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Baje Cecilia Genoveva| Cecile BAEYS<br>Type de document : Décès<br>Nom : Cecile BAEYS<br>Décès : 10 janv 1799 Gistel, Flandre-Occidentale, Flandre, Belgique <br>Père : Pierre BAEYS<br>Mère : Helene GINNEBEIRE<br>Reference Number : 213410001950020076<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| Joanna Clara GOES<br>Type de document : Naissance<br>Nom : Joanna Clara GOES<br>Naissance : 9 déc 1757 Gistel, Flandre-Occidentale, Flandre, Belgique <br>Père : Ludovicus GOES<br>Mère : Cecilia BAJE<br>Reference Number : 411800061863020033<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| Ludovicus GOES & Cecilia BAEY<br>Type de document : Mariage<br>Époux : Ludovicus GOES<br>Épouse : Cecilia BAEY<br>Reference Number : 411820016719320033<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| Guillaume VELLE & Jeanne Claire GOES<br>Type de document : Mariage<br>Époux : <br>Nom : Guillaume VELLE<br>Père : Philippe VELLE<br>Mère : Anne Marie VAN DE CASTEELE<br>Épouse : <br>Nom : Jeanne Claire GOES<br>Père : Louis GOES<br>Mère : Cecile BEYE<br>Reference Number : 213420041541720076<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| Cecilia Genoveva (née BAEY)<br>Sexe : Femme<br>Naissance : 2 avr 1723 - Zande<br>Décès : 10 janv 1799 - Gistel<br>Mari : Ludovicus Inconnu<br>Enfant : Joanna Clara (née GOES), Petrus Josephus Inconnu |
| Ludovicus GOES & Cecilia BAEY<br>Type de document : Mariage<br>Époux : Ludovicus GOES<br>Épouse : Cecilia BAEY<br>Reference Number : 113420016719320076<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| https://www.myheritage.fr/research/collection-14020/france-index-de-letat-civil?itemId=105005500&action=showRecord |
| Joanna Clara GOES Type de document : Naissance Naissance : 9 déc 1757 - Gistel, Flandre-Occidentale, Flandre, Belgique Père : Ludovicus GOES Mère : Cecilia BAJE |
| Joanna Clara GOES<br>Type de document : Naissance<br>Nom : Joanna Clara GOES<br>Naissance : 9 déc 1757 Gistel, Flandre-Occidentale, Flandre, Belgique <br>Père : Ludovicus GOES<br>Mère : Cecilia BAJE<br>Reference Number : 113400061863020076<br>Source : CHGW Genealo 59-62-B |
| Guillaume Velle & Jeanne Claire Goes<br>Marié : Cecile Beye<br> Âge : 32<br> Âge : 43<br> Statut civil : Weduwe<br>Père du marié : Philippe Velle<br>Mère du marié : Anne Marie Van De Casteele<br> Profession : Landbouwster<br>Père de la mariée : Louis Goes<br>Mère de la mariée : Cecile Beye<br>Paroisse : Gistel<br>Commentaires : "Aktedatum 24 germinal j 9. Item 20 van de microfilm., De bruid is weduwe van Jean DEVISSCHER."<br>Source : View the original record here visit site. Record matches with this collection are provided by MyHeritage free of charge, as a beneficial service to the genealogy community. The data is provided by Les archives de l'État en Belgique. |
| Cecilia Baeys |
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| François BALANDE<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Publication de mariage de François Balande et Léonie Dalleau.<br>Résidence : 22 août 1907 Oran, Algérie <br>Mariage : État Civil De Toulouse <br>Profession : Entrepreneur de serrurerie Oran, Algérie <br>Femme : Léonie DALLEAU<br>Thème de l'article : Mariages et Fiançailles (Marriages And Engagements)<br>Journal : La Dépêche<br>Publication : 22 août 1907 - Toulouse, Haute-Garonne, Occitanie, France<br>Texte : ...et demie, au café Sabardines. Ordre du jour: Nomination du bureau. les ÉTAT CIVIL DE TOULOUSE PUBLICATIONS DE MARIAGES <span class="highlight-text">François</span> <span class="highlight-text">Balande</span>, entrepreneur de serrurerie à Oran (Algérie), et Léonie Dalleau, sans profession, à Toulouse. Joseph Tabernier, garçon de...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : Toulouse Mouvement d'Institutears Le mouvement suivant intéressant le per sonnel enseignant primaire de la Haute - Garonne vient d'être signé à la préfecture et notifié par l'inspection académique de Tou louse Instituteurs Sont nommés: Albert Montgaillard - de - Boulogne, M. A Dhers, instituteur titulaire à Bezins - Garraux. A Bezins - Garraux, M. Ferdinand Daspet, instituteur titulaire à Cazarilh. A Cazarilh, M. Joseph Trey, instituteur titudaire à Herran. A Herran, M. Guillaume Abadie, instituteur titulaire à Boutx. A Saint - Félix, M. Jean Péju, adjoint titulaire à Cazères. A Cazères, M. Bernard Auba, adjoint titulaire à Montesquieu. A Pouy - de - Touges, comme instituteur titulaire, M. <span class="highlight-text">François</span> Clarous, adjoint à Carbonne. A Labroquière, M. Casimir Vergé , instituteur titulaire à Seilhan. A Seilhan, M. Eugène Noguès, instituteur à Galié . Gallé , M. Jean Tomps, instituteur à A Chaum. A Chaum, M. Jacques Estrade, instituteur à Montaut. A Montaut, instituteur titulaire, M. Augustin Cazaux, adjoint à Martres - Tolosanes. A Antichan, M. Marius Damail, instituteur titulaire à Uran. A Uran, M. Jules Loubet, instituteur titalaire à Castagnède. A Fronton, comme instituteur titulaire, M. Louis Teulière, adjoint à Fronton. A Boutx, comme instituteur titulaire, M. Bertrand Abadie, adjoint a Avignonet. A Avignonet, M. Joseph Ducassé , instituteur titulaire à Saint - Félix. A Saint - Martory, comme adjoint titulaire, M. Guillaume Desbernats, instituteur à Nizan. A Balesta, comme instituteur titulaire, M. Isidore Perrin, adjoint à Saint - Martory. A Cazaunous, comme instituteur titulaire, M. Eugène Desbarax, instituteur à Balesta. A Juzet - d'Izaut, comme instituteur titulaire, M. Louis Paulin, institueur à Cazaunous, en remplacement de M. Marthos, décédé . A Auterive (la Madeleine) , M. Alfred Soumet, adjoint à Bagnères - de - Luchon. A Carbonne, comme directeur d'école et de cours complémentaire, M. Osmin Feuillerat, instituteur à Auterive (la Madeleine) .. A Toulouse, comme directeur de l'école de Croix - Daurade, M. Raymond Boso, directeur de l'école et du cours complémentaire de Carbonne. A Toulouse, comme directeur d'école de la rue des Potiers, M. Placide Garrigues, directeur de l'école de Croix - Daurade, et ce, remplacement de M. Duzert, admis à la retrai- en te. A Nizan, comme adjoint titulaire, M. Jean Martin, adjoint à Aurignac, détaché au collège français du Caire. M. Noël Crouste, adjoint titulaire à Luchon, qui va accomplir son service militaire, est mis en congé pour un an. Institutrices Sont nommées: A Ponlat - Taillebourg (section de Taillebourg) , comme institutrice titulaire, Mlle Hortense Dupuy, institutrice à Pointis - de - Rivière (Brocas) . A Villefranche - de - Lauragais, comme sous - directrice de l'école maternelle, Mlle Marie Castex, institutrice titulaire à Saleich. A Boussan, comme institutrice titulaire, Mlle Maria Arpajou, institutrice à Saint - Christaud. A Saint - Christaud, comme institutrice titulaire, Mlle Maria Ibos, institutrice à Balesta. A Mailholas, comme institutrice titulaire, Mlle Maria Soucasse, institutrice à Francon. A Soueich, comme institutrice, Mlle Joséphine Nartus, institutrice à Arguénos. A Arguénos, comme institutrice titulaire, Mlle Maria Nartus, adjointe à Montréjeau. A Saint - Gaudens (Serre de Nérous) , comme Institutrice titulaire, Mme Fourcade née Pointis, institutrice à Saint - Gaudens (Serre de Cazaux) . A Saint - Gaudens (Serre de Cazaux) , Mme Dueuing née Laveda, institutrice titulaire à Aulon. A Cazères, comme adjointe titulaire, ' Mme' Auba née Claravalls, institutrice titulaire à Flourens. A Flourens, comme institutrice titulaire, Mlle Marie Carles, institutrice à Briguemont, A Aigrefeuille, comme institutrice titulaire, Mme Madeline née Puech, institutrice à Mostaganem, en congé . A Cier - de - Rivière, comme institutrice titulaire, Mlle Germaine Dubon, institutrice à Belbèze (Escoulis) . A Boutx, comme institutrice titulaire, Mme Abadie née Dasque, institutrice à Avignonet. A Avignonet, comme institutrice titulaire, Mme Ducassé née Sous, institutrice à Saint- Félix. A Lespiteau, comme institutrice titulaire, Mlle Joséphine Touzet, institutrice à Herran. (Labaderque) . A Herran (Labaderque) , comme institutrice titulaire, Mme Abadie née Gros, institutrice à Boutx. A Saint - Félix, comme institutrice titulaire, Mme Péju, née Recurt, adjointe, à Cazères. Conseil municipal Le conseil municipal se réunira en session de droit, demain, vendredi, 23 août, à neuf heures du soir. Voici l'ordre du jour de cette séance: Introductions diverses. Rapports: 1. Bureau des postes et télégraphes de la rue Bayard: projet d'installation. 2. Dépôt de mendicité : part contributive de la ville. 3. Liquidation de la pension deretraite de M. Jean - Marie Mancio, agent de police du premier arrondissement. 4. Liquidation de la pension de retraite de M. Alexandre Chilier, agent de la sûreté . 5. Section de Toulouse de la Ligue nationale contre l'aleoclisme: demande de subvention. 6. Station de pisciculture: concession d'eau; admission en non valeur. 7. Coopérative des layetiers et maletiers 1. Toulousaine: demande subvention. 8. Imprimerie Ouvrière: subvention. 9. Association ouvrière de l'ameublement la Semeuse: Subvention. - 10. Centimes communaux. 11. Théâtre de la. Nature concession Joseph Charry. 12. Propriétés communales: ramier de Braqueville; location Guillaume Clarons. 13. Réorganisation du bureau d'hygiène. 14. Legs de Montredon, veuve de Bonne: 500 francs pour les pauvres à M. le curé de la paroisse de Saint - Etienne à Toulouse. 15. Legs Bastide d'Izar répartition des intérêts. 16. Ecoles ommunales fourniture de livres classiques, Bahier des charges. 17. Pompes funèbres. demandes d'inhumations gratuites; avis. 18. Pompes funèbres demandes d'inhumations gratuites; avis. 19. Subrogation Rozès - Monteil. 20. Instance Licau et autres. -21. Mont - de - Piété comptes et budge avis. 22. Mise en état de viabilité de la rue Sainte - Jeanne Cession de terrain. - 23. Chalet du Parc - Toulousain Demande par le concessionnaire d'un water - closet. - 24. Organisation du cantonnement: acquisition de quatre kiosque; service du nettoiement. -25 Salle des Illustres aménagement de la salle annexe par le déplacement ues peintures d'Henri Martin. 26. Exploitation en regie du service des gadoues et immondices; construction d'un quai d'embarquement. - 27. Cimetière de Saint - Martin - du - Touch reconstruction du mur de clôture; 23. Moulin du Château mur de séparation entre le usines Dufaud et Cie et Sambres et Lermiterie; traité Badia; règlement de compte. 29. Etablissement de lignes téléphoniques reliant le Capitole au terrain Maury et à l'atelier des balais. 30. Transfert de la recette auxiliaire de la rue des Amidonniers au boulevard de Strasbourg, 64 avis. 31. Hospices civils appropriation du logement du pharmacien. 32. Orphéon l'Avenir de Marengo concours de Saint - Sébastien (Espagne) ; subvention. 33. Ecole supérieure de commerce demande de bourses. 34. Rétablissement d'une chaire d'espagnol, école primaire supérieure de garçons. 35. Fourniture de blanc écoles communales; marché de gré à gre. 36. Ecoles communales fourniture de mé daille; marché de gré à gré . 37. Legs Maignac affectation. 38. Exiguité des bâtiments actuels du Musée de peinture et de sculpture. 39. Bureau d'hygiène création d'un casier sanitaire. 40. Commission des finances: assistance aux vieillars. 41. Syndicat des verriers de Toulouse: Demande de subvention. 42. Imprimerie coopéra- tive subvention. Les délais de convocation ont été abrégés par autorisatin de M. le préfet. AU JOUR LE JOUR Eches du Palais M. Baulme, juge d'instruction, a repris hier la suite de son enquête au sujet de la bagarre du 4 acût. Il s'est rendu dans la matinée auprès du capitaine Vallin qui a complété les renseignements qu'il avait déjà pu fournir au juge. Cet officier de gendarmerie ne peut donner malheureusement un signalement plus précis et plus concordart qu'au premier jour de son lâche et criminel agresseur. Dans l'après - midi, M. Baulme a recueilli les déclarations de plusieurs témoins à propcs des coups portés à l'inspecteur de police Jarousseau. Il s'est transporté ensuite, avec son greffier M. Champeaux, au domicile de cet ins pecteur, rue de l'Etoile, 30, pour consigner sa déposition. L'état de M. Jarousseau, blessé au genou gauche et à la jambe, ne s'est guère amélioré depuis le 4 août. Les médecins le condamnent pour quelque temps encore à l'immobilité absolue et on redoute toujours une ankilose du membre malade. -Les querelles et bagarres de la nuit du 18 août ont également fait l'objet de la part de M. Baulme d'un complément d'information. Un médecin a été commis pour visiter à la prison, cù ils ont été écroués lundi soir après leur premier interrogatoire, les agresseurs de l'Espagnol Villava ou Billarba, qui se plaignent d'avoir été l'objet de violences de la part de Raymond Marquès. L'état de santé de ce dernier est bien meilleur aujourd'hui à l'Hôtel - Dieu où le matelot Andurand et l'Espagnol Villava continuent à recevoir les soins vigilants nécessités par la gravité de leurs blessures. Réouverture M. Marty, directeur de l'établissement de bains de la place Belfort nous communique le document suivant: Toulouse, 21 août 1907. » Le directeur du bureau municipal d'hygiène déclare que les enfants de M. Marty étant complètement guéris, que la désinfection des locaux, loges, objets de couchage, etc. , ayant été faite, on peut, sans inconvénient, ouvrir de nouveau au public l'établissement de bains de la place Belfort. Signé : docteur Chabaud » . Ecole des Beaux - Arts et des Sciences industrielles MM. les professeurs, élèves et employés sont priés de se rendre aujourd'hui 22 courant, à 10 heures précises, aux obsèques du regretté professeur M. Forestier. On se réunira à la maison mortuaire: 36, rue Alsace - Lorraine. La direction. Bateaux - Mouches Aujourd'hui jeudi, concert en matinée au parc du Touring - Cb. Départs des Ponts - Jumeaux toutes les demi - heures, à partir de deux heures. Les bâteaux - mouches font le service Ponts- Jumeaux - Lalande, parc du Touring - Club, toutes les après - midi, sauf le samedi. Le dimanche seulement, service spécial, le matin, 10 heures et 11 heures, pour les déjeuners à la campagne; service spécial le soir de 8 heures et demie à 10 heures et demie. Les tickets des écoles sont valables tous les jours durant les vacances. Bourse du Travail Ouvriers platriers La chambre syndicale des ouvriers plâtriers de la ville de Toulouse informe tous les ouvriers plâtriers syndiqués ou non de vouloir bien assister à la réunion qui aura lieu jeudi 22 courant, à huit heures et demie du soir, a la Bourse du travail, place Saint - Sernin. Ordre du jour: Versement des cotisations; compte - rendu financier; renouvellement du bureau; questions très importantes. Union locale du Bâtiment Les syndiqués des corporations ci - après: maçons, tailleurs de pierre, marbriers, platriers, terrassiers, charpentiers, menuisiers, peintres, colleurs de papiers et ferblantierscouvreurs sont invités à asster à la réunion. générale du bâtiment, qui aura lieu le samedi 24 courant, à huit heures et demie du soit, à la Bourse du travail, rue Merly, 1. Les secrétaires de ces syndicals devront convoquer individuellement, car la présence de tous les syndiqués est indispensable. Ordre du jour: Lecture des statuts et règlement intérieur; nomination de la commission. Syndicat national des Ouvriers des P. T. T. (Section de Toulouse) Les camarades adhérant à la section sont invités à assister à la réunion de cette section. le dimanche 25 courant, à neuf heures du matin. Ordre du jour: Congrès de bayonne (délégation) : décisions à prenure pour le prochain. banquet: questions diverses. Le trésorier, Bories, 10, rue Compans. Syndicat des Maraîchers L'administration du syndicat prévient tous. les adhérents qui voudraient participer ou banquet de la Saint - Fiacre qu'ils doivent faire inscrire chez les receveurs de leurs qua tiers, qui se tiendront à leur disposit' a LA DEPECHE. - 22 AOUT 1907 qu'au 25 courant, dernier délai. Prix du banquet, 3 fr. 50. Réunion des adhérents le 30 août, à midi, au café des Deux - Mondes. N.