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Deseck Henri Louis
    Arbre d'ascendance     Chronogramme
    Père : Deseck Henricus Joannes (Hendrik Jan) (1829 - 1878) (Age à la naissance de l'enfant : 43 ans)
    Mère : Deswarte Maria Ludovica (Marie Louisa) (1835 - 1878) (Age à la naissance de l'enfant : 36 ans)
    Frères/Soeurs :
       Deseck Clementia Ludovica (Clémence) (1859 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1918 France - 59 Nord - Lille 59350)
       Deseck Louis Henri (1860 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1919 Belgique - BRS Bruxelles - Schaerbeek 1030)
       Deseck Camilus Renatus (Camille René) (1862 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620)
       Deseck Maria Ludovica (Marie) (1864 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1944 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Handzame 8610)
       Deseck Arthur Renatus (1865 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1926)
       Deseck Ludovica Pelagia Ionna (Louise Pélagie Jeanne) (1867 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1940 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620)
       Deseck Petrus Henricus (Pieter) (1868 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1932 Belgique - BRS Bruxelles - Schaerbeek 1030)
       Deseck Ludovicus (1869 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620)
       Deseck Henricus Ludovicus (1871 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1871 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620)
       Deseck Zoé Maria Antonia (1874 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - 1962 Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620)
    Naissance :
          Date : 4 novembre 1872
          Lieu : Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620
    naturalisation :
          Date : 8 avril 1899 (26 ans)
          Age : 26
    Source : S500747
          Degré de confiance à accorder à l'information : 4
          Donnée :
                Date : 10 mai 1899 (26 ans)
                Texte exact provenant d'un document original :
Henri-Louis DESECK<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Réintégration de Henri-Louis Deseck comme français.<br>Naissance : 12 nov 1872  Nieuport, Belgique <br>Résidence : 10 mai 1899  Oran, Algeria <br>Profession : Soldat au 1er régiment étranger<br>Affiliations : Community - 1er régiment étranger<br>Thème de l'article : Actualités locales (Local News)<br>Journal : Le Mobacher<br>Publication : 10 mai 1899 - Algiers, Algiers, Algeria<br>Texte : ...Tunisien........ Bone-Guelma. Alger Imprimerie P. Fontana et C, rue d'Orléans, 29. LE MOBACHER DIVISION D'ORAN <span class="highlight-text">Deseck</span> (<span class="highlight-text">Henri-Louis</span>), soldat au 1er régiment étranger, né le 12 novembre 1872 à Nieuport (Belgique). Est réintégrée dans la qualité de...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : NATURALISATIONS Par décret en date du 1er avril 1899, contresigné par M. le garde des sceaux, ministre de la justice et rendu en conformité du sénatusconsulte du 14 juillet 1865, ont été naturalisés français les étrangers dont les noms suivent: DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE Deluche (Louis) , propriétaire, né de parents Suisses, le 14 août 1858, à Khalfoun (commune de Sétif, Constantine) , demeurant à St - Arnaud. DIVISION D'ORAN Magotte (Jean - Henri) , soldat au 2 régiment étranger, né le 4 novembre 1870 à Seraing (Belgique) . Bajona (Henri) , soldat au 1er régiment étranger, né le 8 juin 1864 à Salonique (Turquie) . Boehler (Joseph) , soldat au 1er régiment étranger, né le 17 février 1864 à Strasbourg (Alsace- Lorraine) , Mercklé (Georges) , soldat au régiment étranger, né le 7 août 1877 à Philipsbourg (Alsace - Lorraine) . Muller (Pierre) , soldat au 4 régiment étranger, né le 17 août 1862 à Plastroff (Alsace- Lorraine) . Kriener (Georges - Emile) , soldat au 2 régiment étranger, né le 17 janvier 1874 à Strasbourg (Alsace - Lorraine) . Gilg (Jacques) , soldat au 2 régiment étranger, né le 25 novembre 1877 à Muttersholz (Alsace- Lorraine) . Schloz (Christian - Wilhelm) , soldat au 2 régiment étranger, né le 1er mai 1873 à Hochdorf (Wurtemberg) . Par décret en date du 8 avril 1899, contresigné par M. le garde des sceaux, ministre de la justice, et rendu en conformité du sénatusconsulte du 14 juillet 1865, ont été naturalisés français les étrangers dont les noms suivent: DÉPARTEMENT D'ALGER. Melis (Pierre - Toussaint) , menuisier, né de parents espagnols, le 2 novembre 1853 à Alger, demeurant à Alger. Andreu (Catherine) , femme Melis, née le 20 mars 1851 à Mahon (Iles - Baléares, Espagne) , demeurant à Alger. DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE Pujol (Gil - Joseph - Michel) , cantonnier, né le 31 août 1861 à Saint - Clément - Sacebas (Espagne) , demeurant à N'Gaous (commune mixte des Ouled Soltan) . Ivorra (Josephine) , femme Pujol, née de parents espagnols le 9 décembre 1869 à Blida (Alger) , demeurant à N'Gaous (commune mixte des Ouled Soltan) . Dyan (Mardochée) , bijoutier, né à Tunis (Tunisie) , le 14 novembre 1865, demeurant à Bône. algériens et tunisiens Bulletin comparatif des recettes des chemins de fer 15 semaine. Du 9 au 15 Avril 1899. DIFFERENCE DIFFERENCE RECETTES RECETTES DE LA SEMAINE à partir DU 1 JANVIBK sur sur 1898 RECETTES BRUTES en faveur de KILOMETRES exploités 1899 RECETTES BRUTES en faveur de kilomètres exploités LIGNES COMPAGNIES par RECETTES RECETTES par 1899 1898 1898 1899 1898 1899 brutes KIL. KIL. brutes fr. 2.224.000 1.618.000 606.000 435.000 340.000 95.000 1.647.827 1.432.841 214.986 fr. fr. tr. fr. tr. fr. Ir. Ir. tr 124.000l 37.000 20.000 291 377 39.000 448 426 426 87 161.000 Alger à Oran... Paris - Lyon Méditerranée. 248 87 19.000 Philippeville à Constantine. 40.539 898 133.790 149 898 93.251 104 1 Ensemble du réseau Est - Algérien 868.216 262.660 1.130.876 18.507 54.701 125 436 73.208 168 --- - 436 Réseau Algérien....... Bone - Guelma. 400.324 14.076 540.400 6 176 165 25.078 152 B 31.254 206 152 Ste - Barbe - du - Tiélat à Crampel (Raz - el - Ma) 31.135 96.604 127.739 2.966 6.595 82 9.561 80 119 80 5.295 Oran à Ain - Témouchent. 92.529 97.824 1.363 6.032 94 64 7.395 116 64 123.395 31.362 Ouest - Algérien. Tabia à Tlemcen. 154.757 3.217 8.372 100 84 138 84 11.589 Blida à Berrouaghia. 431.252 65.808 497.060 8.851 22.702 106 214 31.553 147 214 254 Arzew à Kralfallah.. 111.563 111.817 1.304 4.060 29 138 38 138 5.364 7.631 Krallallah à Méchéria... 18.192 55.823 710 1.042 10 102 17 1.752 102 Franco - Algérienne Méchéria à Ain - Sefra. 27.460 14.816 12.644 288 101 1.213 12 125 12 1.501 44.291 Thizi à Mascara... Mostaganem A Tiaret... 107.410 151.701 1.779 8.270 41 202 10.049 50 202 4.785 14.059 18.844 985.141 17 1.007 31 33 31 1.024 33 I Bône à Ain - Mokra.. Mckta - el Hadid 666.889 318.252 15.144 95 52.891 68.035 106 559 644 Réseau Tunisien........ Bone - Guelma. Alger Imprimerie P. Fontana et C, rue d'Orléans, 29. LE MOBACHER DIVISION D'ORAN <span class="highlight-text">Deseck</span> (Henri - Louis) , soldat au 1er régiment étranger, né le 12 novembre 1872 à Nieuport (Belgique) . Est réintégrée dans la qualité de française, par application de l'article 18 du code civil: DÉPARTEMENT D'ALGER Grienenberger (Françoise) , cuisinière, née le 4 avril 1859 à Heiwiller (Alsace - Lorraine) , demeurant à Alger. Est admis à jouir des droits de citoyen fran- çais: DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE Lajami (Ali ben Mohammed) , né le 7 avril 1873 à Bône (Constantine) , demeurant à Bône. NATIONALE D'ÉPARGNE Tableau des opérations effectuées en Algérie pendant le mois de Mars 1899. CAISSE EXCEDENT NOMBRE DE DEPOSANTS MONTANT des NOMBRE des MONTANT des MOIS Nouveaux nouveaux des des Anciens REMBOURSEMENTS REMBOURSEMENTS ISEMENTS REMBOURSEMENTS VERSEMENTS fr. fr. 248.934 195.473 tr. 771.067 707.549 fr. 4.200 4.259 10.159 1.513 1.020.001 9.721 1.974 903.022 1899. Mars...... 1898.. 53.461 63.518 116.979 438 Augmentation... Diminution.. 59 461 11.784 2.166.974 11.832 1.965.894 838.568 1899.32.457 5.376 3.005.542 1898.28.639 4.931 1.790.922 Trois premiers mois... 825.028 201.080 445 214.620 3.818 Augmentation. Diminution.. 13.540 48 at comparatif des recouvrements effectués en Algérie à la fin du mois de Mars des années 1898-1 DIFFERENCES RECOUVREMENTS pour l'année 1899 du mois de Mars 1899 NUMEROS DESIGNATION DES PRODUITS des En moins En plus 1898 1899 ARTICLES fr. 1.702 fr. 245.669 fr. 247.371 Produits postaux... 1 14.931 106.185 121.116 Produits télégraphiques. 2 2.304 3.193 5.497 Produits téléphoniques... 3 18.937 355.047 373.984 Totaux du mois de mars.... 30.980 648.835 679.815 Mois antérieurs... 49.917 1.003.882 1.053.799 Totaux généraux.... PARTIE NON OFFICIELLE POSTES ET TÉLÉGRAPHES ET TELEGRAPHES POS TES 1899.
    Source : S500747
          Degré de confiance à accorder à l'information : 4
          Donnée :
                Date : 6 juillet 1909 (36 ans)
                Texte exact provenant d'un document original :
Henri DESECK<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Mariage de Mille Montels Emilie et M. Deseck Henri.<br>Mariage : 5 juillet 1909  Bel-Abbes, Algeria <br>Profession : Adjudant au 1er Etranger<br>Femme : Emilie MONTELS<br>Thème de l'article : Mariages et Fiançailles (Marriages And Engagements)<br>Journal : L'Écho d'Oran<br>Publication : 6 juillet 1909 - Oran, Oran, Algeria<br>Texte : ...Bel Abbésienne. m Ce soir ont été célébrés les mariages de deux charmantes bel-abbésiennes: Mille Montels Emilie, avec M. <span class="highlight-text">Deseck</span> <span class="highlight-text">Henri</span>, adjudant au 1er Etranger, et Mlle Granier Louise, avec M. Fournier Augustin, commis des Postes et Télégraphes. Nous adressons aux...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : Grosjean, Compagnon, Beffeyts, Cousinler, Cornu, Bazet. Ont été admis aux épreuves orales du concours d'admission à l'Ecole Normale d'Alger Bouzaréa: MM. Ackin, Alvizet, Amar, Andrieu, Ballaguy. Bouzereau, Deyme et Garroux, Les prix au Lycée. La distribution solen. nelle des prix aux élèves du Lycée aura lieu le dimanche 11 courant, à 4 heures et demie, dans une des cours de l'établissement, sous la présidence de M. Lerebourg, préfet. m Retour de la Musique Civile » . Le dé part de Valence ayant subi quelque retard, de Vicente Salinas, ramenant la Musique Civile, n'arrivera à Oran que vers 8 heures ce matin. Les fêtes de Saint - Eugane. La deuxième Journée des fêtes organisées à Saint - Eugène avait attiré hier dans ce faubourg une nombreuse affluence et le grand bal champêtre du soir a été des plus animés. m Magnifiques éventails Japonais. Votr en vitrine chez Lorenzy - Palanca, les superbes éventails japonais haute nouveaute, valeur réelle 1,25 et 1,50, sacrifiés en réclame, dernier jour, à 0,50 et 0,75. Parfumerie Lorenzy - Palanca, Oran. m Cigarettes JOB Trouvé . Un porte - monnaie contenant une certaine somme d'argent a été trouvé sur la voie publique et déposé au bureau du journal où on pouira le réclamer. Cigarettes BOSPHORA TABAC TURC. LE PAQUET O FR. 15 La Maison Blanchet informe sa clientèle que sa nouvelle collection de papiers peints contenant toutes les nouveautés est terminée. Elle adressera franco sur demande des albums d'échantillons. Assortiment considérable. Prix très vanta eux. AVIS & COMMUNICATIONS Association indépendante des conscrits (clas- Be 1908) . Pour les artistes du concert du 10 juillet, réunion ce soir à 9 heures, bar Cos- mopolite, Bd Séguin. Idéal Club Oranais. Ce soir, à 6 heures, entrainement au water polo. Anciens Chasseurs d'Afrique. Réunion du comité , mardi 6 juillet à 6 h. 1/4. Café Continental, affaires urgentes. THEATRES, SPECTACLES, CONCERTS (Communiquée) AMERICAN COSMOGRAPH. la deman de générale et jusqu'à jeudi soir seulement Geneviève de Brabant, grand succès avec l'Attaque du Courrier, vue italienne et trois autres drames choisis. OMNIA KURSAAL superbe, . Brigands A 9 h. de spectacle la Ca- labre (drame) . OLYMPIA. Relâche. ALHAMBRA Ce soir à 9 heures précise, grande soirée de famille avec un programme des mieux choisi. La Courroie, tragédie moderne en 1 acte de C. Rolland. Les Noces de Jeannette le chef d'œuvre musical de V. Massé opéra - comique en 1 acte. Les bons offerts aux acheteurs des produits de la maison Félix Potin seront valables pour cette représentation et donneront droit à une réduction de 25 % sur le prix habituel des places. au THEATRE DES NOU- LA CACHAVERA VEAUTES.Remise de son indisposition la Cachavera donnera, à 9 heures, une grande représentation de théatre libre. Au programme. 10 El Agua Milagrosa 2 ° Tango Moderno 3 ° (création) El Beso; 4 ° Couplets de la Carne flaca » ; 5 ° le gros succès de théâtre libre La pulga » . ETAT - CIVIL Elise Henriette Alarcon Aknine Maurice - Bensmir Hasni Jean Pierre - Nahim Yvonne Etoile Juana Maria Macia Jean Vincent Simone Denise Marie. NAISSANCES: Bote'la Cortès Cayla DECES: Ferrer Encarnacion, veuve Ivanès, 62 ans Cohen Rachel, épouse Sebaoun, 53 ans - Sanchez José , 53 ans - Fuentes Joseph, 56 ans Peres Vicente, 20 ans 4 mois- Asquénazi, veuve Aron Cohen.65 ans - Erbib Seruha, épouse Asquinazi, 53 ans -Pérez René Germain, 15 ans Robles Emma Claire, 3 mois. Dans le Département (De nos Correspondants particullers) BEL - ABBES, 5 juillet. Journée chaude: de thermomètre a oscillé entre 13 ° minima et 350 maxima; vers 4 heures, brise du Nord. Le baromètre marquait 764 m / m à 7 h. du matin et 761 m / m à 6 h. du soir. www Dans la soirée d'hier, vers 8 heures 2. la nommée Soler Maria, âgée de 28 ans, de Inceurs légères, se trouvait devant la porte d'un bureau de tabac, au faubourg Bugeaud, lorsqu'elle fut brusquement interpellée, puis frappée d'un coup de couteau à la poitrine par un de ses amants, le légionnaire Casanova, qui est allé ensuite se constituer prisonnier à la caserne. La victime a été hospitalisée d'urgence; son état paraît grave. m Martinez Juan, âgé de 28 ans, menul sier domicilié rue Lafontaine, est un passionné de courses de taureaux. Ayant voulu, pendant les courses d'hier, sauter dans l'arène, il fut aussitôt renversé par un taureau qui le roula le piéfina et lui porta des coups de cornes Transporté immédiatement à l'hôpital, on a constaté que Martinez avait reçu de graves blessures sur diverses parties du corps. Ce matin son état ne s'était pas amélioré . La nuit dernière, vers 1 heure du matin, un jardinier nommé Cerdan Francisco, demeurant rue du Soleil, a surpris dans son jardin, près d'une garenne, un malfaiteur qui, se voyant découvert, a tiré sur lui un coup de feu et a ensuite pris la fuite. Cerdan qui, heureusement, n'a pas été atteint, a déclaré qu'il ne lui serait pas possible de reconnaitre son voleur. La même nuit, vers 3 heures, des malandrins restés inconnus se sont introduits chez M. P... rue des Villas, en fracturant la porte de l'écurie où se trouvaient trois chevaux. Réveillé par le bruit, M. P... se dirigea vers la cour de son habitation et se trouva en face des malfaiteurs. Pendant qu'il rentrait chez lui pour prendre son revolver, les voleurs prirent la fuite. M. P... a tiré sur eux deux coups de feu sans les atteindre. On a trouvé sur les lieux un sac contenant une poule provenant d'une basse - cour d'une villa voisine. Une information est ouverte. Par décision du Ministré de la Guerre, M. le lieutenant Oger, du 1er Etranger, vient d'être désigné comme conseiller technique de la Société La Bel - Abbésienne. Ce choix est des plus heureux et nous en félicitons M. Oger et la Société La Bel Abbésienne. m Ce soir ont été célébrés les mariages de deux charmantes bel - abbésiennes: Mille Montels Emilie, avec M. Deseck Henri, adjudant au 1er Etranger, et Mlle Granier Louise, avec M. Fournier Augustin, commis des Postes et Télégraphes. Nous adressons aux jeunes couples et à leurs familles nos meilleurs compliments. m Etat - civil. - Naissances Becerra Francisca Incarnacion; Molla Luis Longnas Diaz Carmela. Décès Clément (sans - vie) : Mohammed ben Mohammed, 13 ans; Lopez Antoine, 3 ans. Mariages Deseck Henrt et Montels Emilie Fournier Augustin et Granier Louise; Achach Sadia et Kimoun Elie. m TLENCEM, 5 juillet. Journée plus chaude qu'hier. Thermomètre 9 minima et 27 ma xima. Pression atmosphérique 769 Mohamed ould Messaoud ben Mokhtar, dit Mehiaoui, auteur de l'agression commise sur la nommée Ben Ybris Yamina bent Moha med, signalée avant - hier, a été arrêté ce matin et déféré au Parquet. Miles Noe! Violette et Menou Yvonne, de récole des demoiselles, dirigée par Mme t Courcier, ont été définitivement reçues & l'examen d'admission à l'école normale. Miles Rose Couzinié et Marie