-B. Tous les détenteurs de livrets de la tombola sont priés de faire leur versement chez le receveur de leur quartier et à M. Rigal, chez M. Lamazou, aux Trois - Coous. Viande de Boucherie Voici le chiffre des animaux abattus du 16 au 21 août pour le compte de la boucherie toulousaine: Boeufs, 6; vaches, 154; veaux, 246; moutons, 115; brebis, 257; chèvres, 17; agneaux, 744: chevreaux, 8; cochons, 13; chevaux, 19; mulet, 1; ane, 1. Les Sports à Toulouse Union Véloolpédique de France Il est rappelé aux sociétés affiliées à l'U. V. F. que le championnat régional de 100 kilomètres se courra le dimanche 25 août, sur la route Toulouse- Castelnaudary. Le départ aura lieu du quatrième kilomètres, route de Saint - Agne, sept eures du matin, et le virage se fera à la borne kilométrique 54 où les coureurs seront tenus de signer. Le premier sera qualiné pour représenter le département de la Haute - Garonne dans la finale qui se courra à Evreux En outre des prix sont offerts par le comité . La remise des dossards s'effectuera à partir de six heures et demie du matin, au café du Jardin, allée Saint - Agne. Les engagements sont reçus au siège du comité , 1, place Lafayette, et seront los le samedi 24 août, à onze heures du soir. Quldon Saint - Oyprien Continuant la série de ses ccès, le Guidon St Cyprien s'est adjugé dimanche dernier la première place dans la course du Brevet militaire des 100 kilomètres avec le coureur Duffis qui devient champion départemental de cette distance. pour l'année 1907-1908 Dans cette même course, les coureurs Bonnemaison, Espeilhac et Dauban, se sont classés respectivement quatrième, cinquième et septième. Félicitations. -Les membres du Guidon Saint - Cyprien sont invités à assister à la sortie nocturne qui aura lieu ce soir jeudi. Depart à neuf heures précises devant le lège du club. Point de direction Tournefeuille. Les ballons seront remis à chaque sociétaire à 8 heures 45. Union Sportive Oceudienne La commission des fêtes rappelle à tous ses membres que le banquet annuel sora servi à midi precis, le dimanche 25 août, café Lamazau, et que Beuls les membres à jour de leur cotisation auront le droit d'y assister. Le délai pour les inscriptions est fixé à demain vendredi, huit heures du soir. Bal à neuf heures, après le concert. CONVOCATIONS DIVERSES Association sportive ues P. T. T. Les membres de l'Association sportive des postes, télégraphes et téléphones sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu ce soir jeudi, au siège social, café Raynaud. Ordre du jour Distribution des prix de la cour se du 11 août: Projet d'excursion à Saint - Ferréol, Revel, retour par Castelnaudary, ves la fin mois; Questions diverses. Présence de rigueur. Sporting - Club Toulousain Tous les membres du S. C. T. sont priés de se rendre à la réunion générale i aura lieu ce soir, à neuf heures précisés, café Tourrié . Ordre du jour: Compte rendu de la commission des fêtes; Renouvellement de la commission de rugby: Challenge Billières: Admissions de nouveaux membres. du LES COMITÉS Parti Radical Socialiste Canton Ouest (Fer - d - Cheval) Tous les citoyens composant le comité radical socialiste du Fer - à - Cheval sont prévenus que la réunion aura lieu le jeudi 22 août, à huit heures et demie du soir, au café du Jardin, place du Fer - àCheval, 11. Ordre du jour Renouvellement du bureau: Dé cision à prendre en vue du congrès de Nancy. Présence indispensable. Le secrétaire. Concorde - Malabiau Les militants et adhérents au comité radical socialiste Concorde - Matabiau, sont priés de se rendre vendredi 23 courant, à la réunion qui se tiendra au lleu ordinaire de ses séances, salle Bals, à neuf heures du soir. Présence de rigueur. Ordre du jour: Paiement des cotisations; Affalres diverses. Cerole Républloain Radioal Boolaliste Le cercle républicain radical socialiste de Toulouse, dans sa réunion du 21 août 1907, a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant: Le cercle radical socialiste de Toulouse, profondément ému par la nouvelle imprévue du décès du citoyen Bougues, sénateur de la Haute - Garonne, déplore la perte irréparable d'un des plus vaillants champions des idées républicaines radicales et socialistes, regrette qu'un coup du sort si soudain n'ait pu permettre la légitime manifestation des sentiments du cercle à l'occasion des obsèques de ce grand citoyen et prie la famille de vouloir bien agréer l'expression de ses plus vives condoléances. » - Le secrétaire général, J. Dougnac. Jeunesse Socialiste Révolutionnaire (8. P. I. 0. ) Groupe - Ville Réunion ce soir jeudi, à neuf heures précises, áu siège, café Raynaud (entresol) , arcades du Capitole. Ordre du jour: Questions très importantes. Présence indispensable. Le secrétaire, Marceau. Nouvelles Diverses Rafle de Police Catte nuit la police municipale et la police de sûreté ont procédé dans les quartiers excentriques et sur les boulevards de Toulouse à une rafle de couche - vêtus et de frétilleurs. Quatorze personnes: huit hommes et six femmes ont été conduits à la Permanence, au Capitole où M. Ricard, commissaire de police de service, les a interrogés. Ceux et celles qui n'ont pu justifler d'un domicile et de moyens d'existence certains ont été gardés à la disposition du parquet. Les autres ont été relâchés après avoir un peu goûté du violon. Vol d'un Attelage Le troisième arrondisement a ouvert une enquête relative au vol d'un cheval, de son harnachement, d'une charrette, ainsi que d'un seau d'écurie, commis dans le cours de la nuit dernière, au domiicle et au préjudice de M. Vergnes, négociant en vins rue Escoussières - Arnaud - Bernard, Les voleurs ont pénétré dans l'écurie à l'aide de fausses clefs. Trouvailles Réclamer: A I administration des tramways, une ombrelle et un rouleau de toile cirée: à M. Jean Gazagne, faubourg des Minimes, 10, un coupon d'étoffe: M. Ducos, cocher de la voiture de place numero 15, à un cheval, faubourg Bonnefoy, 120, une breile oubliée dans sa voiture; au bureau de police de Victor - Hugo, deux clés: à M. Caza x, rue om- du Temps, 8, un troussgau de clés: au bureau de police du deuxième arrondissement, place des Car mes, un sac de laine et deux clés: à M. Dedte, re Sesquières 22, un ac à main contenant une pite somme enfermée dans un porte - monnale: M. Elias, garçon boucher à l'abattoir, un cuir de cheval à M Bernard Barré , rue Lépine, 97, une gourde PERDU gd chien montagne, noir. Ram' a M Nourry, 55, r. Raymond - IV. Récompense. Garçon! UN TRILLES!! Pris à l'eau avec un peu de sirop de citron ou de grenadine, le TRILLES! est la boisson saine par excellence. Dépôt et vente au détail: A. MARTIN, Domaine de Lastours, 73, rue Alsace - Lorraine. EXIGEZ DU MATHIAS Eau des Carmes du Frère Mathias raine contre coliques, choiérines et toutes indispositions causées par la chaleur, EXIGEZ DU MATHIAS CACAO DEGEILH, liqueur exquise de dessert. DENTS deals Dentiers, dep. 100. Aucune gêne ni doul' . Extraetions s' doal plomb, émail, Institut Dentaire, 2, rue Bayard. Souve- L'EPARGNE Société généraln d'Alimentation A l'Occasion de l'Ouverture de sa magnifiqua EXPOSITION D'OBJETS - PRIME 10, rue Rivals, 16 Il sera offert gratuitement à tout visiteur, les Jeudi 22, Vendredi 23, Samedi 24 août 1 CARNET pour collectionner les Timbres 20 TIMBRES - PRIME ET Masiques et Concerts Programme des morceaux rui seront execuida aujourd'hut De 8 heures et demie à 10 heures GRAND - ROND ECOLE D'ARTILLERIE: CHEF, M. MONNEREAU Les Cadets de Brabant, marche (Turine) . Ouverture de Peter Schmoll (Weper) . Deux Danses Havanaises: Lola, la Chilena Granado) . Ballet de Martha (de Flotow) . Sélection sur Lakmé (Delibes) . (D. Joyeuse spagne, valse es anole (G. Allier) . (De huit heures et demie à dix heures ] ALLEES LAFAYETTE 83e D'INFANTERIE CHEF, M. MONTALIER Condé , marche (Wettge) . Don Cesar de Bazan, ouverture (Massenet) . Segovia, vals eespagnole (F. Popy) . L'Enfant Prodigue, fantaisie (Wormser) . Menuet - Marquise (Karren) . Marche du Tannhauser (Wagner) . COMMUNICATIONS ET AVIS DIVERS ORPHEON TOULOUSAIN. Ce soir jendi, à 9 heures, réunion générale. Présence de rigueur.. Ordre du jour: Compte rendu financier. FETE LOCALE DE LA PATTE - D'OIE. - Les jeunes gens de la Patte - d'Oie, Fontaines, Pech, sont priés de se rendre à la réu fon qui aura lieu le 22 août, à huit heures et demie précises, café Lépine. Sont également convoqués MM. les bouquetiers, cocardiers et entrepreneurs. FETE LOCALE DE LA COLONNE.MM. jeunes gens du quartier de la colonne sont invités à se rendre à la réunion qui aura lieu le jeudi 22 août, à huit heures et demie précises du soir, dans la salle Ribaut, rue Compans. Questions di verses. MM. les entrepreneurs de musique et de matériel, ainsi que les limonadiers, bouquetlers et cocardiers, sont priés de se rendre aussi à la réunion FETES LOCALES SAINT - AUBIN ET SAINT - CYPRIEN. Les membres du bureau et amis des quartiers Saint - Cyprien et Saint - Aubin sont priés de se rendre ce soir, à neuf heures, au café Labarthe, place de la Colombette. Organisation au banquet pour Venerque. Versements. FETE LOCALE DE LAFOURGUETTE. MM. les Jeunes gens du quartier de Lafourguette qui désirent faire partie de la fête locale annuelle sont priés de se rendre à la réunion qui aura lieu jeudi soir, à huit heures et demie, au café Sabardines. Ordre du jour: Nomination du bureau. les ÉTAT CIVIL DE TOULOUSE PUBLICATIONS DE MARIAGES <span class="highlight-text">François</span> <span class="highlight-text">Balande</span>, entrepreneur de serrurerie à Oran (Algérie) , et Léonie Dalleau, sans profession, à Toulouse. Joseph Tabernier, garçon de salle à Toulouse, et Honorine Fauré , ménagère à Toulouse. DECES DU 20 AOUT Lagarde, veuve Basque, 56 ans, à Saint - Martindu - Touch. Charles Forestier, 89 ans, rue Alsace- Lorraine, 36. <span class="highlight-text">François</span> Cassé , 77 ans, route de Bayonne. Charles Salère, 72 ans, à Saint - Martin " du - Touch. René Jean, 3 ans, à Lardenne. Marius Proubet, 32 ans, rue Alcace - Lorraine, 1Victor Gontier, 10 mois, rue Jolimont. mas, 4 mois, rue des Blanchers, 32. Hospices, 3. Jean Del- DECES DU 21 AOUT Jean Maurand, 9 mois, rue Lapujade, 9. Galy- Mouras, épouse Caumont, 69 ans, route de Lombez. Hospices, 1. Le traitement des Pilules Pink équivaut à une cure d'air. DERNIERE HEURE Au Maroc Escarmouches Casablanca, 20 août, La ville est calme aujourd'hui. Il y a cu quelques escarmouches et les Arabes ont fait une démonstration hostile, mais se sont retirés devant le feu des navires de guerre. Au Camp arabe Casablanca, 20 août. On annonce que des dissensions ont éclaté dars le camp arabe. Les fanatiques sont partisans d'une nouvelle attaque des troupes européennes, mais la majorité est d'avis d'attendre que les Fran- çais avancent et de les attaquer fois qu'ils seront hors de portée des canons des navires. une Las Troupes espagnoles Casablanca, 20 août. Hier, les troupes espagnoles ont fait une reconnaissance à la recherche d'un emplacement de campement convenable; ils ont essuyé des coups de feu dont l'un a failli atteindre l'officier qui les commandait. Les Inquiétudes du Sultan Tanger, 21 août. Le sultan a fait changer sa garde du palais, car il la soupçonnait d'être vendue à Mouley - Hafid, qui a été proclamé sultan par les tribus insurgées à Fez. La révolution arait imminente. Les Renforts français Oran, 21 août. Aujourd'hui partent pour le Maroc se mettre à la disposition du géné ral Drude un bataillon de tirailleurs algériens, celut d'Orléansville et un demi - escadron de cavalerie. Le régiment d'infanterie du corps expéditionnaire sera ainsi complet. Paris, 21 août. Au ministère de la guerra et au ministère de la marine on se refuse énergiquement soit à confirmer, soit à dé mentir une note publiée par un journal du soir et d'après laquelle le général Drude aurait réclamé des renforts pour assurer efficacement la protection de Casablanca, On fait observer qu'avec les troupes actuellement en route pour Casablanca, le général Drude aura sous ses ordres un effectif total d'environ 5,000 hommes. On estime qu'à moins d'éventualités imprévues, cet effectif est suffisant pour assurer efficacement la protection de Casablanca. A Fez Tanger, 21 août (source anglaise) . Les dernières nouvelles de Fez ne sont pas rassu rantes. On craint que les Européens n'aient à partir d'un moment à l'autre, malgré les dangers du voyage de Fez à Tanger; car, même sous bonne escorte, ils seraient probablement exposés pendant tout le parcours à des insultes, comme le furent les, Européens évacués de Marakech, lesquels n'atteignirent la côte qu'au péril de leur vie. Nouvelles diverses Casablanca, 21 août. Il est possible que les Français aillent camper plus avant sur les collines occupées par les Maures. On attend de jour en jour deux bataillons de la légion étrangère. Les croiseurs français Gloire et Gueydon, le croiseur espagnol Rio de la Plata et la canonnière - torpilleur Don Alvaro de Bazan dominent de leurs feux les deux côtés de la ville. Les autorités brûlent la ville indgène au tant par mesure d'hygiène que pour en chas ser les quelques maraudeurs qui s'y Son embusqués pour tirer sur les Européens. Oran, 21 août. Aujourd'hui se sont em barqués à bord du Vinh - Long 125 goumier avec leurs chevaux, un bataillon de tirailleur à l'effectif de 800 hommes. Le Vinh - Long ayan complété son chargement de vivres et de mu nitions, qui est considérable, a levé l'ancre (neuf heures et demie pour Casablanca. La Nive reste à Oran jusqu'à nouvel orde Le Congrès de Stuttgart L'Antimilitarisme Stuttgart, 21 août. Au cours de la séance de la commission des conflits internationaux, M. Bebel a prononcé un nouveau discours dans lequel il s'est attaché à réfuter les arguments de M. Hervé . L'argumentation de M. Bebel a principalement tendu à montrer que la guerre, dans le régime actuel, combat pour sa propre suppression; l'Allemagne elle - même, pays militaire par excellence, ne pourrait la soutenir pendant longtems. La garantie de la paix réside surtout dans l'organisation socialiste. La discussion générale continuera demain. par un exposé des thèses des autres nations; mais une sous - commission de quinze membres est dès maintenant chargée de chercher une motion d'entente. Dans cette sous - commission MM. Jaurès et Guesde représentent la France. Une Femme coupée en morceaux L'Enquête à Monte - Carlo Monte - Carlo, 21 août. On apprend que M. Halo, étranger résidant actuellement