Cornu, de la même doble, sont admises sur la liste supplémen taire. Nos compliments sincères aux lauréa tes, ainsi qu'à leur dévouée maîtresse, Mite Duvault. Au même examen ont été reçus MM. La guerre Michel, Deyme Victor et Ballaguy Ed mond, de l'école arabe - française Déoleux. Nos sincères félicitations aux heureux candidata à tous leurs mattres et en partciuller à M. Metche, directeur et André , instituteur. Le sieur Grine Abdelkader ben Chaib, cultivateur aux Abdellys, a été victime hier après - midi d'un vol de gerbes de blé . Ayant suivi la trace des malfaiteurs, il a retrouvé son blé dans la propriété de trois indigènes du même donar. Ces derniers, interrogés par le cald, ont reconnus les faits. MASCARA, S julet. Le concours organisé par nutre Société scolaire de tir, s'est ter miné dimanche. Il avait attiré de nombreux amateurs qui se sont chaudement disputes les prix. Voici la liste des lauréats: 1er prix, Dubreuil Léo, un fusil; 2 Ingwilter Jérome, adjudant au 2 Etranger une carabine; 3 Sarfati Albert, couverts; 4 Poin- çon Ernest, adjudant au 2 Etranger, revolver 5 Dubreuil Jules, poliches 6 Clady Victor, statuette: Baron Alphonse, tampe vestibule, 8 Rouchail Léon, cafetière Mauresque 9 Cournut Justin, sorbetière: 10 Gérin Louis, couteaux: 11 ° Liton Bap tiste, cuillères à café : 12 Charmes Ernest, plats à tarte; 13 Noblet, lampe. Hier soir a eu lieu sur ia place Gam betta un grand bal organisé par notre vail lante Société mixte de tir. Le temps était superbe: aussi la foule des son départ d'Oran. danseurs était - elle des plus denses: l'entrain le plus endiablé n'a cessé de régner jusqu'à 2 heures du matin. Nos félicitations aux cr ganisateurs de cette fête, notamment & MM. Chevassut, Micelli et Heintz Paul qui se sont surpassés.. Les ménagères économes, les blanchis seuses désirant donner satisfaction à leur: clientèle, ont tout intérêt à employer le Bleu à l'Industrie, plus beaut, plus riche et par conséquent plus économique que n'importe quel autre bleu. Il en faut moins. MOSTAGANEM, 5 juillet. Parmi les lots gagnés par les détenteurs des tickets d'entrée la fête de Bienfaisance, deux n'ont pas encore été retirés et sont déposés chez M. Jobert Albert. Ils seront cenus à la disposition des heureux gagnants jusqu'au 10 courant. Passé ce délai ils resteront acquis à l'œuvre. Cette nuit, vers 10 heures, le sieur Bernardini, gardien / au service de M. Macino, à la Marine, aperçut quatre ou cinq exclus qui étaient en train de charger sur les épaules d'un de leur camarade un baril de vin blanc d'une centaine de litres environ. Le gardien menaça de son revolver les exclus, mais ils ne s'en inquiétèrent pas outre mesure, et ils ne se retirèrent que lorsque d'autres personnes accoururent au bruit de la discussion. Plainte a été portée à l'autorité militaire. Procès - verbal a été dressé contre Laz- reg Senouci ould Djilali pour contravention à la loi Grammont. Cet indigène avait attelé à une voiture une pauvre jument blessée qui pouvait à peine se traîner elle - même. AIN - TEMOUCHENT, 5 juillet. La fête donnée samedi dernier par l'Union Sportive a été un succès de plus pour le dévoué comité de cette Société . Les acteurs amateurs ont joué avec beaucoup de verve et d'entrain les deux comédies Je renie ma femme et Mon Isnenie » . Dans l' Enfant égaré le jeune Verdu a été très applaudi. M. Gillotte fils à fort amusé les assistants dans ses chansons comiques. La Fileuse étude de concert de Dunkler, pour violoncelle, avec accompagnement de piano, a été exécutée avec un sentiment exquis des nuances par Miles F. et R. Verdu. L'harmonie de la Société s'est fait entendre dans Kermesse » , Wallonne et « Hirondelle, habanera de Verdu. A l'issue du concert, un bal très animé s'est prolongé jusqu'au matin. TABIA, juillet. Avant - hier, dans l'aprèsmidi, un commencement d'incendie s'est déclaré sur une aire à battre située à l'Est du village. Grâce à la promptitude, il a pu être rapidement éteint les récoltes apparienaient à MM. Lemal et Caño; les dégâts sont insignifiants, Depuis hier, la chaleur est intense; un violent sirocco souffle. La moisson touche à sa fin: les dépl quages se font dans de bonnes conditions. RIO - SALADO, 5 juillet. Un violent incen die a éclaté hier à 1 heure de l'après - midi sur les chantiers de dépiquage de MM. Alphonse Rol et Lalanne, situés à cinq kilomè tres au - delà de Turgot, sur les bords de la rivière. Les différentes équipes de travailleurs venaient de reprendre leur labeur lorsque soudain le feu se déclara dans une meule de blé tendre entièrement dépiquée, de 239 quintaux, appartenant à M. Lalanne. Sous la violence du vent, les flammes atteignirent bientôt d'autres meules, et d'autres sacs de blé tendre appartenant à M. Rol. Les secours furent promptement organisés par tout le personnel, et, chose digne d'être notée, aussitôt l'alarme donnée, on vit accourir de tous les points du territoire, à bride abattue, près de trois cents cavaliers indigènes, venant offrir leurs services et porter secours aux sinistrés. Quelques - uns d'entre eux avaient franchi une distance de quinze kilomètres Grâce aux efforts de tout ce monde et à la proximité du cours d'eau, on put se rendre maltre du feu. Une meule de blé dur de 130 à 150 quintaux, 80 sacs de blé tendre, une batteuse, une crible, des outils en grande quan. tité ont été la proie des flammes d'autres meules ont été endommagées et une locomobile détériorée. Les récoltes étaient assurées. De passage aujourd'hui M. Pellet, architecte, venu pour la visite et la réception des divers matériaux destinés au rechargement et à l'empierrement de nos rues. KREIDER, 4 Juillet. Depuis quelques jours on constate de nombreuses éclosions de criquets. L'autorité compétente a déjà prix des dispositions pour préserver les jardins et les plantations. Il serait vraiment désirable que la commune fut munie d'appareils de destruc- La température s'est élevée considérablement depuis quelques jours, et chaque soir le siroco souffle avec violence. tion. PALAT, 4 juillet. Des malfaiteurs inconnus ont pratiqué un trou dans le mur du magasin de M. Cahoua Isanc, commerçant à Palat. L'aboiement d'un chien qui se trouvait dans le dit magasin a obligé les malandrins à fuir. La moisson des blés est commencée. Le rendement promet d'être bon et les prix sont rémunérateurs. Des éclosions de criquets sont signalées dans les vignes. Des mesures vont être prises pour combattre le fléau. --- COLOMB - BECHAR, 3 juillet. La population à appris avec peine la mort de M. Delsol, adjoint spécial survenue à Oran, où il était en traitement depuis quelque temps. A la famille éplorée nous adressons nos sincères condoléances Le colonel Laquière, commandant le territoire, est parti par le dernier train pour Ain - Sefra où il va prendre le commandement de la subdivision, en remplacement du gé néral Alix qui doit partir en congé . NEMOURS, 2 juillet. Favorisé par un temps très calme, le grand steamer anglais John Sety a embarqué durant deux jours 295 tonnes de minerais provenant des mines da Djebel Nacer et Maaziz et 1000 balles de crin végétal à destination du port d'Anvers. ML Echo nous a appris hier que M. Maynial receveur des contributions diverses & Nemours depuis près de neuf ans, allait nous quitter pour aller à Oran où il vient d'être nommé . Durant sen long séjour iel ce fonctionnaire avait su se créer par son caractère bienveillant et serviable de sympathiques relations et de solides amitiés qui le suivront dans sa nouvelle résidence. Son départ sera vivement regretté . ww M. Emile Chaneegne, candidat colon aux Délégations financières était hier à Nemours en tournée électorale. Les Criquets qui ont envahi la commune depuis quelques jours sont combattus.à outrance. On espère arriver à leur destruction Il y a certainement plus de trois mois que M. Poinot, vétérinaire à Nemours, nous a quittés pour aller & Dellys son nouveau poste. m m m pas été nommé et notre ville ainsi que ne dromab qu'il desservait sont sans vétérinaire titulaire, Le médecin millaire, chargé le du service communal aspecte bien les viandee abattues, et sous ce rapport l'absence d'un vétérinaire ne se fait pas trop sentir; mais bien autre est l'utilité du praticien attitré lorsque les vapeurs débarquent des bestiaux de provenance marocaine. On sait que tes bêtes doivent subir une visite sanitaire. Or nos commerçants sont dans l'obligation d'av ser le vétérinaire de Tlemcen qui arrive 48 heures après. Pendant deux jours donc ces boeufs, déjà éprouvés par ane longue traver 86e, souffrent du manque de pâturages et arrivent sur les marchés algériens notablement dépréciés. Cette situation tèse les interête du commerce et elle ne saurait se prolonger plus longtemps; aussi appelons - no 38 l'attention de l'administration supérieure pour qu'elle cesse au plus tôt. Le nominé Mohamed ben Rabah E Khabdt, des Soubalias, demeurant aux Ouled Ziri, a été victime hier d'un accident. Travaillant comme journaler à bord du vapeur anglais John Sety il a été précipité na fond d'une cale d'une hauteur de 5 ou 6 mètres par une palanque de sacs de minerais. Transporté à l'hôpital 11 a reçu les premiers soins du docteur Roudier. Trois vapeurs étalent aujourd'hui sur rade: Le Tell » , courrier de la côte Ouest, qui a débarqué diverses marchandises et boeufs de provenance marocaine, le Zénith. qui a débarqué 50 tonnes de marchandises et le Léon et Tony qui a débarqué 5 tonnes. Le Zenith a embarqué à Nemours quatre inscrits maritimes pour compléter son équinage dont une partie avait quitté le bord à QUILLIS, 1er juillet. La pose des bordures de trottoir entreprise par les Ponts - et- Chaussées, le long de la route du littoral, dans sa traversée du village, ne tardera pas à être terminée. Il serait à souhaiter que le même travail s'accomplit dans toutes les rues. Notre centre gagnerait ainsi en propreté , surtout si l'on procédait auparavant an rechargement des chaussées qui ont sérieusement besoin d'un nouvel apport de caillasse. De nouveaux foyers de phylloxera viennent d'être découverts à Lapasset, dans les vignes situées en plaine. Les colons sont fermement résolus. à renouveler leur pétition de l'an dernier pour obtenir la libre culture. 5 juillet. Les éclosions de criquets sont plus nombreuses et plus importantes qu'on ne l'avait pensé d'abord. Leur des truction demandera une bonne somme de travail, mais chacun s'y est mis courageusement. Les reverbères qui manquaient encore viennent d'être placés Désormais Quillis sera convenableinent éclairé . Nos sincères remerciments à excellent adminis trateur. notre MARNIA, 5 juillet. Hier, notre jeune musique inunicipale a donné une joyeuse anbade au lieutenant - colonel Guénin, commandant supérieur du Cercle, en raison de sa récente promotion. Les progrès accomplis par nos musiciens font le plus grand honneur à leur chef, M. L. Carcassonne, dont le zèle et le dévouement sont inlassables. 2015 TIRMAN, 4 juillet. Un nouveau colon, M. Prudent, vient de s'installer ici avec sa famille. Les dépiquages battent leur plein. Le rendement est bon. m Depuis quelques jours il y a de nom breux criquets. On leur fait une lutte achar née. On espère qu'il n'y aura pas de grands dégâts dans les vignes. Mariage: Maillet Caude et Jeanne Gabarron. Nos félicitations. m BAUDENS, 5 juillet. Un groupe d'amateurs de trompe de chasse de la Société Le Bien aller, de Bel - Abbès, a donné hier un concert de 5 h. 3 à 6 h. 2, sur la place du village. Une réception amicale a eu lieu ensuite chez M. Jacques, adjoint spécial. Tous nos remerciments. Les dépiquages battent leur plein; les avoines et les orges ont un rendement moyen. Les vignes sont légèrement atteintes par l'oïdium et le mildiou. LAMORIOIERE, 5 juillet. M. Demonque, notre sympathique sous - préfet, est venu Vendredi dernier, accompagné de M. Vrolyk, administrateur détaché à la sous - préfecture. M. le Sous - Préfet s'est rendu à la mairie et s'est entretenu avec le Maire des différentes ques tions intéressant la commune. Il a ensuite parcouru les rues du village admirant nos belles plantations d'arbres. Le soir, après avoir diné chez M. de Metz, maire, ces Messieurs ont pu constater le bon fonctionnement de l'éclairage électrique. Ils sont repartis pour Tlemcen par le train de 10 heures du soir. M. Chancogne, candidat aux Délégations Financières a donné ce matin une conférence dans une salle de la Mairie. Malgré les dépiquages et les nombreux travaux de la saison, un certain nombre d'électeurs assistaient à la réunion. M. Chancogne a exposé son programme et indiqué les raisons quí l'avaient décidé à se présenter. Un apéritif lui a été ensuite offert au Café du Dauphiné . AROOLE, 5 juillet. Mme et M. Léon Gatipon, garde champêtre, sont les heureux parents d'une fille, qui a reçu les prénoms de Lucrèce Pélina. Nos meilleurs vœux. AMMI - MOUSSA, 5 juillet. Hier soir a eu lieu l'inauguration du nouveau Cercle civil. A cette occasion un grand bal a réuni nombre de nos concitoyens qui ont été enchantés de la réception qui leur a été faite. BOU - TLELIS, 3 juillet. La question de l'éclairage du village vient de recevoir une solution. Dans sa dernière séance, le Con seil municipal a choisi le mode d'éclairage au pétrole. Deux autres projets intéressant également la population ont été adoptés par le Conseil la création d'un groupe scolaire à Brédéah et d'un autre à Sidi - Bakti. Hier, vers 4 heures de l'après - midi, un Incendie s'est déclaré sur l'aire à battre de M. Lamarche, propriétaire. Les secours. promptement organisés, ont permis de sauver les meules de blé ; néanmoins sept meules de paille et deux meules de fourrage ont été la proie des flammes. Les pertes évaluées à 4.000 francs environ, sont couvertes par une assurance. SAINT - DENIS - DU - SIQ, juillet. Hier vers minuit, un incendie s'est déclaré sur l'aire à battre de la ferme Tardieu, à 5 kilomètres de la ville, occupée par M. Vincent Mansannet. L'appareil de dépiquage à vapeur qui se trouvait sur l'aire a eu sa batteuse complètement détruite. Tout le personnel de la machine, les hommes de la ferme, les fermiers voisins, ont contribué avec ardeur à combattre le sinistre, ce qui a permis de préserver les meules voisines. La gendamerie et les sapeurs - pompiers de la ville, prévenus, ont également fait preuve. d'une grand dévouement. Les dégâts, évalués à quinze mille francs, sont couverts par des assurances. PALIKAO, 9 juillet. Aujourd'hui, à 9 heures du matin out eu lieu les obsèques de Martine Guglielmi, fillette de Mme et M. Guglielmi, notre estimé secrétaire de mairie. Toute la population du village, ainsi que de très nombreux amis venus de tous les points de la circonscription, avalent tenu ày assister, montrant ainsi aux parents éplo rés combien ils ont l'estime de tous. Puissent ces marques de sympathie douloureuse attó nuer la douleur ressentie par Mme et M. Guglielmi à qui nous renouvelons nos bien sincères condoléances. ARZEW, 5 juillet. Notre ville avalt pris hier un air de fête. Des trains, des automobiles et des voitures avaient amenés, dès le matin, une quantité considérable de voyageurs d'Oran et des villages environnants. La plage de sable, qui plusieurs kile mètres et la corniche avec ses rochers et ses criques accessibles, partout sur une lon gueur de 9 kilomètres, regorgeaient de monde Le square Ciauzel, situé quinze mètres du bord de la plage et magnifiquement boisé , a reçu également la visite de nombreux pro meneurs. 