à Monte- Carlo et connaissant Mlle Emma Levin, aurait eu un entretien avec elle la veille du crime, vers onze heures du soir, et aurait déclaré qu'elle avait à ce moment plus de cinq cents francs sur elle. Il est à présumer que cette somme était encore en sa posses sion le lendemain et que les Goold s'en emparèrent, ce qui expliquerait la provenance des fonds trouvés sur eux. Mlle Girodin a trouvé une place d'institu trice dans une famille honorable de la principauté . Marienbad, 21 août. M. Clemenceau quit tera Carlsbad demain pour Munich où il pas sera deux jours: il rentrera à Paris dimanche matin. Bordeaux, 21 août. La nouvelle de l'arrivée du roi d'Espagne et de la reine s'est vite répandue dans la ville et une foule nombreuse stationne maintenant aux alentours de l'hôtel, difficilement maintenue par un service d'ordre organisé à l'improviste. M. Duréault, préfet de la Gironde, est venu à cinq heures, déposer sa carte à l'hôtel, à l'adresse du roi et de la reine. Peu de temps après, les souverains, ac compagnés de leur suite, sont montés en volture pour aller visiter l'exposition maritime ils ont été très acclamés. Lille, 21 août. Les deux derniers cadavres ont été retrouvés à peu près en même temps et au même endroit, vers neuf heures et demie; ils étaient horriblement mutilés. Il y a eu dans cette catastrophe treize morts et trois blessés. Les travaux de sauvetage effectués par le génie étaient éclairés au moyen de puissantes lampes à arc. Dès que les derniers cadavres furent retirés, la troupe est repartie. Le batiment est maintenant gardé par la gendar merie. Toulon, 21 août. La préfecture maritime et la sous - préfecture sont informées que deux incendies de forêts viennent de se déclarer encore dans un bois du mont Caume, près du Revest, déjà incendié il y a un an. Un autre incendie s'est déclaré autour du fort du Pipaudon, à une dizaine de kilomè tres à l'ouest de Toulon, dans le bois communal d'Evenos. Des détachements du 4e colonial ont été envoyés par la garnison. UNE PAGE D'HISTOIRE Il n'est pas sans intérêt de rappeler que, pendant la guerre de 1870-71, grâce aux prévoyantes mesures prises en temps opportun par son Conseil d'Administration, la Compa gnie d'Assurances Générales sur la Vie complètement et sans aucune interruption, partout, dans les départements envahis com me à Paris même, assuré le ser ice régulier de ses Rentes viagères. Aussi, dans l'Assem blée Générale des actionnaires tenue le 15 juil. let 1871, le' Conseil d'Administration s'exprimait ainsi: Nous avons recueilli les témoignages de gratitude et presque les bénédic tions de nos Rentiers, étonnés de la ponctua lité que mettait la Compagnie à s'acquitter de ses engagements, quand il était à peu près admis qu'on pouvait ne pas prendre souci de ses échéances, et vous comprenez quel relief en a reçu notre crédit.. La Compagnie d'Assurances Générales sur la Vie, 87, rue de Richelieu, à Paris, fondée en 1819, est la plus ancienne des Compagnies françaises. (Fonds de garantie, entièrement réalisé fr. 830 milions) . Envoi gratuit de notices et tarifs sur demande faite soit au siege social, 87, rue de Richelieu, Paris, soit à l'un des représentants dans les départements. a ce d'a fac des riv bet Vo on ell tile Pa tro DO d' ex <br>Individus cités dans cet article<br>Nom<br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=269195570-&groupId=731113335fabb03e17362635342d5ed0&action=showRecord&recordTitle=Fran%C3%A7ois+BALANDE">François BALANDE</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=269195571-&groupId=731113335fabb03e17362635342d5ed0&action=showRecord&recordTitle=L%C3%A9onie+DALLEAU">Léonie DALLEAU (Femme)</a> |
| François Sauveur Edouard BALANDE<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Liste de plusieurs personnes et leurs métiers à Oran.<br>Profession : Entrepreneur de serrurerie<br>Femme : Léonie Rose Marie Angèle DALLEAU<br>Thème de l'article : Société (Society)<br>Journal : L'Écho d'Oran<br>Publication : 25 août 1907 - Oran, Oran, Algeria<br>Texte : ...Paul Léopold Charles Edmond, surnuméraire de l'Enregistrement et des Domaines, et Antonia Rosalie Gachet. <span class="highlight-text">Balande</span> <span class="highlight-text">François</span> <span class="highlight-text">Sauveur</span> <span class="highlight-text">Edouard</span>, entrepreneur de serrurerie, et Léonie Rose Marie Angèle Dalleau. Negrotto Dominique, pêcheur, et Anneta Sanfilippo. Ben Amou...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : On apprend également de Fez que le Sultan a fait partir le 18. pour la région des Chaouias, une mission de pacification composée de trois personnages très induents. On annonce de Fez le départ des Européens pour aujourd'hui. Ils seront à Larache le 30. On demande l'envoi d'un navire de guerre pour les recueillir. TANGER. En même temps que la colonie allemande, partiront le major Von Tschudy, dont l'arrivée à Fez fut naguère très commentée par la Presse française, et les instructeurs allemands chargés du dressage des recrues chérifiennes. A Mazagan LONDRES. On mande de Mazagan au Daily Mail que. le 19 août, un certain nombre de membres de l'importante tribu des Doukkala sont venues conférer avec le Gouverneur. Le lendemain matin ils se sont engagés à rester tranquilles si les Français ne débarquent pas. Ils sont partis pour Tiatha, a 9 heures de marche de Mazagan. Dans cette localité , chaque mardi, se tient le plus grand marché du Maroc. Les Doukkala y ont discuté la proclamation de Moulay Hafid comme Sultan, et ils ont décidé de se ranger sous l'étendard de celui - ci qui disait qu'on devait quitter Marrakech jeudi. Mazagan serait, d'après ce journal, presque desert. Terrifies par le bombardement de Casablanca, les Marocains ont pris aussitôt la fuite, emportant tous leurs biens. Il reste dans la ville 91 europeens, dont 17 anglais, 9 français, 8 allemands, 3 portugais, 1 italien, 53 espagnols. Les Français habitent le consulat qui fait face à la mer. Le Sultan Moulay Hafid PARIS. Moulay Hafid, qui vient d'être proclame Sultan du Maroc, fut nommé vice roi (Khalifa) du Houz (Sud) , avec siège à Marrakech, en 1902, lors de l'installation de la cour chérifienne a Fez. En ces derniers temps, il a su se créer un parti puissant, notamment parmi les grands caids berbères de l'Atlas méridional. Son attitude dans les affaires Lassallas, Doutté et Mauchamp permet de le considérer comme bien disposé pour les Européens. Sa prociamation dans une région où l'autorité cherifienne n'existait plus, pourra avoir un retentissement considerable sur la 1.arche des événemeuts dont le Maroc est en ce moment le théâtre. C'est de Moulay Hafid que les tribus qui le reconnaissent comme Prince des Croyants prendront désormais le mot d'ordre. S'il decrête la guerre sainte, la conflagration pourra s'étendre à tout le Maroc meridional. Si au contraire il est opposé à la Djehad, son autorité pourra contribuer puissamment à limiter les troubles et à faire renaître la paix. Ses antécédents permettent d'espérer que c'est en ce dernier sens que s'exercera son influence. La proclamation du Sultan du Sud. - Dans les ports et dans les villes de l'intérieur MARRAKECH, Moulay Hafid a désigné comme khalifa à Fez, Moulay Mohammed' frère du Sultan, actuellement détenu en prison par Abd - el - Aziz. A Mazagan, la situation est toujours instable. A Tanger, le Galilée venant de Gibraltar, et le Du Chayla venant de Casablanca sont arrivés. Les nouvelles de la côte disent que le bruit de a proclamation de Moulay Hafld se répand. O confirme de Larache, le 22, que les hommes bleus, commandés par le fiis de Ma El Ainin, sont arrivés de Fez. Ils ont été logés par le pacha du Dar El Maghzen. Ils sont partis par un vapeur de la côte pour Mogador. Tout est calme dans la ville et les environs. Les israélites d'El - Ksar continuent à arri- ver. De Marrakech on confirme que Moulay Hafid, qui a été proclamé Suitan n'a pu résister plus longtemps aux demandes de tous les chefs de la region qui ignorent absolument Abdul - Aziz. La proclamation a été appuyée d'un salut de quatre coups de canon. Depuis lors la ville est calme, les juifs ne sont plus molestés. Tous les notables étaient réunis au Dar - el- Maghzen pour proclamer le Sultan. L'honneur de la première signature revenait au cadi de Marrakech. mais il a eu une hésitation. Le caid El Glaoui, pour le décider, l'a mis en joue. On les a séparés et le cadi a signé . Moulay Hafid a constitué une Cour. Le pacha de la kasba Bel Mabbourck a été nommé vizir. Hafld compte rentrer bientot chez leulayas des environs de Casa- blanca. D'après le Daily Mail. les Européens partis de Marrakech avec une escorte, ont rencontré 200 cavaliers des tribus qui les ont menacés ainsi que leur escorte. Il y a à Marrakech un Aliemand trop malade pour voyager. Moulay Hafid l'a recueilli et se porte garant de sa Bécurité . Moulay Hafid a demandé aux juifs richss leur assistacce financière. Ii serait abondamment pourvu d'argent. Dans la ville tout est calme. Plusieurs tribus influentes lovales. restent Moulay Hafid marche sur Casablanca SAINT SEBASTIEN.Les consuls espagnols dans les ports marocains ont télégraphie au Ministre des Affaires Etrangères qu'ils ont reçu la nouvelle que Moulay Hafid marche sur Casablanca. Hommage à Mme de Saint Aulaire TANGER.Les officiers du Galilée et du Du Chayla, arrives ce matin, ont rendu visite à Mine de Saint - Aulaire, femme du chargé d'affaires de France, pour la remercier des soins. empresses qu'elle a apporte aux blessés de la Marine. Ils lui ont offert une gerbe de fleurs. La contrebande des armes Le Du Chayia arrive de Mogador avec une cargaison de 10 000 fusils et de nombreuses munitions saisis à bord d'une goëlette naviguant scus pavillon espagnol à laquelle le contre - torpilleur Baliste a donne la chasse. Le règlement relatif au droit de visite des navires sur les côtes du Maroc n'étant pas approuvé encore par l'autorite chérifienne, il est impossible aux navires de guerre francais et espagnols de vérifier les cargaisons des bateaux à destination des ports de la côte. On signale de gros envois de salpêtre et de soufre partis de Hambourg. Le Gouverneur de Gibraltar a interdit à une maison de Gibraltar un envoi de pareilles matières destinées aux rebelles marocains. TANGER Le vaisseau qu'a capturé près de la côte le Du Chayla avec un chargement de fusils, serait allemand et battait pavillon espagnol. Le capitaine aurait été arrêté et detenu à bord Du Chayla. 158 FEUILLETON DE L'Echo d'Oran La Rançon de l'Amour QUATRIEME PARTIE LE PERE BERNARD Le rendez - vous Et toi, monsieur Paul, à nous deux, à present, fit le père Bernard en brandissant sa terrible gaffe. Mais M. Paul connaissait sans doute la force prodigieuse de son propriétaire, car haussant les épaules: A quoi bon tant d'esbrouffe, père Bernard? Je te laisse le mort, puisqu'il te plait Et sur cette facétie il pironetta sur ses talons et disparut à son tour. Et maintenant le père Bernard était seul avec le mort qu'il avait au péril de sa vie, arraché des mains sacrilège des deux ban- Gits. Tout d'abord, il demeura immobile. On ent dit que loin de le réjouir, son facile triomphe l'emplissait d'amertume. Ah! Fabien Daubray, murmurait - il, toujours le même. Onel besoin avais - tu encore de te jeter da ce te aventure et t'exposer à de nouvex des Le Rogul malade MADRID. On mande de Meiilla a l'Imparcial qu'un émissaire est venu du camp de Seluan chercher un médecin pour soigner le Rogui qui serait gravement malade. Une ancienne blessure qu'il a reçu dans la poitrine s'étant ouverte, il a de fréquents vomissements de sang et ses forces.diminuen. D'autre part on signale parmi les troupes du Roghi de nombreux cas de typhus. Les impériaux, campés à Mar Chica, s'apprêtent à marcher contre le Roghi. La défaite d'El Mrani par les El Khmès TANGER. Voici de nouveaux détails sur l'échec subi par la colonne chérifienne que commande El Mrani dans son engagement avec les El Kmes. El Mrani avait déjà brûlé plusieurs douars et refoulé ces montagnards lorsque accourut à leur secours Erraissouli lui - même avec ses hommes. L'engagement fut assez chaud. On assure qu'Erraissouli, qui dirigeait le combat, a eu trois chevaux tues sous lui, sans être blessé lui - même. Cela augmente son prestige parmi les montagnards qui attribuent à la vertu de ses amulettes le respect qu'ont eu pour lui les balles. Douze soldats ont éte tués dans ce combat. El Guebbas, en apprenant l'échec subi par El Mrani a décidé de lui envoyer un renfort de 300 hommes et des munitions qui sont partis ce matin. Les Harraba, que le Sultan avait dirigés sur Fez avec l'intention de les envoyer à Casablanca coopérer avec les troupes fran çaises au châtiment des tribus, viennent de partir au secours des troupes chérifiennes. commandées par El Mrani qui ont été battues le 20 de ce mois par la tribu des Ei Kmes. On est sans nouvelles du caid Mac Lean. EN ANGLETERRE Manifestation antianglaise DUBLIN. Une manifestation antianglaise s'est produite hier à Delkey (comté de Dublin) . La foule a déchire le drapeau de l'Union Jack qui avait été hisse sur l'Hôtel de Ville pour féter la présence à Kingstown de la flotte de l'Atlantique. La foule a ensuite tenu un meeting de protestation dans l'Hôtel de Ville dont elle a ouvert les portes de force. La police impuissante, n'a pu intervenir et des incidents violents se sont produits. Finalement, le drapeau anglais a été jeté à l'eau. Les Souverains norwégiens CHRISTIANIA. On dit en Norwège, que le roi Haakon et la reine Maud, se rendront d'ici peu dans leur résidence d'Appleton House, près de Sandrighan (Angleterre) , mais cette visite aura un caractère strictement privé . Lancement d'un cuirassé Le cuirassé Téméraire du type Dreadnought, a été lancé hier avec succès, a Devonport. EN ITALIE Mort d'un cardinal Le cardinal Taliani est ASCOLI PICENO. mort. Explosion de plèces d'artifice BARI. Une voiture chargee de pièces d'ar tifice, passait par le village de Capurso, lo: s que les pièces ont fait explosion. Il y a eu quatre morts et dix blessés, les maisons voisines ont été endommagées. L'introduction des vins de Tunisie ROME. A la suite de la, demande de la Chambre de commerce de Bari au sujet de l'introduction des vins de Tunisie à 14.50 degrés d'alcool, le Ministre d'Agriculture, d'ac cord avec son collègue des Finances, a ouvert une enquête et a ordonné une surveil lance rigoureuse pour défendre absolument l'introduction des vins de Tunisie qui ne remptiraient pas les conditions présentes par les traités douaniers et des lois sur la nature des vins. L'assassinat d'Henri Françols ROME.- Voici de nouveaux détails sur l'assassinat d'Henri François, commis près de Palerme. Henri exerçait le métier de graveur che MM. Massaro et Cie, fabricants de timbres. Ayant été congédié il trouva à se placer chez un certain Giorgio Sacco, graveur lui aussi. Dimanche soir Henri demanda à M. Sacco de le payer. Une discussion violente s'enoutvit au cours de laquelle lasse s'arma d'un revolver, tira sur Henri cinq coups et le tua. Au bruit, ia femme Sacco accourut. Prise d'épouvante elle se sauva et le mari meurtrier la suivit avec tous ses enfants. Un jour après, Sacco revint a sa maison et voulant se débarrasser du cadavre, il essaya. de lui enlever les entrailles pour les jeter a la mer, mais la putréfaction étant déjà commencée il dut y renoncer. Il s'arma alors d'un coutelas pour dépecer le corps du malheureux Henri. Il coupa d'abord la tête, ensuite les bras, les jambes, les cuisses et emporta ces débris humains, en plusieurs fois; après les avoir places dans deux caisses il y mit le feu. L'escadre Japonaise à Naples NAPLES. Ce matin, les navires japonais Tsukuba et Chitose sont arrivés à Naples. Ils ont eté salués par les salves d'usage. L'amirai Ijuin a échangé des visites avec les autorités maritimes. Le soir, l'amiral Agnello a offert un diner en l'honneur de l'état - major des navires japonais. L'amiral Ijuin visitera Rome. Pendant eur séjour à Naples, les officiers japonais visiteront Pompei. ALGERIE ET TUNISIE Agissements maraboutiques ALGER. Le maire de Boghari ayant appris qu'un nommé Bouhara Larbi ben Iklef faisait, sans autorisation, donner une fête à trois kilomètres au - dessus du douar de Boghari, a fait disperser la réunion par la gendarmerie avec l'aide de l'administrateuradjoint de la commune mixte et de ses cavaliers. Un certain nombre des indigènes, présents ont été arrêtés et déférés à l'indigénat pour assistance à une réunion non autorisée. On s'est assuré en outre de la personne du soi - disant marabout, organisateur de la fête, où il a perçu indûment des ziara. L'ordre n'a été troublé à aucun moment et on peut considérer l'incident comme sans conséquence au point de vue de la sécurité . Voir à la Dernière Heure la suite de nos dépêches. Demain, on va faire une enquête sur ce mort trouvé à ma porte. De nouveau, toutes les preuves seront contre moi... J'aurai beau crier mon innocence... je serai trainé en prison, accusé , condamné ! ... Cette fois, ce sera la guillo tine. Ah! malheur! Et un rire amer s'échappa de ses lèvres. -Que faire, maintenant, reprit - il le laisser ici comme une charogne exposée aux dents et aux morsures des chiens errants? Non! ... Je devrais peut - être aller cher. cher la police... la police! Et il s'interrogeait, tout interdit. -Oh! non, non! non! subir un interrogatoire... livrer mon vrai nom... recommencer la même histoire qu'au Franc - Normand. ... Pas de police! ... Que faire, mon Dieu! ... que faire? A ce moment, un faible gémissement, qui semblait s'exhaler du sol, monta jusqu'à lui. Bernard eut un sursaut. Tiens! ... il n'est donc pas mort! Il se pencha sur le corps de Jacques Châtel pour mieux le voir. Mais l'obscurité de la nuit l'empêchait de distinguer le visage du jeune homme. Un second gémissement se fit entendre. Il vit! ... vite, donnons - lui des soins. Et oubliant des craintes de tout à l'heure de ses robustes bras, le vieillard souleva Jacques par les épaules et le traina jusqu'à l'intérieur du cabaret, dont la porte était restée cuverte. Avec des précautions infinies, il déposa son fardeau sur le sol de terre battue qui formait le plancher de la chambre. Puis, à la clarté d'une lampe poste sur Ee comptoir, il regarda con resta Les Affaires du Maroc La 18 batterie du 13 régiment d'artillerie, venant de Constantine, est arrivée hier, comme nous l'avions annoncé par deux trains spéciaux qui sont directement allés par la voie de la Marine sur le quai du Sénégal. Dans l'après - midi, les six pièces de 75 que comprend la batterie, et ses 150 chevaux, ont été embarqués sur le Shamrock. Cette opération s'est effectuée avec la plus grande celé rité . Quant aux 130 artilleurs qui forment le contingent de la batterie, après avoir pris leur repas du soir sur le ponton qui relie le transport au quai, ils ont été couchés à bord; toute la journee et toute la nuit on a chargé . d'autre part, des approvisionnements et des vivres. Le général Lyautey et le contre - amiral Rouvier étaient présents à l'embarquement de l'artillerie. Ce matin à 4 heures doit arriver par train spécial un demi escadron de spahis d'Aumale, un matériel d'hôpital de 20) lits et le personnel necessaire fournis par la garnison d'Alger. Le Shamrock les prendra également à son bord et lèvera l'ancre dans la soirée. Blida, 24 août. Le Ministre de la Guerre vient de désigner télégraphiquement les sous - officiers indigènes suivants du 1 " tirailleurs pour faire. partie des cadres de la police marocaine. Reffas, de la 13 compagnie à Blida; Cheffoul, de la 11 compagnie à Cherchell; Habès, de la 18 compagnie à Ferryville; Ghechache, de la 2 compagnie déjà à Casablanca. Ces sous - officiers devront se mettre en route de façon à être vendredi soir à Oran où ils s'embarqueront à destination de Tanger. Blidah, 24 août. Sont arrivés à Blidah, 30 spahis du 1 " régiment, venant de Médeah. Ils se sont joints au train de midi, aux 33 spahis venant d'Aumale. Ce détachement est commandé par le capitaine La Goudure et les lieutenants O.Brien et Taleb, qui partent pour Casablanca, via Oran, completer l'effectif du 4 escadron, du même régiment. Le lieutenant Taleb, est le petit - fils de l'émir Abdelkader. Brillant officier de cavalerie, sorti de Saint - Cyr, il jouit dans le monde musulman d'une très grande autor Aussi, était - il, à la gare, très entouré par une quantite d'Arabes venant respectueusement baiser son burnous. L'annonce de son départ pour Casablanca, où il va combattre les Marocains, a produit une grosse impression parmi les indigenes de la région. Sont également partis: MM. Gautier, pharmacien major de classe, de l'hôpital de Blida, et Vachon, aide - major de 1 " classe, de l'hôpital de Medea, désignés pour le Maroc. La Chambre de Commerce d'Oran a adressé au géneral Drude et à l'amiral Philibert, les télégrammes suivants: Amiral Philibert, Casablanca. Au nom mes collègues Chambre Commerce Oran, vous adresse ainsi qu'à tous vos dévoués collaborateurs bien vives et bien sincères félicitations pour action si rapide et si efficace au Maroc. FRETTE. vice - président. Genéral Drude. Casablanca. Avec la France entière, Chambre Commerce Oran acclame vaillante armee et félicite chaleureusement son héroïque chef pour magnifique conduite de notre belle armee. La Bemme de l'Autre L'oeuvre émouvante de Paul ROUGET, que va publier incessamment l'Echo d'Oran, met en scène le dramatique amour de deux créatures d'élite pour un même homme et le crime monstrueux d'un chirurgien, aveuglé par la passion et la haine. La Femme de l'Autre dont l'intrigue est réellement poignante d'un bout à l'autre, laissera chez nos lecteurs une impression profonde et obtiendra certainement auprès d'eux un grand et légitime succès. DRAME PASSIONNEL Meurtre et sulcide Bel - Abbès, 24 août. Un drame passionnel a mis en émoi hier matin vers 10 heures, le quartier de la place Carnot. Deux détonations provenant d'un débit de boissons à l'enseigne Café de l'Union Sportive attiraient un nombre considérable de curieux. Deux corps gisaient à terre à l'intérieur du débit et des femmes affolées appelaient au secours. Voici ce qui s'était passé : Un ancien propriétaire de Lamoricière, M. Neveu vivait maritalement depuis 6 ans à Oran avec une dame Pérez divorcée. Les ressources du ménage devenant insuflisantes la dame Perez quittait Neveu ces jours derniers et venait haniter chez sa mère qui tient le débit de l'Union Sportive. Neveu conçut de cet abandon un très vif ressentiment et arrivé vendredi soir à Bel - Abbès, il se présentait ce matin dans le débit où son ex - maitresse assise à une table écrivait. Sans dire un mot donnant sans doute libre cours à une colère contenue depuis longtemps, Neveu tirait un revolver bull dog de sa poche l'appuyait sur l'oreille de la femme Pérez et lui logeait une baile dans le crâne. Le projectile traversa la paroi et ressortit dans la bouche. Ensuite Neveu se tirait une balle dans la bouche. Le Procureur de la République. la gendarmerie et le commissaire chef de service, ar rivèrent de suite sur les lieux. La dame Pérez fut pansée à la pharmacie Nicolas, par le docteur Huertas. tandis que le docteur Roussel examinait Neveu, qui, dans un état comateux, fut dirigé d'urgence sur l'hôpital militaire. M. Pillault, juge, faisant fonctions de juge d'instruction, proceda ensuite à une première enquête, en interrogeant chez elle l'autre victime, dont l'état est des plus satisfaisants. Inutile de dire que ce drame, dont les acteurs sont fort connus à Bel - Abbès, a produit une grosse emotion et prêté à des commentaires variés. L'opinion est unanime sur ce point qu'il s'agit d'un drame purement passionnel. Nous avons fait prendre dans la soirée, des nouvelles de l'auteur principal du drame. Sans doute, durant le court trajet qu'il venait de subir, il avait de nouveau perdu connaissance. Le visage souillé de boue et d'éclaboussures de sang, était d'une pâleur cadavé- reuse. Trois profondes entailles dans la poitrine laissaient échapper de minces filets rouges qui se coagulaient sur les vêtements. Vivement le père Bernard se dirigea vers un placard, l'ouvrit et en sortit une chemise de toile, qu'il déchira en morceaux, et se munit d'une paire de ciseaux. Puis, s'agenouillant auprès du blessé , il déboutonna son veston, coupa pour gagner du temps, le gilet et la chemise, et se mit en devoir de panser et de bander la triple blessure. Oh! il devait s'y connaître, le vieillard, dans les soins à donner aux malades, car sa main était légère et délicate en accomcette besogne. entier à son office de chirurgien, il n'avait pas remarqué que tout un paquet de lettres, contenues dans une enveloppe ouverte. s'étaient éparpillées sur le sol. Elles avaient glissé de la poche intérieure du veston que portait le blessé . Et toujours penché sur l'homme qu'il espérait bien arracher à la mort, il murmurait: -Piaies douloureuses, mais non mortelles aucun organe n'est atteint. Pas forts, messieurs Popaul et ses cama ros! Ils connaissent bien mal leur ignoble métier. L'eil fixé sur les traits du blessé , il les étudiait, les détaillait, avec une ardente curiosité , un intérêt passionné . -Un tout jeune homme murmurait - il. FRETTE, Vice - psestdent. L'état du blessé est désespéré et les médecins déclarent qu'il y a très peu de chances de le sauver. La balle perdue dans l'arrièregorge n'a pu être extraite. Nouvelles Locates Le temps. Le ciel est resté couvert jusqu'au soir; vera 6 heures, quelques gros nuages ont crevé et de larges gouttes de pluie sont tombees pendant un cour instant. Thermomètre 25 8 maxima; 16.2 minima; baromètre 759.0 (7 h. matin) et 758.0 (6 h. soir) . Mer belle; vent faible du N. W.; humidité , 81; évaporation, 2.2. On télégraphie de Marseille. - Baromètre, 763; vent N. O. très faible; ciel beau; mer peu agitée. Bulletin météorologique de la côte d'Algérie. - La pression tend à s'affaiblir sur l'Europe occidentale, mais elle baisse plus rapidement dans le Nord. En Algérie et sur la Méditerranée, le baromètre baisse de nouveau faiblement et d'une manière uniforme. Probable: vent faible ou modéré , variable. Fêtes patriotiques. - Le Comité des fêtes projetées au profit des seldats de la colonne expéditionnaire est ainsi constitue: Président, M. Negrel; vice - presidents. MM. Camoin et Bartholomé ; trésorier, M. Heitz; secrétaires. MM. Paul Menca et Louis Chazeray; membres organisateurs, MM. Regina, J. Bentata, H. Dupont, Behr, Bertouy, Lorca, Gouché . Le Comité a adopté le programme d'ensemble suivant: 1 septembre. - Fête sportive aux Arènes ( à 4 heures de l'après midi) . Le soir à 9 heures, à la promenade de Létang, concert; festival Concert au Casino Muni- dansant. 8 septembre. cipal. 12 septembre. Concert populaire sur la Fête hippique sur l'hippo- place d'Armes. 15 septembre. drome de Saint - Eugène. " Ces fêtes seront données sous le patronage des autorités locales, avec le grâcieux concours des musiques militaire et civiles et des Sociétés de la ville. Agrégation d'histoire.- C'est avec plai sir que nous enregistrons le succès remporté par M. Crévelier, professeur d'histoire au Lycee de notre ville, qui vient d'être reçu avec le numero 1 a l'agregation. Nous félici tons doublement le nouveau lauréat qui a demande et obtenu d'être maintenu à son poste d'Oran. Société Générale des Maisons_tamiliales. Nous apprenons que la Societé Generale des Maisons familiales, pour tous genres de constructions à bon marché et avec facilités exceptionnelles, vient d'établir une Succursale à Oran, pour toute l'Oranie. Elle a choisi comme directeur, M. Gariandier, ingenieur architecte, qui a cette occasion installe son bureau rue Général Joubert, n ° 2, et on peut adresser dès aujourd'hui à ce bureau toutes les demandes de renseignements nécessaires. Fêtes du boulevard du Lycée. Aujourd'hui se termine la série des fêtes du boulevard du Lycée. A 4 heures, jeux divers iascrits au programme. A 6 heures, brillant concert par l'Association Artistique, avec le programme suivant: 1. Le Flambart. pas redoublé , 1 audition (F. Boisson) ; 2. Amour et Printemps, valse, 1 audition (Walteufel) ; 3. Martha, fantaisie, 1 audition (Flotow) ; 4. Au Revoir et Merci, polka, 1 audition (Coquelet) ; 5. A la demande générale Punao de Rosas (Chapi) . A 9 heures le Rally Oranais se fera entendre et jouera le fameux morceau à échos et pièces d'artifices. Le soir illumination à l'électricité et bal à grand orchestre sur la magnifique esplanade dont le terrain a été soigneusement nivelé . Toute la journée grand concours de tir. La clôture du concours est fixée au lundi soir 26 courant. Publications de Mariages. Voici la liste des publications de mariages qui seront affichées aujourd'hui à l'Hôtel - de - Ville Bourland Jean Baptiste Marie Georges, médecin aide - major de deuxième classe, et Lucie Marie Antoinette Alice Rose Rocchi- Rocchisani Paul Léopold Charles Edmond, surnuméraire de l'Enregistrement et des Domaines, et Antonia Rosalie Gachet. Balande François Sauveur Edouard, entrepreneur de serrurerie, et Léonie Rose Marie Angèle Dalleau. Negrotto Dominique, pêcheur, et Anneta Sanfilippo. Ben Amou Israël, cocher. et Marie Harfl. Ambrosino Pasqualino Michel, journalier, et Rosario Garcia. Ben Haim Abraham, employé de commerce, et Marie Kaoua. Martinez Jose, jardinier, et Maria Garcia. Gonqui Aaron, marchand de légumes, et Esther Beliichach. Serna José Basilio, camionneur, et Maria Antonia Sanchez. Ollivier Pierre Jean, quartier - maître de 1 classe, patron pilote, et Maria Françoise Rosalie Auffret. Garcia Nicolas. berger, et Vicenta Régidor. Ferreres Jean Reymond Joseph, journalier et Angèle Vietti. Mojica Nicolas, chauffeur au P.-L.