10bat) (3 A 6 heures tout le monde s'ent rendu sur la place d'Isly pour entendre l'excellente musique des Zouayes. Le soir, 9 heures, a eu lieu, aux sons d'un excellent orchestre, dirigé par M. Navarro, un bal qui ne s'est terminé qu'à 2 heures du matin Hier soir, après une première querelle dans une maison de tolérance, desx nols et un Marcain, adversaires se rerouvaient à heures dans un bat. & sans aucune provocation te Marocain a té frappe d'un ou de soir au ca par n des Espagnols. La blessure n'est heureuse ment pas grave. L'agresseur, qui est connu, est recherché En raison du manque d'eau, les foll taines seront fermées de 5 heures du soir à 5 heures du matin, durant tout l'été . m TASSIN, 4 juillet. Aujourd'hui a eu lieu la première communion. L'église était décorée Sobrement, mais avec goût. Dernière Heure PARTS. M. Montigny, sous - préfet de 1 classe à Douai, est nommé préfet de 3 classé dans la Sarthe, en remplacement de M. d'Auriac, appelé à d'autres fonctions et nommé préfet honoraire. L'affaire Marix PARIS. Le Jugé d'instruction André a renvoyé devant la police correctionnelle, pour escroquerie et tentative d'escroquerie, Marix, Grenier, Séres et Well. La conquête de l'air JUVISY, Le comte Lambert et son fils ont fall, à 7 heures 45, avec leur aéroplane, le tour complet de l'aérodrome à une hauteur de 15 mètres. BONY. - Ce soir, M. Cockbum, sur un appa rell Farman, a fait une chute; le côté gauche de l'appareil s'est brisé après un beau vol. L'aviateur a été légèrement contusionné . M. Sommer & réusst plusieurs vols pendant une trentaine de minutes. Le sabotage LILLE. La nuit dernière, 27 Als télépho niques ont été coupés à Tourcoing. Les repa rations ont été effectuées dans la journée. L'ambassadeur de France on Russle SAINT - PETERSBOURG. Le nouvel ambassa deur de France, M. Georges Louis, est arrivé . DEPECHE COMMERCIALE Paris, & juillet 1809. Farines On cote douze marques (sac de 100 k) le courant à l'ouverture. Fr. 33.65; à la clôture Fr. 33 65. Tendance lourde. Blés. On cote le courant l'ouverture, Fr. 26.06; la cloture, Fr. 26,65 les 100 kilos. Tendance lourde. Avoines On cote le courant à l'ouverture, Fr 22.50; à la clôture, Fr. 22,40 les 1000 kilos Tendance lourde. Alcools, Ouverture courant à l'ouv. 40 00, proohais 40.50, septembre 40,75,4 dern. 39,75, irois d'octobre 39,75, 4 prem. 39.15, tend. sout, stocks 18,225 pipes Cloture courant, a l'ouverture 40,00, prochain 43.0, septembre 80.75, quatre derniers 39,75, 3 d'octobre 89,25, 4 prem. 39,50, tend. ferme. Sucres. On cote les 100 kilos blanc 7, courant ouvert. Fr. 20.25; alôture, Fr. 30,25, tendance ferme. Roux, Fr. 27,00 aan.nn, Rafinés, Fr. 60,00 à 60,50. Marché de la Villette Bœufs. Amenés 3074, vendus 2972, tendance calme, 0.73 & 1.04. Moutons. Amends 15.991, vendus 12.501, tendance plus difficile, 1 & 1.28 Le Havre, 5 juillet. Oafés. On cote les Santos, le courant Fr. 12,25, le livrable sept. à Fr, 41,00, tendance calme. En clôture, le courant 42,75, le livrable sept 41.50, tendance soutenue. Cotons. On cote Louisianne, te cour. 77,00, livrable aout 77,12, tendance soutenue. Laines Buenos - Ayres en suint 178,50, le livrable, août. 178.00, tendance soutenue. Beurses américaines New York et Chicago fermée. Philadelphie.- Pétrole le gallon) dispon. 8.35. Marche de Marseille Blés faible tuzelle Oran colon 80 k. disponible 27.50, Oran vieille récolte 28 à 27.75: Oulka Nicolaieff 123 k. prompt 25,875, dur Tunisie - Algérie 80 k. juillet 27, marchand 26.25, bonne moyenne 5 d'août 25.50, Azoff 130 k. prompt 23.50; orges soutenu Afrique disponible 16.75; avoines faible Afrique 47 48 k. disponible 17.50, légères 16.75 à 17; cafés Rio juillet 2.25, août 11.50, Santos juillet 12.75, août 42 BOURSE DE PARIS Cours Télégraphique du 5 juillet 1909. COURS dujour COURS procéd. DESIGNATION DES VALEURS Rentes Frangaises 17 50 30/0 perpet. cours d'ouv. compt. de clôture.. 30/0 amort. cours d'ouv. compt - de elôture... Rentes Strangères Russe 5 0/0 1906, cours d'ouverture de clôture. 106 Italien. cours d'ouverture de clótare Espagne, extérieure, cours d'ouvert clôture Actions (Clôture au comptant) Banque de France de Paris Comptoir d'escompte Crédit Lyonnais Banque Ottomane. Banque de l'Algério Credit F et A d'Algérie. ( .1 1038 Compagnie Algérienne 250- > 735 1248 4570 495 50 (libertes) . 499. Crédit Algérien CG Transatlantique Messagorice Maritimes Suez 224- > 157. 4785 1910 1580- > 1685 12:00 703 676. Rio - Tinto. Soshovice. Banque de Paris et des Pays - Bas Paris - Lyon - Méditerranée Rst - Algérien.. Bone - Guelma. Ouest - Algérien. . . . Val. Nord - Afric. (clót. du compt. ) 3 0/0 Algérien 1902. .. 663. 418 100 0/0 Tunimmobiliare d'Alger 431 30 Phosphates de Gafsa. Phosphates du Dyr Omnium Algérie - Tunisie 1665 Mokta - el - Hadid. 3945. 87. Djebel - Ressas Quasta - Mesloula Bou - Theleb Mines de Guelma. Mines du Guergour Mines de zinc Ainarko B: TI . ....... 850 690 110 C. P. R. A Tramways d'Oran. Ohange Changes. Londres, chèq. cours moy. Paris sur Madrid à vue. Val. Sud - Afric. (clot, du Terme 25 19 9.50 370 50 De Beere.. Rand mines. 258 50 Goldfields. 163 Transaal Land 77 25 136 East Rand Bulletin financier La tendance est ferme. Petite Correspondance A un lecteur d'Oran. Les six élèves admis au concours pour l'école de Dellys ont bien été reçus ex - aequo. Arrivées et Départs Liste des passagers partis pour Port - Ven dres hier, à midi, par le paquebot Medjar da de la Compagnie de Navigation Mixte Général Alix colonel Dalbies Mme 81 card et un enfant Mme Berry Mme Vaissière famille Pigalet Mme et Mile Clerc Mme Turc Mme Marguerite- Louis Juan Poumailloux - Mme Lacoste et un enfant Mme Amann et un enfant Mme Brunet et quatre enfants - Mme Aubenne famille Domers lieut. de Gail dard et Mne Mile Brousse M. et Mme Mage Mme Pujol - Mme Abadie famille Lagrange capit. Richard Poupart et son fils famille Calvet M. et Mile Cham bonneau Mme Hourcade Dubois M. et Mme Loustau Unterpoinst Teilh Mme Mayandon Delege Mme Escudi famille Vissac - Mlle Ruiz famille Legendre Mille Roy - Mile Sohoe ren M. et Mme Barrat - famille Anceyfamille Solérès - Chantreux M. et Mme Gavaroche M. et Mme Maillet - docteur Molle et Mme M. et Mme Nougier - Mme Aujourd'hui et pendant trois jours LaMaison STORTO 33, boulevard Seguin Liquidera deuximportants rayons Tous ses complets ooutils Tous ses vestons coutils Tous ses pantalons coutils seront sacrifiés à des prix extraordinaires. Gentet de Gardonne M. et Mme Itier- Mlle Lecoaret M. et Mme Amat Carré Durand Mlle Laboutbère famille Bon net - Cros et son fils - Mme et Mile Maurel Mme et Mile Gaufreteau Mme Durand- Mme Colrié - MM. Maurel - Mme Crozes M. et Mme Vinciguerra Pariente Mme Benzarar et un enfant Gimelac - M. et Mme Coumes Mile Pariente Mlle Mathé - Pujol - Abadie Mme Jacquot Mile Quiévreux - M. et Mme Farochon - Mile Laglaine Miles Sarochon Mme Mandeville et deux enfants Mme Ailet - Berry Mme Riffaud M. et Mme Poujade- Mme et Mlle Ruel de Sourou res Mme Janis Mile Raynaud-M.et Mme Fourmans Dentean Maraval Blachefamille Moulièras M. et Mme Chollet M. et Mme Daban M. et Mme Fiorentino Mme Rolland et un enfant - Mme Labouret M. et Mine Zaepiel - famille Glesis- Heut. Heyne méde. aide - maj. Hornut- Couquet Labarie famille Ducos - M. et Mme Ausset - Mme Mattenet et trois enfants -Py - lieut. Clanet M. et Mme Kruger - Lagarigue de Survilliers et trois enfants -lieut Weillier - Cronn et un enfant Mme Girard - Limecher - Deloupy - famille Décrion - Mme Badarous - Mme Delteil Mme Marty Mme Turiez M. et Mme Barreau Mlle Cavalerie famille Boggio - Aguillon M. et Mme Aggery abbé Mareilhac - Mme Lopez cominna. Dinaux - famille Banos - Ferrand - Mile Akermann Marty - Hue M. et Mme Coulon Mme Cantié - Verdal famille Lasserre Thomas Heraud Sauriguère M. et Mme Durand - Winckler - Mesoputte Lafon Porte - Gil - Mme Auclair et un enfant Triquera - Arnaud- Mme Gesta - Bories M. et Mme Trilles- Layre Fraté - Lafon - Miramont sey Bagelet - Eutrope Anglade - Mme et Mile Gard - Mme Carmes Miles Siffre Sea José - Gil - Agular Fuenteslieut. Vicel - Mme Chenrinat et un enfant Fourgs Mme Seguret - Mme Lhote - Messemer Mine Lamerand - famille Aimon Delalein familie Le Mitouard Darlès famille Aggouan Mme Del Aguila et un enfant Coulon Combeaux - famille Fa bre - Pouges lietu. de Vigan Tchadau -Roncouly - Dahan - Mme et Mlle Dupont -Mme Sarlat - Dona - M. et Mme Noé et un enfant - Gard 45 militaires. Clis PORT D'ORAN ARRIVÉES DU 5 JUILLET Marseille, vap. ang. Caundhus, lost. Alger, vap. fr, Travailleur, d. m. Alger, Etat fr. Isère, d. m. Tunis, vap. ital. Giovanna, phosphates. Garrucha, vap. fr. 