-M. , et Anna Maria Dolorès Soto. Ben Sussan Judas, tapissier, et Marie Skénadji. maréchal - ferrant, et Martinez Rose Androver. Antonio, Touati Adolphe Maklout, employé de commerce, et Rachel Mezrahi. Nattero Joseph Emmanuel, tonnelier, et Maria Francisca Martinez. Lopez Antonio Maria Crisanto, jardinier, et Manuela Clotilde Aguilera. Ouazana Judas, employé de commerce, et Anna Sabah. Anton Alfred Antoine, journalier, et Lucie Lliosa. Pérez Tomas, charretier, et Maria del Carmen Lopez. Berenguer Indalicio José . journalier, et Maria Mira. un attelage. La jeune Marie Vesque, âgée de 5 ans, fille de l'agent du 3 arrondissement, détaché aux bains de la plage Sainte - Thérèse, a été victime hier d'un regrettable accident, survenu dans les circonstances suivantes: Vers 11 heures du matin cette enfant s'amusait à l'angie des rues Saint Louis et Bruat, Prise sous Par quel hasard s'est - il trouvé dans ces parages, et comment est - il tombé entre les mains de ces bandits? Ah I s'il en réchappe, il me devra tout de même un fameux cierge! Sans moi il serait à présent à voguer vers Saint - Cloud. Pauvre garçon, qu'il est pale! Il me rappelle Germaine sur son lit de mort! ... Oh! mais c'est bizarre... il a le même front! ... Ah! ça deviendrais - je fou? ... Ne voilàt - il pas que je trouve une ressemblance entre ma pauvre défunte et cet étranger! Un nouveau soupir s'échappa des lèvres crispées de l'inconnu et, cette fois ses yeux s'ouvrirent, se fixèrent un instant sur Bernard puis ils se refermèrent derechef. Mais ce fugitif regard avait fait tressaillir le vieillard. Oh! mon Dieu! ... mon Dieu! les yeux de Germaine! ... les yeux de Germaine! Désireux sans doute de s'arracher à une obsédante pensée, il se leva. - Il faudrait lui donner un cordial, murmura - t - il. Il alla vers son comptoir, y prit un flacon rempli d'eau - de - vie ct en remplit un verre. S'agenouillant de nouveau près de Jacques, il lui souleva la tête et, lui desserrant les dents, fit couler dans sa bouche quelques gouites du réconfortant breuvage. A sa vive stupéfaction il aperçut une faible rougeur monter sur les joues biêmes du malade, la respiration devenait à présent plus régulière, la vio revenait lentement mais sûremnt. Voilà qui est bien, fit Bernard, dans quelques minutes. il aura repris conpais- , sance. en compagnie de deux fillettes de son âge. Etant entièrement à son jeu, elle ne vit pas venir, par la rue Saint - Louie, une lourde charrette attelée de cinq bêtes et chargeo de vingt quintaux de papier. La pente étant très raide en cet endroit, la première bête tiga au tournant; la jeune Marie Veaque pouvant alors se garer, s'engagea sous le deuxième mulet et tout l'attelage serait passé sur elle si le conducteur. M. Esclapez, Emile, n'avait en la présence d'esprit de revenir aussitôt le serre - frein qui put arrêter véhicule avant que l'une des roues atteignit l'enfant. Néanmoins, Marie Vesque, piétinée par les mulets, a été relevée avec une jambe fracturée. Elle a été transportée à l'hôpital par les soins de M. Leschenault, commissaire par intérim du 3 arrondissement qui a ouvert une enquête pour rechercher à qui incombe la responsabilité de cet accident. L'ouverture de la chasse. C'est aujourd'hui, au lever du soleil, que doit s'ouvrir la chasse. Depuis plusieurs jours les nemrods. oranais s'occupent avec fièvre des préparatifs examen minutieux du fusil, confection des cartouches, vérification de la bricoile et du carnier. Depuis le 1 " août, 740 permis ont été délivrés, ce qui porte le nombre de ceux donnés cette année à 992. L'année dernière 1.800 permis avaient été délivrés jusqu'au 31 décembre et 700, pour l'ouverture. Arènes Oranaises Aujourd'hui, à 4 heures 1/2, finale des luttes, Firmin, le jeune champion oranais, se mesurera avec Bouissan, le champion marseillais; Sanchez, un de nos vieux lutteurs, s'alignera avec Giovanni, le champion italien. On dit beaucoup de bon du numéro des Poids lourds et des haitères. Les amateurs de ce sport seront certainement satisfaits. Présidées par M. Bézy, arbitrées par M. Martinez. les luttes seront intéressantes. Et pour finir, deux toros emboulés pour le public. Parfumerie Lorenzy - Palanca. aujourd'hui en 4 page l'annonce de cette importante maison. Articles et prix spéciaux pour la vente en gros aux coiffeurs, merciers, bazars et colporteurs. Oran, 10, boulevard Séguin, rue Général Joubert et Galerie Perez. Voir Le voleur pincé . Le 30 juillet dernier M. Carrié loua pour deux heures, une bicyclette au jeune Orencio Edouard, âge de 16 ans. Celui - ci enfourcha le cheval de fer et ne reparut plus.. Mais ayant abimé une pièce de la machine, Orencio eut la fàcheuse idée de la conduire à l'atelier de réparations de M. Gaudissart, rue de Mostaganem. La bicyclette ayant ete reconnue là par M. Carrie, un agent du 3 arrondissement se posta dans l'atelier et quand Orencio revint en prendre possession, il n'eut plus qu'à lui mettre la main au collet, L'orage d'hier.- De nombreux passants, surpris par l'averse d'hier soir, ont été obli gés de se réfugier dans les couloire des maisons. Tous ceux qui sont entrés dans le corridór où se trouve l'exposition de Schnell, ont profité de cette occasion pour se rendre chez cet artiste - photographe qui leur livrera des photographies irreprochables et à des prix défiant toute concurrence. ww En absence illégale. Hier, après - midi, l'agent Guenoun. de service sur les quais de la Marine, mettait en état d'arrestation un individu, sans ressources ni papiers d'identité , qui prétendait travailler la nuit dans les mines, sur la route de Mers el - Kebir. Conduit devant le chef de la Sûreté et pressé de questions, il a fini par avouer qu'il s'appelait Motinell Jean et qu'il appartenait au 1 Etranger, en garnison à Bel - Abbés. It a quitté cette ville lundi matin, alors qu'il n'y était arrivé que la veille au soir, venant du pénitencier de Bossuet où il avait passé deux ans. Detail à noter: Motinelli Jean avait bénéficié , en raison de sa bonne conduite, d'une liberation anticipée, un mois avant l'achèvement de sa peine. Avis. M. Rémy Davo, aide - pharmacien, a l'honneur d'informer ses amis et connais- Bances d'Oran et de l'intérieur, qu'il est actuellement à la Pharmacie Daumas, rue de Mostaganem, n ° 27, où il se tient à leur disposi- tion. Menus faits.- Mme Bordenave, demeurant 2, rue Aubert, avait conflé quelques vêtements pour les battre à Keliachi ould Bei Kheir. Celui - ci disparut en emportant un veston presque neuf. Il a été arrêté dans la nuit d'hier par la police du 1 " arrondissement. Macia Antoine, âgé de 13 ans. demeurant chez ses parents, rue de Lille, 8, a été mordu au pied droit par un chien appartenant à M. de Bonneville. L'animal sera soumis à l'examen d'un vétérinaire. Un toast. Amis, à nos troupes guerrières. Qui furent au Maroc venger Nos nationaux, levons nos verres Et buvons tous un bon Berger! Une halte rue d'Arzew.- La rue d'Arzew est devenue la promenade préférée des Oranais. Et tous s'arrêtent un instant admirer les superbes agrandissements que Zenou, l'excellent photo du 18. rue d'Arzew, donne comme prime à sa clientèle. Avis très important -M. LAFFARGUE. informe ses nombreux clients qu'à dater du septembre, son salon de coiffure pour hommes, situé , rue d'Arzew. sera transferé a la maison principale, Royal - Salon, 3, boulevard du Lycée, où les meilleurs soins leur seront prodigués et aux mêmes conditions.. 1 Barbe, 0,30. Taille, 0,50. Schampoing pour dame, 2 francs. Salons spéciaux. Fabrique de postiches sur demande. Envoi du Catalogue illustré . Demandez le Chocolat Zürcher MONTREUX (Suisse) Le meilleur des Chocolats fins ETAT - CIVIL NAISSANCES. Blasco Incarnation - Davo Charles François - El Kaim Julie Pouyaud Georgette Adrienné Taraffo Paule Fernande Jeanne - Serradji Safla. Je pourrai alors le placer dans mon lit. De nouveau il se releva pour aller dans l'arrière - boutique y préparer l'humble couchette. Brusquement, il s'arrêta, qu'était cela? Son regard venait de tomber sur les papiers épandus sur le sol. Après une courte hésitation il se baissa et ramassa plusieurs de ces feuillets. Voyons, voyons, cela lui appartient... quel peut - être son nom? J'ai bien le droit, je suppose, de... Il s'interrompit et chancela, pris d'un éblouissement. Le nom de Fabien Daubray, sa propre signature, s'étalait sur le papier! Fiévreusement alors, il examina l'un après l'autre les feuillets jaunis à l'écriture trop connue. -Ah! ça! ai - je le cauchemar? ... ai - je bien vu? ... Les lettres que j'ai autrefois adres sées à Denis Cathelin? Par quel basard... comment se trouventelles ici? ... Et ses yeux hagards s'abaissèrent de nouveau sur le sol. Il aperçut alors une mince feuille couverte d'une écriture contrefaite. Il ramassa le billet et lut: « Si M. le lieutenant Jacques Châtel, de son vrai nom Jacques Daubray désire revoir l'auteur des lettres ci - incluses, qu'il se trouve aujourd'hui dimanche, entre sept et huit heures du soir, le long des berges de la Seine, sur le chemin de halage qui borde la rivière au delà du Point - du - Jour, en face de l'ile Billancourt. a La route sera jugée un peu solitaire, mais Fabien Daubray est en rupture de ban; il se cache, il craint les regards indiscrets, www www DECES. Français Henri Jean - Baptiste, 63 ans Assimilalo Léonore, 8 ans Sandjak Kheira, 17 mois Victoria José , t an Bernabeu Mercédès, 14 mois - Roca Sauveur, 1 an. TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL Le Tribunal correctionnel a tenu hier ma tin une audience de flagrants délits: Le nomme Darmon Moise. boucher, est inculpé d'avoir, le 22 août. frappe, sans motif, avec une cravache la dame Viguier, proprié taire d'un meublé de la rue de l'Aqueduc ct son fils. Pour s'excuser, Darmon prétend qu'il était ivre. Il est condamné à quinze jours de prison. Sanchez Manuel, journalier, poursuivi pour contravention à un arrêté d'expulsion, est condamné à deux mois de prison. " AVIS & COMMUNICATIONS SOCIETES. Association Amicale des Conscrits de la classe 1906. Les membres de cette association devant participer au banquet qui aura lieu aujourd'hui à midi, sont priés d'assister à l'apéritif d'honneur offert bar Noailles, rue d'Arzew, à 11 heures précises par le Comité . Fêtes des places d'Orléans et Nemours. -Ce soir, à 3 heures matinée dansante offerte par le Comité . SPORTS Joyeux - Cycliste Oranais.- Aujourd'hui dimanche, a 2 h. 1/2 de l'après - midi, reunion generale au local, place des Quinconces. Joyeux - Club Oranais. Les équipiers sont priés de se trouver cet après - midi à 3 heures au terrain du Village Delmonte, en vue de participer à l'ouverture de la saison de foot - bali. (Tenue vert et noir) . Idéal - Club Oranais. Réunion générale ce matin à 10 heures. THEATRES, SPECTACLES, CONCERTS (Communiqués) American Kinetograph. - Aujourd'hui dimanche, il y aura des seances l'après midi, a 4 heures et 5 heures, et le soir à 8 h. 3,4 et 9 heures 314. Le programme attirera certainement un très nombreux public, car il abonde en vues variées, amusantes, émouvantes, instructives dont le succès sera considerable. Voici le programme de ces séances: Les Victimes de l'Océan; Menton, (les Jardins, Promenade au bord de la mer) ; Voilà mon Mari! .... (scene ultra comique) ; Mines et Forges de Decazeville; Toto Aéronaute (Ascension dans un ballon improvisé , scène comique) . MUSIQUE DU 2. ZOUAVES Programme du Dimanche 25 août, promenade Létang, de 8 h. 45 à 9 h. 45 du soir.. 1. Marche suédoise. pas redoub. Lachet. 2. Ballet égyptien. Lui zini. 3. (A) Chanson de printemps.... Mendelsshon, 4. (B) Rêve après le bal... Broustet. 5. La Feria, suite espagn. , 1. Los Toros: 2 La Reja: 3 La Zarzuela Lacome. 6. Le Dosir du retour, morceau E. Kuhn. de genre........ Le Chef de musique: P. TOERNIG. Dans le Département (De aos Correspondants particuliers) BEL - ABBES- Le Temps.- Hier, journée grise. Ciel couvert. Température orageuse. Le thermomètre a oscille entre 330 (maximum) et 17 (minimum) . , Le baromètre marquait 722 0 à 7 heures du matin et 721-0 à 5 heures de soir. Direction du vent; N. W. vif, froid. Assez vif dans la nuit. Conseil municipal, Le Conseil municipal de Bel - Abbés se réunira en session ordinaire le samedi 31 août courant. Plusieurs questions importantes d'utilité publique communales seront examinées du rant cette session. Sorciers. On sait les nombreuses et fantastiques manières pour les indigènes ao vivre de la credulite et de la superstition de leurs coreligionnaires en se disant inspirés par Allah ou par les Djinns. Ces sorciers sont ordinairement des nomades qui disparaissent rapidement des locali tés lorsqu'ils y font quelques victimes. Les nommés Chabane, chaouch et Saiiani Amrane, tous deux kabyles originaires de Dra el Mizan ne s'en tireront pas a si bon compte, car ils ont été pincés au milieu de leurs sortilèges par l'avisée Dame Police qui les a déférés a M. le Procureur de la République sous l'inculpation d'escroquerie. Mariage: Soler Etat civil du 24 août. Agustin et Miras Carmen. Décès: Sanchez Maria de las Nieves Ramona, epouse Soriano, 51 ans. TLEMOEN, 24 août. La nuit a été fraiche; ce matin, le brouiliard couvrait Temcen; il s'est dissipé vers huit heures; le ciel est reste nuageux; la temperature de la journée a été lourde; le temps est a l'orage. Vers 3 h. 1/2, orage. forte pluie, vent. Le jeune Mohamed bel Hadj ben Abdelkader, berger, âgé de 11 ans. gardait son troupeau de chèvres dans la montagne des Beni - Mishel, lorsqu'il fut rejoint par trois indigènes de son douar, les nommes Madjidi Abdelmalek. Ferdi ben Ameur ben Zian, et Mahered Abdelkader ould Miloud qui, après avoir attaché l'enfant les mains derrière le dos et lui avoir mis un foulard sur ia bouche, se sont livrés tous trois sur la malheu reuse petite victime à un acte contre nature. Que font à Tiemcen les nombreux gitaaes qui s'y trouvent depuis plus d un mois? De quoi vivent ces gens - la? Les surveillet on seulement? Ainsi que nous l'avons signale, de nombreux vois ou tentatives de vols. sont commis journellement en vilie, dans les maisons. N'y aurait - il pas un certain rapport entre la présence de ces gitanes et les vols? La population a appris avec plaisir le prochain mariage de Miie Paulette Sabatier, la gracieuse jeune fille de notre estime conseiller général M. Germain Sabatier. avec M. Rolland, avocat à Tiaret, flis au distingue conseiller à la Cour d'Appel d'Aiger.. Nous adressons aux fiturs epoux nos meilleurs voeux de bonheur et nos sincères compliments à leurs familles. On recommande surtout au lieutenant Châtel, de son vrai nom Jacques Daubray, de venir seul et de ne mettre personne dans la confidence. a La moindre indiscrétion pourrait ame ner la capture immédiate de son père. a Un ami » . Et tandis que la tête en feu, le coeur bondissant, le vieillard lisait et relisait ces lignes sybilines, Jacques Châtel revenait peu à peu à la vie. Les cuisantes douleurs de ses blessures s'étaient apaisées. Maintenant il éprouvait une étrange sonsation de bien - être, une lassitude et une faiblesse non dépourvues de charme. Il 1 ouvrit les paupières et tourna languissamment son regard autour de lui. Aussitôt, une joie ineffable lui monta au coeur et il sourit. Cette chambre où il se trouvait pour la première fois de sa vie, il la reconnaissait pourtant. Elle lui était si familière qu'il eût pu sans les regarder, détailler tous les meubles, tous les objets qui la garnissaient. Et là - bas, ce vieillard à barbe hirsute, aux cheveux blancs, au front ravagé , à la taille voûtée... Le rêve! ... cette hantise assidue de ses nuits, cette prophétique vision qui tant de fois s'était dressée devant lui en Afrique aux clartés de ses bivouacs, et à Valmont, dans la maison maudite... le cabaret du Franc - Normand! ... Le rève l (A suivre) Robert Feinville sa fête 26 août briliant et nous succès. cours d mai der ployée Guillem Le med, p aperçu depuis veillance nom de etablisse demande rocnin lu patriotes avait ren Moham déferé au MOST -Du lin Bona, at police in vement 9 h. 45. v lise d'urg A digène d'un non plus co med out avait, en Mohame et des Dareur Le voi (près de avaient Piété . L femme v pendant Condu que Ben mandat done un garde - ch AIN T quelque nuel, san faisait c d'un oncl ne préte prunter toyens t parait - il 33 000 fra du soir, bronne, pretexte laissé da réveil, le les poche y était re été prése une infor La habitant chent, a Boyer P graveme pressé d dre à E tion. RELIZ dernière. marocai l'agent l'avait ou hamed b avait déc Poccupat à pleins avait pou command Or ce fort bea tions et c testations été conda sif à 6 m Se A D Fabricant tude de notair Seguin, 3. Le Ma à 10 h en l'étu tère de notaire à même sur V Par Adju Differe sis sur le mune de d'Ain - Tém ment d'Ora JARDIN limité : au l'est, par le fer; et à l' Mise à VIGNE partie du mité : au sud, par M les héritier par un rav Mise a TERRAN environ, le terre de ca de 20 hect moitié (pa de 4 hec lui - même d formant la n 151 et service top Cet immi nord, par 1 Lauque par un ravi; ci - après de un chemia Labio. Mise à TERRAI environ coa de même ni lement des du plan du de même e 53 a. 3 c. (partie sud) 7 a. 7 c. su Cet imm nord, par immédiate par un rav Lauque g au sud (che par un che M. Labio. Mise à p PROPR 77 a. 20 c. plantés en fimité ; do M. Dergy le n 161, sième cold dernier ed et 158 à M. Miso à Facilite Pour plu meats, s'ad notaire à L riera <br>Individus cités dans cet article<br>Nom<br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175949-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Fran%C3%A7ois+Sauveur+Edouard+BALANDE">François Sauveur Edouard BALANDE</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175950-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=L%C3%A9onie+Rose+Marie+Ang%C3%A8le+DALLEAU">Léonie Rose Marie Angèle DALLEAU (Femme)</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175945-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Bourland+Jean+Baptiste+Marie+Georges+ROCCHISANI">Bourland Jean Baptiste Marie Georges ROCCHISANI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175969-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Jean+Reymond+Joseph+FERRERES">Jean Reymond Joseph FERRERES</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175946-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Lucie+Marie+Antoinette+Alice+Rose+ROCCHISANI">Lucie Marie Antoinette Alice Rose ROCCHISANI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175970-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Ang%C3%A8le+VIETTI">Angèle VIETTI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175947-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Paul+L%C3%A9opold+Charles+Edmond+ROCCHISANI">Paul Léopold Charles Edmond ROCCHISANI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175971-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Nicolas+MOJICA">Nicolas MOJICA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175948-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Antonia+Rosalie+GACHET">Antonia Rosalie GACHET</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175972-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Anna+Maria+DOLOR%C3%88S">Anna Maria DOLORÈS</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175973-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Judas+BEN+SUSSAN">Judas BEN SUSSAN</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175974-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Marie+SK%C3%89NADJI">Marie SKÉNADJI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175951-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Dominique+NEGROTTO">Dominique NEGROTTO</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175952-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Anneta+SANFILIPPO">Anneta SANFILIPPO</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175953-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Isra%C3%ABl+BEN+AMOU">Israël BEN AMOU</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175954-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Marie+HARFL">Marie HARFL</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175955-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Pasqualino+Michel+AMBROSINO">Pasqualino Michel AMBROSINO</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175956-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Rosario+GARCIA">Rosario GARCIA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175957-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Abraham+BEN+HAIM">Abraham BEN HAIM</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175958-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Marie+KAOUA">Marie KAOUA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175959-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Jose+MARTINEZ">Jose MARTINEZ</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175960-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Maria+GARCIA">Maria GARCIA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175961-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Aaron+GONQUI">Aaron GONQUI</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175962-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Esther+BELIICHACH">Esther BELIICHACH</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175963-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Jos%C3%A9+Basilio+SERNA">José Basilio SERNA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175964-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Maria+Antonia+SANCHEZ">Maria Antonia SANCHEZ</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175965-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Pierre+Jean+OLLIVIER">Pierre Jean OLLIVIER</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175966-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Maria+Fran%C3%A7oise+ROSALIA">Maria Françoise ROSALIA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175967-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Nicolas+GARCIA">Nicolas GARCIA</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=482175968-&groupId=5ba8ed5fd7619ad196d0aab99755fc54&action=showRecord&recordTitle=Vicenta+R%C3%89GIDOR">Vicenta RÉGIDOR</a> |
| François Sauveur Edouard BALANDE<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Mariage de Balande François Sauveur Edouard et de Mlle Léonie Rose Anton Marie Alfred Angèle Antoine Dalleau.<br>Mariage : 25 août 1907<br>Profession : Entrepreneus de serrurerie<br>Femme : Léonie Rose Anton Marie Alfred Angèle Antoine DALLEAU<br>Thème de l'article : Mariages et Fiançailles (Marriages And Engagements)<br>Journal : Le Libéral<br>Publication : 25 août 1907 - Oran, Oran, Algeria<br>Texte : ...Paul Léopold Charles Edmond, surnuméraire de l'Enregistrement, et Dlle Antonia Rosalie Gachet; <span class="highlight-text">Balande</span> <span class="highlight-text">François</span> <span class="highlight-text">Sauveur</span> <span class="highlight-text">Edouard</span>, entrepreneus de serrurerie, et Dlle Léonie Rose Anton Marie Alfred Angèle Antoine Dalleau, jou; journalier, et Dlle Lucie...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : comme, ainsi que moi, vous l'avez cru, peut - être, jusqu'à ce jour; non: l'idéal c'est d'être colonel suisse > Car, malgré tout, les promenades existent, il faut les inspecter! Mais être colonel suisse! C'est- à - dire, inspecteur de troupes qui n'existent pas! Espérer être à un moment donné comblé d'honneurs, de croix, de dignités, d'honoraires et avoir sous les ordres deux mille cinq hommes que l'on peut passer en revue dans son cabinet en se procurant quelques images d'Epinal. En réalité , se balader, passez - moi le mot (je ne suis pas académicien) de Genève à Saint - Sébastien, d'Annecy à Monte - Carlo. Oh I le rêve, le rêve! REVE DU SULUAI Brisé par la fatigue, courbaturé par le grand air, la circulation activée par la vie nouvelle, le sang aux tempes le soldat, quand vient le soir, n'a qu'une hâte, qu'un désir se mettre au lit. Pour la plupart, paysans besogneux. habitués aux couchettes de varrechs ou de paille de maïs, ouvriers, journaliers, gens sans profession fixe, vivant un peu comme l'oiseau l'hiver des miettes de pain que des doigts prodigues égrènent, faits aux couchettes de rencontre lits de pierres sous les points, de bois sur les bancs, de sable dans les carrières, pour ceux - là , qu'ils sont doux et moelleux, les plumards. On s'y creuse un trou entre les planches relevées, où l'on s'allonge comme en une tombe, la face vers le plafond très haut, plus blanc qu'un rideau et la chaleur la bonne chaleur du lit vous gagne, vous plonge vite dans une agréable vapeur et le sommeil vient d'une main amie vous clore les paupières. Rêve - t - on? On ne le sait, tant la conscience est confuse et les images fragiles, on a comme la sensation vague d'un bien être, d'un lourd repos après une rude fatigue, d'une détente générale du corps comme si chaque membre était tiré doucement; d'un bonheur, comparable à celui d'une bête harrassée I qui trouverait une fraîche litière où coucher son corps. On dort d'un sommeil pesant qu'aucun bruit ne distrait... ov La face stupide, épanouie dans une béatitude d'être satisfait physiquement, où l'âme n'a aucune part. Le visage ne reflète que la bête, la bête heureuse et reposée. Si l'on rêve, ce n'est pas de guerre, de chevauchées, d'assauts furibonds, de coups d'épée dans la masse noire des ennemis où les brèches sont aussitôt comblées, de drapeaux à enlever au péril de la vie, d'exploits héroïques, de citations à l'ordre du jour... , on rêve du faubourg popu leux, tout bourdonnant de moutards qui barbottent dans le ruisseau, tout assourdissant de voitures qui sautent sur le pavé ; on rêve de son sixième parfumé des âcres odeurs des usines, et le soir, de l'haleine pestilentielle de Genevilliers; on rêve de ce qu'on n'a plus et qu'on regrette parce que c'est loin et hors de la portée de la volonté et du désir... On rêve des champs, des moissons, des vendanges, de la eharrue, de Jean et de Martin, aux mufles roux, aux gros yeux noirs frangés de longs cils, aux grenier où l'on dormait le soir, la tête sur le foin, les pieds dans la paille... On rêve de sa chambre bleue, tendue de tapisseries avec, aux murs, de jolies gravures et des visages aimés. Tous rêvent au lendemain avec l'appréhension du coup de clairon et du commandement brutal du caporal: Tout l'mond' sur le pont! > Oh! ces matins d'hiver si maussades où l'on risque un œil par dessus les couvertures pour consulter les vitres fleuries de givre, où le froid vous pénètre, où l'on se roule avec un amer regret une dernière fois dans les draps mottes, veloutés I comme de la chair. Les réveils hideux, brusques qui vous jettent à bas du lit, en chemise, la peau hérissée, les yeux ahuris, sans la force de s'ouvrir, comme blessés par la lumière... La tête tangue, le corps oscille mou et menace de s'abattre sur le lit pour ne plus se redresser. En ces secondes de lutte ou se raccroche à des bribes de rêve pour s'illusionner, on revoit les couchettes des jours heureux, le décor de la chambre tiède où le réveil était lent, sans secousse comme un lev. r de soleil. La chanson natuallament montait dn ann an là . yres et soi - même, on sonnait la VARIETES. diane. Ah! les terribles combats. les discussions traîtresses avec son oreiller qui, si l'on ne craignait la colère des chefs, vous vaincrait. Toutes les nuits les mêmes rêves hantent les soldats, tous les matins se renouvellent les mêmes luttes avec les pareilles défaillances. Ah! ce n'est pas le rêve superbe du peintre où , dans les cieux marchent les bataillons de la vieille garde, où les canons roulent sur les nues comme sur les routes défoncées, où le drapeau claque au vent dans une auréole de fumée, où apparait glorieux, populaire le petit caporal coiffé du bicorne et habillé de la redingote grise, où passe l'aigle d'un gigantesque coup d'aile, tenant dans ses serres la foudre et les éclairs!! ... Paul Saverny. POUR LE MAROC 194 Le Shamrock va quitter Oran aujourd'hui, à 4 heures, emportant à Casablanca de nouveaux contingents. Dans l'après - midi d'hier on a procédé très rapidement et sans accident à l'embarquement de la batterie d'artillerie, détachée du 12. régiment, à Constantine. Les chevaux de la batterie, au nombre de 150, y compris ceux de trait léger, ont été embarqués également. Le Shamrock emporte encore de nombreuses caisses de vivres et de munitions, outils, matériel de guerre et d'hôpital. Il y a environ 1500 obus par pièce. Le soir, les hommes de la batterie sont montés à bord où ils ont passé la nuit. Dans la journée d'aujourd'hui on embarquera 100 spahis. " Parmi les officiers qui prendront place à bord se trouvent le capitaine La Couture et les deux lieutenants O'Brien et Taleb. Egalement MM. Gauthier, pharmacien - major et Vachon, aide - major. Le lieutenant de spahis Taleb, cité plus haut, est l'arrière petit - flls de l'émir Abdelkader. Ses correligionnaires ont pour lui le plus grand respect. C'est un excellent officier qui sort de nos Ecoles. MM. le général Lyautey, ainsi que le contre - amiral Rouvier, ont assisté à l'embarquement pendant une bonne partie de l'après - midi. 100 On nous dit qu'un artilleur aurait été blessé pendant qu'il aidait à manoeuvrer le matériel; nous n'avons pas eu confirmation de ce bruit. En prévision de l'époque où le mauvais temps rendrait l'approvisionnement de Casablanca difficile, l'intendance prépare des vivres pour six mois. de aut TRIBUNE PUBLIQUE Ouled - Ali, le 22 août 1907. M. le Directeur du Libéral, Par une lettre en date du 8 avril dernier, vous avez bien voulu infermer le syndicat de défense des vignobles du département d'Oran que la commune de l'Oued - Imbert dont je fais partie était comprise parmi celles dont la défense était encore possible, en même temps vous lui indiquiez les mesures techniques qu'aurait à prendre le service du phylloxéra pour lutter contre le terrible insecte. Ces mesures ne sont autre chose que les prescriptions de l'article 4 de la loi du 21 Mars 1883 qui ordonnent dès que le phylloxéra est découvert de: I. Dans les vignes malades ou suspectes. 1 ° La destruction par le feu des ceps, tuteurs, échalas, feuilles, sarments et autres objets pouvant servir de véhicule au phylloxera. 2 ° La désinfection du sol. Dans la zone de protection. Le traitement préventif des vignes qui s'y trouvent. Le traitement et la désinfection du sol au moyen du sulfure de carbone doit être fait immédiatement dès que le phylloxéra est découvert; pour empêcher l'évapora tion du sulfure de carbonne, il faut au préalable pilonner le sol très soigneusement. L'incinération par le feu des ceps contaminés a pour but de détruire les phylloxéras qui se trouvent sous l'écorce des souches ou des sarments, le sulfure de earbone employé seul par des injections dans le sol fait périr les phylloxéras se trouvant sur les racines et le cep luimême mais pas les phylloxéras qui se trouvent sous l'écorce, ceux - ci ont encore le loisir d'essaimer dans les vignes voisines. J'ai le regret, Monsieur le Gouverneur, de vous informer que vos sages prescripptions n'ont pas été appliquées utilement dans mon vignoble ni dans ceux de mes voisins dont les vignobles sont à proximité des miens. Je viens, par la présente, vous deman II. der bien instamment de vouloir bien ordonner une enquête sur les faits sui- vants: 1. Depuis la découverte du phylloxéra dans la commune de Oued - Imbert, le traitement préventif dans les zones de protection n'a pas été fait immédiatement dès la découverte du phylloxéra, mais bien après au printemps seulement, et ce, dans tous les vignobles sans exception. 