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Jeune ménage sans enfant, demande conciergerie le mari connaissant travaux de maçonnerie. S'ad. Boulangerie Lyonnaise, Bd Charlemagne. LAIT NESTLE CONDENSE LIVRES DE PRIX En vente à la Librairie PERRIER, Oran CHOIX TRES VARIE des meilleurs Editours Le Catalogue est envoyé sur demande. M. Emile Buisson; Mlle Clémence Buisson; M. Auguste Bonnamy et Madame, de Mascara Mme Vve Bonnamy: Mile Camille Bonnamy; Mme Vve Eberhardht; Mme Rollin, de Marseille; Mme Vve Rollin et ses enfants M. Léopold François et Madame, de Manosque Mme Vve Charles Bonnamy, et ses enfants, de Paris; Mme Vve Magnier; Mme Vve Pascal; M. et Mme Caraffa. Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame Pauline BUISSON Institutrice en retraite leur épouse, mère, soeur, belle - soeur, tante, grande - tante, nièce et alliée, décédée à Oran le 6 juillet 1909 à l'âge de 55 ans. Et les prient de vouloir bien assister à son convoi funèbro qui aura lieu aujourd'hui, mardi, à 5 heures du soir. On se réunira au domicile mortuaire, rue du 24 Février n ° 14. a'y aura pas de lettres de faire part le présent avis en tenant lieu. M. Moise Asquinazi; M. et Mme Joseph Asquinazi, née Lancry et leur enfant MM. Salomon, Nessim, Elie et Baruk Asquinazi; Miles Fortunée et Marie Asquinazi; M. et Mme Messaoud Erbib; Les familles Asquinazi, Cohen, Marciano, d'Oran Elkaïm, de Médéah; Achache et Nouchy, d'Oran; Lancry et Ouazana, do Mascara et Benkemoun, d'Oran, Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame Moïse ASQUINAZI née ERBIB leur épouse, mère, grand - mère, belle - sœur, tante et alliée, décédée à l'âge de 53 ans. Les obsèques auront lieu aujourd'hui, mardi, à 10 heures du matin. On se réunira au domicile mortuaire, rue de la Révolution, n ° 13. AVIS DE REMERCIEMENTS Mme et M. Guglielmi, de Palikao, et leurs familles remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion du deuil qui vient de fes frapper en la personne de leur fillette Martine CUGLIELMI. M. et Mme Manuel Pérez, entrepreneur de peinture; leurs parents et alliés, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui ont blen voulu leur témoigner leurs sympathies à l'occasion du deuil qui tes a atteints si cruellement. Ecole Supérieure de Commerce d'Alger Reconnue par l'Etat, décret du 20 août 1901 Trois Années d'Etudes Cycle secondaire: 1 année A et ir année B. Cycle supérieur 2 et 3 années. Examens d'admission en, 1r B et en 2e année les 29 et 30 septembre. Divers titres universitaires exmptent des examens d'admission en 2 année. Rentrée des trois années le 1er octobre. SALINAS SCHAFER y Cia Barcelone Le vapeur de 1r classe VICENTE SALINAS partira d'Oran pour Mélilla et les ports du Maroc, mardi 6 juillet 1909 à 7 heures du soir. 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FORET <br>Individus cités dans cet article<br>Nom<br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=175579710-&groupId=3a7bce173050b65717d9808cbe1a051b&action=showRecord&recordTitle=Henri+DESECK">Henri DESECK</a><br><a href="https://www.myheritage.fr/research/collection-12031/france-noms-et-histoires-dans-les-journaux?s=OYYV7UBENLCDK435E2VFZY64MM4PVDI&itemId=175579709-&groupId=3a7bce173050b65717d9808cbe1a051b&action=showRecord&recordTitle=Emilie+MONTELS">Emilie MONTELS (Femme)</a>
    Décès : Y
          Date : 23 mars 1915 (42 ans)
          Lieu : Belgique - WVL Flandre Occidentale - Lombardsijde 8434
          Age : 42
    Source : S500747
          Degré de confiance à accorder à l'information : 4
          Donnée :
                Date : 31 mai 1915 (42 ans)
                Texte exact provenant d'un document original :
Henri Louis DESECK<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : M. Henri Louis DESECK, sous-lieutenant au zouaves, est décédé au champ d'honneur en mars 1915.<br>Military service :  Sous-Lieutenant Au Zouaves <br>Military service :  Décoré De La Médaille Militaire <br>Military service :  Titulaire Des Ordres Du Dragon d'Annam, Du Cambodge, Du Tonkin, Du Maroc Et De La Médaille Marocaine <br>Décès : mar 1915  Perpignan, France <br>Thème de l'article : Nécrologies et Avis de décès (Obituaries And Death Notices)<br>Journal : L'Écho d'Oran<br>Publication : 31 mai 1915 - Oran, Oran, Algeria<br>Texte : ...des Médaillés militaires de Bel-Abbès, Ont la douleur de faire part de la porta cruelle qu'ils ont éprouvée en la personne de M. <span class="highlight-text">Henri</span> <span class="highlight-text">Louis</span> <span class="highlight-text">DESECK</span> Sous-lieutenant au zouaves Décoré de la médaille militaire Titulaire des ordres du Dragon d'Annam, du Cambodge, du Tonkin,...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : SUR LA ROUTE PONTS ET CHAUSSÉES Des travaux de cylindrage seront exécutés du 31 mat au 5 juin 1915 sur les routes nasionales de la Circonscription d'Oran - Ouest. Route nationale n ° 2.- Travaux de cylin drage à traction animale entre Tensaimet et Brédéa. Route nationale n ° 4. Travaux de cylindrage à traction animale dans la traverse d'Arzew. Route nationale n ° 6. Travaux de cylin drage à traction animale entre les points ki Jometriques 57,000 et 58,000. Romte nationale n ° 6. Travaux de cylin drage à traction mécanique entre les points kil. 17,000 et 18,000. Rente nationale n ° 7. Entre Sidi - bel - Abbès et Mercier - Lacombe. Route nationale a 7. Entre Sidi - bel - Abbès et Détrie. Un chevrier indigène égorgé Arcole, 30 mal. Le nommé ben Halima, gardien de chè res au service de M. Llobregat, proprié taire à Arcole, a été trouvé mort ce matin, la gorge tranchée, sur le chemin du communal conduisant au douar Bendaoud. Le mobile de ce crime ne semble être que la vengeance, la victime ne possédant ni ne portant aucune valeur. Nouvelles Locales NOS FEUILLETONS. Lire à la page la suite de nos intéressants feuilletons: Soldats de demain et Sang maudit. LES FOURNISSEURS DE L'ARMÉE ET L'INSPECTION DU TRAVAIL A la suite u'un accord intervenu entre le Gouvernement général de l'Algérie et FAdministration mi taire, des dérogatious exceptionnelles à la réglementation du Travail peavent, à titre provisoire en raison de la guerre, être autorisées pour les fournisseurs de l'Armée. Ces dérogations, concernent la durée du travail journalier des ouvriers, l'interdiction du travail de nuit pour les femmes et les mineurs âgés de moins de 18 ans, et le repos du dr manche et des jours fériés. Les industriels qui croiraient devoir recou rir à ces dérogations sont tenus d'adresser. sa préalable, une demande à l'intendance militaire qui la transmettra, avec son avis, au service de l'Inspection du Travail. L'autorisation nécessaire sera accordée, s'il y a lieu, par le Gouverneur général ou, dans le cas Textrèine urgence, directement par l'autorité militaire Les intéressés peuvent, pour plus ample Penseignement, s'adresser à M. Doumens, Ins pecteur du Travail à Oran. Allez voir: UNE MERE FRANÇAISE au PATHE KURSAAL. TOUJOURS LES PIERRES. Il y a quel jues jours une fillette est décédés des surres de blessures causées par une pierre qu'un reane indigène avalt lancée en s'amusant. Ce ont là , nous l'avons répété souvent, des jeux excessivement dangereux qu'il importe de aire cesser. Hier encore des gamins s'amusaient, au champ de manoeuvres, à se livrer une bataille rangée en se servani de cailloux romme projectiles. C'est par tairacte que de paisibles promeneurs n'ont pas été atteints. Pourquoi ne pas mettre fin à ces divertisse nents de gamins peu soucieux des résultats de leurs gestes? 