2. L'année dernière, le phylloxéra ayant été découvert dans un de mes vignobles, les ceps contaminés furent détruits par des injections à forte dose de sulfure de carbone, mais ne furent incinérés qu'au printemps dernier. 3 Les ceps trouvés contaminés dans ce vignoble cette année ont été détruits par le sulfure de carbone et ne sont pas encore brûlés par le feu. 4. Cette année aucun traitement préventif dans les zones de protection n'a été fait ni chez moi ni chez aucun de mes voisins. 5 ° Pour finir, je ne me cache pas de le dire, l'agent du service du pylloxéra à Oued - Imbert se fait le rédacteur des pétitions des propriétaires qui demandent à ce que les zones de protection ne soient traitées chez eux qu'après les vendanges. En se faisant le rédacteur, cet agent ne devient - il pas l'instigateur de pareilles fautes et ne devrait - il pas au contraire faire comprendre aux propriétaires qui font de pareilles demandes qu'ils se font eux - mêmes les propagateurs du phylloxéra semant ainsi la ruine chez eux et leurs voisins? Ces agents deviennent coupables et doivent être rendus responsables de leurs agissements lorsque ils n'écoutent pas les doléances des viticulteurs qui, comme moi, les rappelent à leur devoir. J'ose espérer, Monsieur le Gouverneur, que, soucieux de l'intérêt que vous portez à la viticulture menacée, vous voudrez bien ordonner l'enquête que je demande et aussi donner les ordres nécessaires pour que les prescriptions soient appliquées partout sans plus de retard ni atermoiements. Dans cette attente, je suis Monsieur le Gouverneur, votre respectueux serviteur. HENRI BORDENAVE. VENTE DES LIEGES DE REPRODUCTION Récoltés en 1907 A la diligence du Conservateur des Eaux et Forêts d'Oran, il sera procédé , le 23 septembre 1907, à 2 heures du soir, à Oran, Hôtel de la Préfecture, par devant M. le Préfet ou son délégué , à l'intervention des Agents des Eaux et Forêts, en présence du Receveur des Domaines d'Oran, à la vente à l'unité de produits (quintal métrique) , et sans aucune garantie d'épaisseur, de qualité et de quantité , au rabais, des lièges ciaprès désignés, aux conditions du cahier des charges et clauses mentionnées, savoir: Forêt domaniale de M'Silah (Guédara) , 2 lots, poids approximatif, 116 quintaux métriques; Forêt domaniale de Takdempt (Séfalou) , 2 lots, poids approximatif, 315 quintaux métriques; Forêt domaniale de Nesmoth (Aouf) , 2 lots, poids approximatif, 197 quintaux métriques; Forêt domaniale de Zariffet (Zariffet) , 3 lots, poids approximatif, 55 quintaux métriques; Forêt communale des Ouled Messaoud (Séfalou) . 1 lot, poids approximatif, 75 quintaux métriques. Toutes les conditions de la vente sont réglées par le cahier des charges et les clauses spéciales dont on pourra prendre connaissance dans les bureaux de MM. les Agents des Eaux et Forêts à Oran, Tiaret, Mascara et Tlemcen. Pour les versements anticipés sur ceux prescrits par le cahier des charges, escompte de 2 1/2 p. 0/0. (Décision gouvernementale du 30 Novembre 1906 pour les lièges récol tés dans les forêts domaniales; Décision préfectorale du 18 Juillet 1907 pour les lièges récoltés dans les forêts communales) . Les indications ci - dessus sont données à titre de renseignements et n'engagent point l'Etat. L'ordre des lots pourra être interverti. Les Animaux en Justice Un petit ane, dont la malheureuse destinée fut de quitter les bords du Nil pour ceux de la Tamise, a comparu devant le juge du tribunal de Clerkenwell, à Londres, qui, sans tambour ni trompette, l'a condamné à mort. Le pauvre bourricot, que son maître, un Italien immigré , défendit avec éloquence, dut comparaître en personne, le juge voulant se rendre compte si vraiment il était aussi doux et inoffensif que le prétendait son patron. Hélas! l'épreuve tourna à sa confusion, car à peine introduit dans le prétoire, maître Aliboron se mit à ruer des quatre fers et à mordre à droite et à gauche. Les plaintes formulées contre lui par les habitants du quartier étaient donc légitimes. Et le baudet dut être abattu. A ce propos, il est peut - être intéressant de constater qu'il n'est pas rare du tout de voir, dans le Royaune - Uni, des animaux comparaltre en justice, et de rappeler qu'autrefois les condamnations pro- noncées contre des animaux étaient fréquentes. C'est ainsi qu'on 1601, le Parlement condamna une dame Claude de Culaire à être pendue, ainsi que son chien, à une potence. En 1635, les chenilles du diocèse de Vaucluse fut traduites à la barre et condamnées à quitter le territoire. Il en fut de même en 1690 pour les chenilles de l'Auvergne. On ne dit pas si elles obéirent, mais le fait est qu'elles disparurent. Mais cela tient peut - être à ce que pendant le procès, qui dura longtemps, elles étaient devenues papillons? En 1720, un procès fut instruit contre une ânesse, complice de son maître dans une ceuvre abominable. Mais sur les témoignages du prieur et des habitants de la paroisse de Vanvres qui certifièrent que « depuis quatre ans que nous fréquentons (sic) l'ânesse de Jacques Ferron, celle - ci s'est montrée sage et de bonne éonduite... le mattre seul fut condamné . Le 27 Brumaire an II, le tribunal révolutionnaire, présidé par Dumas, eut à juger un chien qui fut condamné à mort: c'était évidemment un chien aristocrate. ob MENUS PROPOS Récemment, dans un congrès médical, un orateur déclara qu'en certains cas il était du devoir du praticien d'abréger l'agonie du patient. A ce propos, j'ai entendu raconter cette histoire d'un officier allemand qui, au Cameroun, accomplit ainsi la rude promesse qu'il avait faite à un ami, frappé à ses côtés. Il avait cependant l'obsession de cette scène atroce, du coup de revolver qu'il avait tiré à bout portant à la tempe de son malheureux camarade refusant ses soins. Rentré en Allemagne, hanté d'inquiétudes, il décrivit minutieusement à un chirurgien célèbre la blessure dont il ne se souvenait que trop. Elle était, lui dit le chirurgien, de celles dont on guérit le plus souvent. ign 1805 -Alors, dit l'officier épouvanté , c'est un meurtre que j'ai commis? -Appelez cela d'un autre mot si vous voulez, monsieur; pour moi, c'est celui dont je me servirais... Humour anglais..ob Au restaurant: Le client.Garçon! impossible de manger ce potage loan Le garçon. Bien, monsieur. (Il emporte l'assiette et revient avec une autre. ) mente insis Le client, après deux minutes d'attente. Garçon! impossible de manger ce potage! Le garçon, furieux, mais toujours poli. Bien, monsieur. (Il remporte le potage et en apporte un autre. ) Le client, toujours calme, mais avec une indignation contenue. Garçon! impossible de manger see potage? Oost Le garçon, rageur. Je vais appeler le patron! Le patron, froid mais énergique. -Monsieur voudrait - il me dire pour quel motif il ne peut pas manger ce potage? Le client, calme et digne. - Je n'ai pas de cuiller! - A TRAVERS ORAN Ephémérides: Aujourd'hui dimanche, St - Louis. Mort de Saint - Louis devant Tunis (1270) . Le temps, 24 août. La journée a été humide, le ciel est resté couvert toute la journée sauf une éclaircie entre midi et une heure. Le soir à 7 heures il est tombé quelques gouttes de pluie en deux ondées successives. Mer calme, vent léger. Au thermomètre 17 ° 26 ° . Fêtes patriotiques. Les organisateurs des fêtes qui seront données à Oran, les 1er, 8, 12, et 15 septembre, sous le patronage des autorités locales et au profit des vaillants petits soldats qui défendent le drapeau de la France et les droits sacrés de la civilisation, se sont réunis à l'Hôtel - de - Ville, hier samedi, à 6 heures du soir, afin de constituer le Comité et d'élaborer un programme d'ensemble. Parmi les personnes qui avaient « daigné répondre à l'appel de M. Paul Négrel, nous remarquons les présidents, professeurs et Comités des sociétés: l'Oranaise, la Concorde, l'Espérance, le Rallye Oranais, Béarn et Gascogne, Motc- Club, C. I. F. A. , etc. , etc.; les représentants du Libéral, du Petit Fanal, de P'Illustration, notre confrère H. Dupont, délégué du T. O. , M. Behr, président de la Musique Civile. Après l'exposé du but essentiellement démocratique et patriotique de ces fêtes, il est procédé à la constitution du Comité d'organisation. Sont élus, président: M. Paul Négrel, représentant; vice - présidents: MM. Camoin, capitaine de réserve, président de l'Espérance; Bartholomé , directeur des Trams, président du Béarn et Gascogne et du Rallye Oranais; trésorier: M. Heitz; secrétaires: MM. Paul Menca, publiciste, et Chazeray, président d'honneur du Club des Joyeusetés; membres organisateurs: MM. Régina, président de la Société Musicale; Bentata, président de la Concorde; Paul Bertouy, vice président de l'Oranaise; Llorca, président du Moto Cycle; Gouchet, président du C. 1. F. A.; Behr, président de la Musique Civile. tué , 16 pro- Le bureau ainsi constitué , le programme est établi de la façon suivante: 1er septembre, Fêtes sportives aux Arènes, à 4 heures de l'après - midi; à 9 heures du soir, Concert - Festival dansant à la promenade Létang. 8 septembre, Grand Concert, au Casino Municipal. o insis LGSYDON 12 septembre, Concert populaire.up 15 septembre, Fêtes hippiques. E Nous sommes assurés, que ces fêtes, placées sous le patronage des autorités locales et possédant le gracieux concours des meilleures Sociétés oranaises, obtiendront le succés bien grand qu'elles méritent par leur ensemble et pour l'oeuvre si humanitaire qu'elles sont chargées d'accomplir. Bien qu'un confrère ait dit que ces fêtes sont inutiles, nous sommes loin d'être de son avis car les Oranais ne sauraient oublier les petits troupiers qui se battent et souffrent à Casablanca. Notre nouveau feuilleton. - Très prochainement nous commencerons la publication de notre nouveau feuilleton. Dans cette oeuvre, due à la plume d'un de nos meilleurs écrivains; nos aimables lectrices et fidèles lecteurs trouveront les situations les plus émouvantes et pathétiques en même temps que des circonstances d'un intérêt palpitant. C'est une oeuvre de haute valeur qui attirera l'attention de tous. anton Chambre de Commerce. La Chambre de Commerce d'Oran a adressé au général Drude et à l'amiral Philibert, les télégrammes suivants: Amiral Philibert, Casablanca. Au nom mes collègues Chambre Commerce Oran, vous adresse ainsi « qu'à tous vos dévoués collaborateurs < bien vives et bien sincères félicitations pour action si rapide et si efficace au a Maroc. soup ka's sure'l ausb FRETTE, vice - président. > a Général Drude, Casablanca.. Avec la France entière Chambra a Commerce Oran acclame vaillante armée et félicite chaleureusement son < héroïque chef pour magnifique conduite de notre belle armée. < FRETTE, vice - président. » Publications de mariages. Bourland Jean Baptiste Marie Georges, médecin aide - major de 2 classe, et Dile Lucie Marie Antoinette Alice Rose Rocchisani; 19 - Jusq Rocchisani Paul Léopold Charles Edmond, surnuméraire de l'Enregistrement, et Dlle Antonia Rosalie Gachet; <span class="highlight-text">Balande</span> <span class="highlight-text">François Sauveur Edouard</span>, entrepreneus de serrurerie, et Dlle Léonie Rose Anton Marie Alfred Angèle Antoine Dalleau, jou; journalier, et Dlle Lucie Lliosa; Ollivier Pierre Jean, patron pilote, et Dlle Marie Françoise Auffret; Conqui Aron et Dlle Esther Bellechach; Berenguer José , journalier, et Dlle Maria Mira; moane Benhaïm Abraham, employé , et Dlle Marie Kenadji; Ben Amou Israël, cocher, et Dlle Marie Harpie; met Serna Jose Basilio, commionneur, et Dlle Maria Antonia Sanchez; Ferreres Jean Ramon Jacques, journa lier, et Dlle Angèle Vietti; Garcia Nicolas, berger, et Dlle Vicenta Régidor; Négrotto Dominique, pêcheur, et Dlle Anneta Sanfilippo; 91 Ambrosino Pasqualino, journalier, et Dlle Rosario Garcia; Martinez José , jardinier, et Dlle Maria Garcia: Mojica Nicolas, chauffeur au P.-L.-M. , Dlle Anna Maria Dolorès Sotto; Martinez Antoine, maréchal - ferrant, et Dlle Rose Androver; Touati Adolphe Maklouf, employé , et Dlle Rachel Mezrahi; Nattero Joseph Emmanuel, tonnelier, et Dlle Maria Francisca Martinez; Lopez Antoine, jardinier, et Dlle Manuela Clotilde Aguilera; Ingles Pérez Thomas, charretier, et Dile Maria del Carmen Lopez; Ouazana Judas, employé de commerce, et Dlle Anna Sabah. Ecole libre de Notre - Dame d'Oran. La rentrée de l'Ecole libre de Notre - Dame d'Oran, faubourg Saint- Eugène, est fixée au lundi 16 septembre prochain, <br>Individus cités dans cet article<br>Nom<br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=453899891-&groupId=bc4396a627486084df5705e664aa32a1&action=showRecord&recordTitle=Fran%C3%A7ois+Sauveur+Edouard+BALANDE">François Sauveur Edouard BALANDE</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=453899892-&groupId=bc4396a627486084df5705e664aa32a1&action=showRecord&recordTitle=L%C3%A9onie+Rose+Anton+Marie+Alfred+Ang%C3%A8le+Antoine+DALLEAU">Léonie Rose Anton Marie Alfred Angèle Antoine DALLEAU (Femme)</a> |
| François BALANDE<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Mariage de M. François Balande et Mlle Léonie Dalleau le 23 septembre 1907.<br>Mariage : Église d'Eckmalh, Carnet, Oran, Algeria <br>Femme : Léonie DALLEAU<br>Thème de l'article : Mariages et Fiançailles (Marriages And Engagements)<br>Journal : Le Petit Oranais<br>Publication : 14 sept 1907 - Oran, Oran, Algeria<br>Texte : ...crispum pirranum » vendu à Londres, en mars 1906, pour 28.750 fr. CARNET. On nous fait part du prochain mariage de M. <span class="highlight-text">François</span> <span class="highlight-text">Balande</span>, le fils de l'industriel bien connu, avec la toute charmante Mile Léonie Dalleau. La bénédiction nuptiale leur sera donnée en...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : Vingt - sixième Année. - 3' Série. - N. 4967 Le Petit Oranais PETIT AFRICAIN COLON ORANAIS - Organe de la Démocratie, paraissant les MARDI, JEUDI et SAMEDI ANNONCES: La ligne légale O. 18, diverses O. 35, réclame 0. 50, faits divers 1 franc. Les annonces sont reçues dans nos bureaux et dans les principales agences. On traite à forfait pour les insertions locales. César Trouin ABONNEMENTS: et l'Antimilitarisme Notre ami César Trouin, interrogé par un rédacteur de l'Echo de Paris sur la rupture des radicaux' avec les socialistes unifiés a fait d'importantes dé larations; elles viennent trop à l'appui de la thèse que nous avons maintes fois exposée dans ce journal, pour que nous ne les reproduisions pas avec plaisir. César Trouin déclare que dès les élections de 1906, il s'est nettement séparé des socialistes unifiés qui, en aucun cas, n'ont observé la discipline républicaine. Et il ajoute que la majorité républicaine de la Chambre est assez forte pour accomplir les réformes normales demandées par le prolétariat. Nous applaudissons à ce langage; César Trouin a raison de répudier toute solidarité avec des hommes qui prêchent la désertion et nient la patrie, Nous reproduisons d'autre part, quelques passages des discours éloquents prononcés parMM.Joseph Reinachet Thomson à Cavaillon, devant le buste de Gambetta; ils méritent d'être lus avec attention car tous les républicains pourront y trouver la formule intangible qui doit dicter la conduite des chefs de notre parti. Cette formule César Trouin, l'affirme avec le courage et la belle cra- nerie que nous lui connaissons tous, et nous l'en félicitons bien sincèrement. Il n'est pas nécessaire d'être anti - patriote pour réclamer la réalisation des réformes demandées par la classe ouvrières et ce n'est pas quand on aura planté le drapeau de la France dans le fumier, qu'on aura fait faire un pas à la question sociale. Les élus républicains ne sauraient s'arrêter à de vaines formules et la politique de surenchère ne les détournera pas de leur chemin; ils veulent accomplir leur tâche sans faire de concessions à leur conscience et leur conscience leur dit que nier la Patrie, c'est se suicider soi - même. Nous rapprochons le fier langage de César Trouin des paroles impies prononcées le même jour par M. Gustave Hervé dans la salle des Sociétés Savantes: Nous détestons la patrie, a - t - il dit, et nous ne donnerons pas un centimètre de notre peau pour elle. Puis il a ajouté : « Puisque nous n'avons pas d'armes pour aller nous mêmes défendre les marocains crions assez fort pour que les soldats mercenaires qui marchent làbas, sachent que nous n'avons pas plus de pitié pour eux que pour les escarpes... Quand un homme en arrive à pouvoir, devant 1500 auditeurs, tenir un pareil langage sans soule- ver une seule protestation, quand Le PETIT ORANAIS est désigné pour la publication des annonces légales et judiciaires en Français, Arabe, Hébreu, ete. Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus il peut prêcher la révolte sans que le Gouvernement lui mette la main au collet, le devoir de tous les gens sensés est de s'élever contre ces sophismes démoralisateurs; le devoir des républicains est de se mettre en travers de cette propagande dissolvante qui, si elle pre. nait corps, serait la perte de la République elle - même. Aussi tous nos lecteurs approuveront - ils le député d'Oran pour son attitude nette et loyale. Ce ne sont pas les évènements des récents Congrès de Nancy et de Stuttgart, qui pourront le faire chauger d'opinion, a - t - il dit, bien au contraire... C'est là une promessse réconfortante, qui nous console un peu des imprécations d'Hervé . Bravo César. Emile RENAUDIN. J'ai reçu hier la visite d'un boucher d'Oran qui m'a demandé le concours du Petit Oranais pour exposer ses doléances. J'enregistre sa réclamation, car elle me paraît fondee. On sait que le Gouverneur Général, dans le but de protéger l'élevage algérien, a pris un décret interdisant l'abattage des brebis pleines; cette mesure avait été maintes fois réc'amée par les assemblées algériennes; conseils municipaux, conseils généraux, chambres d'agriculture, délégations financières, etc. , et nous savons trop combien. elle est juste pour ne pas l'approuver. Les bouchers, cependant, n'apprécièrent pas tous la décision gubernatoriale, et, à Oran notamment, de nombreux procès - verbaux furent dressés contre les contreve ants. Or il parait que c'est da moins ce qu'affirme le boucher dont j'ai reçu la visite -si à l'abattoir d'Oran on se montre d'une sévérité excessive et on applique à la lettre la circulaire du gouverneur, il n'en est pas de même dans les autres abattoirs du département où on ne se prive pas d'abattre. des brebis pleines. Aucune surveillance n'y est exercée. C'est contre cette situation que les bouchers d'Oran protestent, car, disentils, si dans l'intérieur on tue des brebis. pleines, pourquoi n'en ferions - nous pas de même ici, à Oran! Et il faut reconnaitre que leur raisonnement ne manque pas de logique. Ils veulent bien s'incliner devant la loi, mais ils pensent que la loi est faite pour tous et qu'elle doit être appliquée à tous. N'est - ce pas aussi l'avis de M. le Gouverneur? P. O. ENCORE LES FÊTES La lettre que le Petit Oranais a publiée dans son dernier numéro au sujet de l'organisation d'un Comité permanent des Fêtes est fortement commen- tée. Un commerçant me disait hier: - J'approuve fort cette idée, mais le projet de votre lecteur est irréalisable à Oran. La politique a tué toutes les initiatives. Votre collaborateur occasionnel a rappelé l'insistance qu'il avait fallu déployer auprès de M. de Rochefort pour qu'il acceptât de présider aux Fêtes organisées en l'honneur de l'escadre. Qui donc osera prendre l'initiative de créer ce Comité ? Quel homme osera convoquer toutes les bonnes volontés? S'il est queique peu aimant de sa tranquillité , il aura peur des cancans, des propos tendancieux Rédaction et administration: 11, rue de la Bastille Directeur: E. RENAUDIN qu'on ne manquera pas de tenir sur son compte. Car on recherchera quelles noires ambitions son coeur peut cacher, car on lui reprochera ses amitiés, et quoiqu'il ne le veuille pas, on le traitera d'homme politique passé , présent et à venir. Un ami de son côté m'a dit: -La création d'un Comité permanent, c'est l'attribution de nouveaux titres, de nouvelles distinctions, c'est aussi arrêter toutes les initiatives courageuses, tous les dévouements subitement dévoilés. C'est un bureau à créer et par conséquent un président à élire et pour combien de temps? C'est toute une Société à organiser, Société des Fêtes, qui une fois montée vivra paisiblement dans sa routine de Société , écartant toutes les bonnes volontés, qui n'auront pas reçu la consécration dans son sein; enfin qui fera des Fêtes tous les jours ou n'en fera jamais. Enfin, quelqu'un m'a dit encore: - Vouloir écarter la politique c'est folie. Tous les partis politiques oranais voudront prédominer dans un Comité permanent et rien n'empêchera cela. Eh bien, mes amis ont tort. Les divers Comités des Fêtes qui se sont créés à Oran ont su se dégager, la plupart du temps, de toutes velléités politiques et les politiciens qui en ont fait partie ne se sont préoccupés que du succès des fêtes qu'ils organisaient. J'en veux pour preuve les réjouissances organisées l'an dernier. Les organisateurs des Concours de Gymnastique et de Musique n'ont eu que l'ambition de réussir et le succès de ces manifestations d'art et de sport ont été leur seule joie. Qui prendra l'initiative de créer cel Comité , dites - vous? Le maire d'Oran tout simplement. Et ne souriez pas et ne dites pas que voilà de la politique. Non, le maire n'a qu'à convoquer, pour un jour prochain, tous les présidents de Sociétés, tous les directeurs de journaux, tous les directeurs des Compagnies de navigation, de transport, ainsi que les directeurs de la Cie du Gaz, de la Cie des Trams, etc. Qu'il fasse paraitre, en outre, dans tous les journaux, un communiqué invitant les commerçants, les industriels, bref les citoyens dévoués à participer à l'organisation du Comité des Fêtes et qu'il les prie d'assister à la réunion. Et ce jour - là , le Maire exposera la nécessité d'organiser un Comité des Fètes, puis il se retirera et, hors de toutes préoccupations politiques se créera ce Comité . Elu dans ces conditions, le Bureau ne pourra être critiqué par personne. De plus, il n'y aura qu'à déclarer qu'il est renouvelable tous les ans et n'est pas rééligible deux années de suite. Des Commissions seront créées, le travail sera réparti entre chacune et la prédominance d'un seul étant écarté , ce Comité formera une véritable entité . Enfin, et contrairement à l'avis de mon troisième ami, les initiatives individuelles pourront naître plus facilement. Chacun saura à qui s'adresser soit pour imaginer des réjouissances soit pour soumettre des projets. Il ne faut pas oublier, d'autre part, que les citoyens dévoués ne sont pas légion et que depuis une dizaine d'années, que je vois des fêtes à Oran, ce sont presque toujours les mêmes personnes qui les organisent. CINQ Centimes Je n'aperçois donc pas quelles raisons pourraient les empêcher de s'organiser en Comité permanet. Enfin est - il utile de répéter ici les arguments invoqués dans la lettre de notre correspondant Toute la population sait trop bien où est son intér t l Je n'insiste donc pas et j'espère que les convocations vont être bientôt lancées, Nous ne ferons en cela que suivre l'exemple de toutes les grandes villes de France, toutes les stations balnéaires et d'hivernage où de pareils Comités existent. JEAN - JACQUES. Echos ous avons reçu la visite de notre ami Edmond Huet, ancien rédacteur à l'Echo d'Oran, actuellement conseiller de préfecture à Chartres. C'est avec plaisir que nous avons revu notre ancien confrère; républicain éprouvé , journaliste p.obe et honnête, il honorait notre profession et son départ a été vivement regretté de tous ceux qui l'avaient appro ché . M. Huet, qui a apporté dans l'administration les qualités de droiture que nous lui avons connues dans la presse, a déjà été remarqué de ses chefs et le Gouvernement songerait, parait - il, à lui confier une souspréfecture. Nous le souhaitons vivement. ui donc disait qu'ils n'en ont pas en Angle- terre? Le refrain pompier a menti. Tout comme Paris, Londres va connaitre, si ça continue, les douceurs d'une grève des boulangers et il devra s'habituer à perdre le goût de pain. On s'y fait à la longue. Les mitrons londoniens viennent de présenter aux patrons un programme de revendications catégorique. Ils se plaignent de travailler environ 90 heures par semaine pour moins de 28 shillings. Des meetings ont eu lieu; l'union corporative est chose à peu près décidée et l'on prévoit la grève, en cas de résistance, en novembre. Les principales réclamations des ouvriers comprennent un salaire minimum de 30 shillings par semaine (37 fr. 50) , la journée de huit heures et l'abolition du travail de nuit. t ou assez bataillé contre le système inhumain de la retenue du douzième sur le traitement des fonctionnaires débutante, qui ont précisément le plus de difficulté à boucler leur budget? Citons, à ce propos, l'excellente et démocratique mesure prise par la municipalité de Levallois - Perret. Elle a décidé le remboursement à ses employés du douzième versé par eux à la caisse des retraites. sait que l'Institut Pasteur a reçu de feu Osiris, le mécène bien connu, un legs qui s'élève à plusieurs millions. Ces libéralités posthumes viennent fort à point, car elles vont permettre de poursuivre des expériences fort coûteuses, pour la plupart. En particu lier, l'Institut Paste ur pourra détacher de jeunes médecins dans nos diverses colonies pour y étudier les maladies exotiques encore mal définies qui déciment nos populations indigènes. Mais un obstacle imprévu vient de surgir les liquidateurs de la succession Osiris déclarent que de longs mois - peut- être des années leur seront nécessaires pour parachever leurs opérations. Et l'Institu, ayant tout récemment besoin de subsides, on lui refusa net toute avance « La foorme, messieurs la foòrme » . Et voilà comment d'importants travaux scientifiques resteront en suspens. Tout s'en va. C'est désespérant. S'il n'y avait que les vieilles idées, les vieux usages, les vieilles lunes, passe encore! Mais il France et Algérie... 12 franos par an 16 Etranger...... On s'abonne sans frais dans tous les bureaux de postes. Les abonnements partent du 1 et 15 de chaque mois et sont payables d'avance. y a aussi les sangsues. Certes, grand nombre de nos contemporains s'en réjouiront. Plus de sangsues, c'est - à - dire plus de gens cramponnants, plus d'ennuyeux! Mais il ne s'agit pas de ceux - là . Il s'agit de ces petites bêtes bienfaisantes, voraces, qui allégeaient l'humanité souffrante d'une partie de ses maux. Les sangsues se retirent dignement de la circulation puisqu'elles sentent leur règne fini. E les sont victimes des progrès de la science. Les sangsues deviennent de plus en plus rares. Le temps heureux n'est plus où on les voyait à la devanture des pharmacies serpentant dans l'eau trouble des bocaux. L'industrie des sangsues devient actuellement en France un pénible souvenir: elle fat, d'ailleurs, d'un si maigre profit... dans ne saurait l'histoire rien de trouver l'horticulture de comparable, à la folie de l'orchidée qui s'est révélée aujourd'hui auprès des fleuristes et des horticulteurs en général. Cette rage de l'orchidée n'a été surpassée, je crois, que par celle de la tulipe de Hollande. Il y a cinquante ans, l'orchidée n'avait pas attiré l'attention des collectionneurs et du grand public; aussi, peu d'espèces étaient alors cultivées. Toutefois, on comprend que la folie de l'orchidée se soit emparée des amateurs de fleurs; les orchidées sont tellement merveilleuses. Elles ont tout d'abord des habitudes qui leur sont spéciales. Elles aiment & pousser de côté et d'autre, dans les coins les plus bizarres et dans des conditions tout à fait différentes. Leur floraison dépasse simplement tout ce que l'imagination peut rêver. Il y en a de beauté extraordinaire et d'autres aux formes grotesques. Si l'orchidée est devenue très en faveur, elle le doit beaucoup à ce qu'elle est réputée pour être de culture plutôt difficile. Le record du prix pour une orchidée fut atteint par un « odontoglossum crispum pirranum » vendu à Londres, en mars 1906, pour 28.750 fr. CARNET. On nous fait part du prochain mariage de M. François Balande, le fils de l'industriel bien connu, avec la toute charmante Mile Léonie Dalleau. La bénédiction nuptiale leur sera donnée en l'église d'Eckmalh, le lundi 23 septembre, à 5 heures du soir. Aux deux honorables familles qui s'unissent, toutes nos félicitations et nos meilleurs voeux pour les futurs époux. Nationalistes! De M. ANDRE SUARES, dans la GRANDE REVUE du 10 septembre, ce portrait des Nationalistes: Nationalistes: parti des fils de famille. Ils héritent, ils ne se lassent pas d'hériter; ils comptent et recomptent le trésor des siècles; ils estiment imprudemment qu'il leur est dû . Ils n'y ajoutent pas une once, pas un liard. De quoi ils s'enorgueillissent. Ce trésor ne serait fait que de pièces fausses, si le passé n'avait été fait que d'hommes comme eux. Cette superbe de l'héritage est peut - étre la plus vaine de toutes: bien plus d'amourpropre que d'amour.. Ces vampires élèvent leurs enfants à mépriser ceux qu'ils haïssent. Ils vont jusque - là . Cultiver le mépris dans un coeur d'enfant! Depuis cent vingt ans, ils vivent sur les biens nationaux. Et leurs saluts, leurs hommages, leur génuflexions devant les émigrés sont tout ce qu'ils leur rendent. L'homme qui hait, voilà tout un parti! Ils aboient, c'est leur musique; ils mordent et ils disent que c'est le génie de la France. Samedi 14 Septembre 1907. <br>Individus cités dans cet article<br>Nom<br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=669385920-&groupId=f5d27b6d67b723b3ae57f822d3a6d5ad&action=showRecord&recordTitle=Fran%C3%A7ois+BALANDE">François BALANDE</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=669385921-&groupId=f5d27b6d67b723b3ae57f822d3a6d5ad&action=showRecord&recordTitle=L%C3%A9onie+DALLEAU">Léonie DALLEAU (Femme)</a> |
| François Sauveur Edouard BALANDE |
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