111115 à l'eau le meilleur apéritif, par l'idéal digestif. DELORME Un REDUVERTURE du Central Hôtel, change- ment de propriétaire. SPECTACLES, CONCERTS & ATTRACTIONS (Communiqué ) CASINO - CINEMA Représentation à 8 h. 1/2 très précises Changement de Programme L'Amour qui Protège Drame sentimental en 3 partles Le Voyage de Corbillon Comédie amusante en 2 parties L'Armée Française en Lorraine grand film de guerre qui sera encore donné jusqu'à Mardi soir. Fleurs d'Eté (scientifique) ; PATHE Journa (actualités) . DERNIERE REPRESENTATION DE: JEAN LUX Le Bossu, fort ténor Nouveau, progr. Péché IDEAL PAVILLON d'ingratitude, gr. dr. 2 parties. L'Invisible Emotionnant drame, 2 p. PATHE KURSAAL Co our soir, à 8 heures progr. sensat. avec le beau film, pour la première fois Une Mère Française Drame patriotique sentimental. L'Héros de la Mine gr. drame: C'est la fête à Marie; Pathé Jourhal, etc. Loc. au Kursaal. CINEMA BASTRANA. Ce soir, à 8 h. 3: Le Faux Billet wr. drame en 2 p. , d'après le célébre roman Social de Léon Tolstol. Le Val d'Enfer drame 2 p. Eclair Journal, etc. ALHAMBRA CINEMA Changement complet de programme: La Dénonciatrice Grand drame d'aventures. LA MARMOTTE Cinevandeville à grand succès. DERNIÈRE HEURE Fin des Dépêches de l'Agence Africaine, de l'Agence Hava et de nos correspondants particuliers LA GUERRE Paris, 30 mai. Le Ministère de la Guerre communique à 23 heures: En Belgique, sur la rive droite du canal de l'Yser, nos troupes ont enlevé la totalité des tranchées allemandes de la côte 17 (région de Pilken) . Elles y ont fait une cinquantaine de prisonniers et pris trois mitrailleuses. Elles ont ensuite repoussé une contre - attaque. Dans le secteur au Nord d'Arras, la lutte d'artillerie a continué très violente. Nous avons attaqué , au Sud - Est de Neuville- Saint - Vaast, le gros ouvrage allemand dit du Labyrinthe. L'action a été très chaude, Nous avons progressé de 400 métres et fait de nombreux prisonniers, parmi lesquels des officiers. Aux lisières du bois Le Prêtre, nous avons enlevé de nouvelles tranchées et fait 50 prisonniers. En Alsace, dans le massif du Schnepfenrieth, nous avons repoussé une attaque et conquis, en refoulant l'ennemi, une de ses tranchées de départ. Nous avons pris une mitrailleuse et deux lance - bombes, En Turquie L'ENTRÉE EN SCENE DE L'ITALIE ET LES JEUNES TURCS Dedeagatch, 30 mai. A la suite de la déclaration de guerre par l'Italie, les Jeunes Turcs se sont réunis en conseil pour délibérer sur les consé quences qui en résulteront pour la Turquie. Ils ont insisté surtout sur les points suivanis 1 ° Que l'Italie pourra envoyer des renforts aux troupes alliées aux Dardanelles, en même temps qu'elle libèrera la flotte française qui était, jusqu'à présent, obligée de monter la garde dans l'Adriati que pour surveiller la flotte autrichienne; 2 que l'aide sérieuse apportée par l'Italie aux alliés rompra fatalement l'indécision des Etats balkaniques qui étaient surtout retenus par la peur d'un succès éventuel allemand; 3 ° que l'invasion austro - allemande contre la Serbie, qui devait constituer le salut de Constantinople, ne pourra plus se faire. Dans ces conditions, l'avenir a été envisagé sous des couleurs très sombres. La question de la paix ayant été mise en discussion, la plupart des membres du Comité ont vivement critiqué Enver pacha, partisan de la lutte à outrance, sans aucun espoir sérieux. Ils ont notamment relevé que la Turquie aurait pu conclure la paix, il y a quleques mois, tout en conservant Constantinople sous certaines conditions. Elle peut même maintenant faire la paix en gardant Smyrne. Plus tard, elle fera peut - être la paix sans conditions. Enver pacha, intervenant brusquement, a coupé court aux conversations de paix, déclarant que les alliés ne voudront jamais offrir de conditions de paix acceptables par la Turquie, après les pertes énormes qu'ils ont eues aux Dardanelles, en hommes et en bateaux de guerre. Le seul moyen de salut qui reste aux Turcs, a - t - il dit, c'est de se solidariser pleinement avec l'Allemague et de lier leur sort au sien. Il a souligné le facteur pulssant que les Allemands ont apporté à la défense des Dardanelles, en attaquant l'Egypte et en empêchant ainsi les Anglais de prélever des troupes en Egypte pour renforcer celles des Dardanelles. Talaat bey, prenant la parole, a fait ressortir que les ennemis les plus redoutables pour la Turquie sont la Grèce et la Bulga rie. Le Conseil s'est séparé sans prendre de décision. L'intervention Italienne Bulletin du Grand Quartier Général Rome, 30 mai. A la frontière du Trentin, du val Giudicaria, nous avons occupé une importante position au sommet du Spessa près de Storto. Sur le plateau d'Asiago, notre ar. tillerie a détruit le fort blindé de Luserna qui a arboré le drapeau blanc. Voyant cela, le fort autrichien du Belvédère, situé plus en arrière, a dirigé immédiatement son feu contre le fort de Luserna, ouvrage moderne, situé au sommet du Vevena et qui fut abandonné , précipitamment, par les Autrichiens. Nos pertes sont légères. En Cadore, nous avons occupé le défilé de Tre Croci et Cortinappezzo, ainsi que toute la vallée entourant cette bourgade. Sur les frontières du Frioul, les Autrichiens ont renforcé depuis longtemps et armé de nombreuses pièces d'artillerie, du même calibre moyen, les positions sur la rive gauche de l'Isonzo, dominant les passages du fleuve. Ils tiennent, en outre, fortement quelques points de la rive droite, couvrant la ville de Goritz. Des pluies abondantes ont fait croître l'Isonzo de façon anormale et rendu ses eaux fort violentes. Cependant, nos troupes continuent à progresser avec vigueur et activité . Leur moral est excellent. Signé : CARDONA, VALEUR DE L'OFFENSIVE SUR LA FRONTIERE DU TRENTIN Rome, 30 mai. Des détails arrivent sur le succès italien et la prise de Monte - Altissimo qui domine la frontière du Trentin, à l'extrémité du lac de Garde. L'artillerie lourde fut hissée au sommet de cette haute montagne, en dépit de la pente très rude du terrain et malgré que les routes fussent transformées en torrent, par la pluie tombée toute la nuit précé . dente. Les patrouilles autrichiennes furent repoussées et quand les Italiens atteigni. rent le sommet, à l'aube, ils n'y trouvèrent que 60 soldats ennemis. L'armée italienne poussa jusqu'à Monte- Coras, d'où on peut bombarder avec précision Borghetto. Monte - Topprano fut aussi emporté sans difficulté et cette position commande Ala. Nous investissons de tous côtés le grand triangle de la province de Trente, dit le critique militaire de la « Tribuna » , triangle dans la Lase duquel le lac de Garde entre comme un coin et que domine, à l'Est, Monte - Altissimo, maintenant entre nos mains. DANS LA BAIE DE VALLONA Athènes, 30 mai. On annonce que les troupes italiennes out procédé à l'occupation de Vallona et des iles Sasseno. Le drapeau italien a été hissé sur les bâtiments publics. PITEUSE ATTITUDE DES AUTRICHIENS Londres, 30 mat. Dans le Trentin et le Frioul, dit le correspondant à Rome du Daily Chronicle, les Italiens vont de l'avant et maintenant leur vigoureuse offensive refoulent l'ennemi de tous côtés. Durant les dernières phases d'action sur ces deux fronts, les Autrichiens, déconcertés par la rapidité de l'a. vance des Italiens, ont fui en désordre, abandonnant des positions pourtant bien fortifiées. On assure que les troupes autrichiennes sont en pleine retraite sur toute l'étendue de leur figne de défense, brûlant les maisons, les approvisionnements en vivres et en fourrages. détruisant les routes et les ponts, transformant en désert de vastes provinces. EN RUSSIE L'ARTILLERIE ALLEMANDE FAIT UNE FORMIDABLE CONSOMMATION DE PROJECTILES Petrograd, 30 mal. I ressort du compte - rendu de journaux étrangers concernant la ligne Gorlitz - Rivière de la Dounaietz, que l'ennemi a fait tonner, contre nos deux corps, alors qu'il n'y avait pas d'engagement d'infanterie, environ 1.500 canons, dont une partie considérable consistait en pièces moyennes et lourdes de 42 centimètes. Rien que pendant quatre heures, de bombardement, l'ennemi a jeté environ 700.000 projectiles, représentant une masse dont le transport demanderait plus de mille wagons. La quantité des engins dépasse deux fois celle qui serait nécessaire pour un siège de six mois d'une grande forteresse, bien approvisionnée. 700.000 autres projectiles furent préparés par l'ennemi pour le développement de son offensive et furent sérieusement entamés, selon toute apparence. Déjà , vers le 10 mai, lorsque se dessina la première relâche dans l'offensive, dix projectiles de calibre moyen, pesant environ vingt pounds, furent lancés contre chacun de nos tirailleurs occupant un espace de un pas et demi, sur le front des tranchées. La progression du général Mackensen de Gorlaitza par Yaroslaff vers Naklo, au Nord - Est de Przemysl, ne devint possible que par suite du fait que chacun de nos bataillons recevait environ dix mille bombes, dans un temps très court. En présence d'une aussi folle violence. dans de bombardement, sans parler des pertes importantes, tous ceux qui sont dans la sphère de son action sont plus ou moins atteints ou assourdis. If est bien évident que, même un très grand nombre d'usines pour la fabrication des projectiles, ne pourront pas suffire bien longtemps à fournir des munitions, alors que ces derniers sont dépensés à raison de 200,000 par heure. Il parait, en effet, que les Allemands épuisent les provisions qu'ils avaient à Cracovie et dans plusieurs autres de leurs forteresses et leur infanterie, gâtée jusqu'ici par l'appui de l'artillerie et habituée à attaquer exclusivement un ennemi abasourdi ou empoisonné , devra très prochainement combattre dans des conditions autrement difficiles. Les prisonniers disent que les shrapnels. russes ne les abasourdissent pas, mais qu'ils infligent à l'ennemi des pertes énormes en tués. De nombreuses compagnies allemandes ont perdu, pendant des aliaques très courtes, plus de 150 hommes rien que par notre feu de shrapnels. BREVES DÉPÊCHES Londres, 30 mai (officiel) . Dans la per te du cuirassé Triumph » , torpillé dans les Dardanelles le 25 maí , 3 officiers et onze hommes ont été tués, On compte 42 manquants. MADRID, 30 mai. Le général Azorraga, ancien ministre de la guerre, est décédé . CALCUTTA, 30 mai. La récolte du froment s'annonce dans l'Inde comme devant dépas ser toutes les précédentes. GENEVE, 30 mai. En Allemagne on signate de nombreux enrólements de volontaires qui demandent à combattre spécialement les lia- liens. LIRE EN 4 PAGE: NOS FEMMES DE FRANCE. PETITE POSTE MILITAIRE. AU CHAMP D'HONNEUR. LA VIE SPORTIVE. Les Marchés Relizane. Marché du 27 mai 1915. Bestiaux: Chevaux am. 160, v. 120, de 200 à 400 francs juments am. 47, v. 16, de 200 à 100 francs mulets am. 18, v. 12, de 250 à 450 francs mules am. 18, v. 12, de 250 à 450 francs ânes et ânesses am. 125 v. 78, de 30 à 60 francs; boeufs am. 170, v. 130, de 70 à 75 franes vaches am. 110, v. 80, de 55 à 60 francs: taurassins et génisses am. 120, v. 90, de 60 à 65 francs; moutons am. 440, v. 300, de 45 à 50 francs; brebis am. 305, v. 270, de 45 à 50 francs chèvres, chevreaux et chevrettes am, 144, v. 50, de 35 à 40 fr. Céréales: Blé dur ar. 7 qx v à 35 fr. le q.; orge vieille ar. 5 qx v. à 22 fr. te orge nouvelle ar. 10 qx v. de 12 fr. 50 13 fr. 50. Laine ar. 8 qx v. de 145 à 150 fr. peaux de bouf ar. 5 qx v. de 140 à 150 fr. Marché animé et des mieux approvisionnés. BRIQUETTES ANGLAI ES de Première Marque pour BATTAGES, Machi - ATLANTIC has Agricoles et Industriel- les. Entrepôt chez H. & G. JULLIAN, dock n ° 6. quai de ta Gare, Marine, ORAN. Télép. 0-19 Dans le Département (DE NOS CORRESPONDANIS PARTICULIERS) TLEMCEN Certificat d'études primaires Liste des candidats définitivement reçus, Ecole de filles de la rue de Fez, dirigée par Mme Lyobard, élèves préparées par Mile Sabot, leur dévouée maitresse Mlies Benkemoun Hama, Borie Noélie, Boscioné Andrée, Couzinié Marguerite, Gomez Joséphine, Joubert Adrienne, Lascar Rose, Lapp Simonne, Lévy Aicha, Loubet Madeleine, Martin Adolphine, Meiché Sabine, Rivaud Odette, Schimetter Laure, Servera Candide, Vivien Lucie. Miles Depierre, de Montagnac, Grasset, d'Hennaya, Scharff, de Saf - saf, Rostaing, Mary, de Turenne Miles Badard, Duchatel, Escale, Zouen, Zackne. MM. Benichou Jacob, Benichou Smaoun, Benkemoun, Eliaou, Choukroun, Cohen Abraham, Lilté , Lopez, Maurice, Medioni Meyer, Nouen Edmond, Poggi, Renaud, Rossines, Thibuit, Sainte Marie. Sincères félicitations aux jeunes lauréats et à leurs dévoués professeurs. Nos blessés. M. le médecin major de 1re classe Rivaud, médecin chef de l'hôpital militaire de Tlemcen, a adressé à M. Barisain, maire, une lettre de remerciements pour l'empressement qu'il a mis à prendre les mesures nécessaires pour l'évacuation de la gare sur l'hôpital des blessés du corps expeditionnaire d'orient. Ces remerciements et ceux des blessés vont égaiement aux personnes qui spontanément et gracieusement ont offert leurs automobiles, ainsi qu'aux Dames, de France qui ont réservé à ces braves soldats un accueil affectueux et touchant. Vivement émus par ces manifestations de sympathie, nos glorieux blessés y puiseront un précieux réconfort. Le maire de la ville de Tlemcen profite de cette circonstance pour leur renou veler, avec la population Tfemcénienne, les meilleurs souhaits de prompte et parfaite guerison. Etat - civil du 23 au 30 mai. Naissances: Lapuerta Louis François; Pin Albert Julien Ben Said Isaac; Madani Limane; Abdelkoui Khedidja Bouhabdallah Mohammed Bensmail Mosteta: Marakchi Fatima Zohra Bensalah Aoub Abdelkrim Cherif Halima: Bousalah Mansour; Oudjedi Damerdji Mohammed Bougettaya Mostefa Bereksi Reguig Yamina; Douidi Boumedine; Frid Abdelkader Cherif Benmoussat Abdelkader: Cherif Benmoussat Fatima, première jumelle et Cherif Benmoussat Hiba, deuxième jumelle, Borsali Mohammed Mohammedi Khelel Ahmed. Décès: Khaled ben Ali, 29 ans Lahsène, 13 ans Gaouar Titma, 43 ans: Daid Mohammed, 60 ans: Casíavails Tho mas, 55 ans; Sari Hassoun Mansouria, 65 ans; Youcef Ali, 2 mois; Aboura Zohra, 70 ans Vidal Lucien, 11 mois; Raba Hamed Khedoudja, 5 jours; Hamidou Zoubida, 2 mois Baghli Mohammed, 64 ans Dib Khedoudja, 27 ans; Azoulay Marie, 2 ans Zemmouri Fatma, 8 ans; Lachkar Nouna, 3 ans; 1 mort - né . Louriachi BEL - ABBES MERTHYR Piquetes Anthracites Newcastle Forge. CASTANIE, Oran Marine SAINT - CLOUD Tombola au profit de nos soldats. somunes heureux de féliciter la Société de jeunes filles Le Printemps d'avoir pris la patriotique initiative d'organiser une tombola au profit de nos chers soldats. De magnifiques fots, confectionnés en partie par des mains de fées, sont exposés à la pharmacie de M. Bordère et font l'admiration de tous les visiteurs. D'autres lots, offerts par de généreux donateurs, complètent cette superba exposition. Le tirage de cette tombola aura lieu le dimanche 30 mai 1915, à quatre heures de l'après - midi, dans le local de l'ancienne Société de gymnastique. Aussi, nous insistons vivement auprès de la population afin qu'elle y assiste toute entière. Nous MAGENTA Succès scolaire. Nous enregistrons mais avec plaisir le succès avec bonnes notes aux examens de bourses des Lycées et Collèges du 18 mai dernier de M. Henri Roche. Aux examens de bourses de l'enseignement primaire supérieur du 20 courant de Mile Renée Roche, fils et fille de notre chef de gare. Aux auréats nos sincères félicitations, ainsi qu'à leurs dévoués maitres qui sont dignes de tous éloges car pareil, succès ne s'est produit encore dans notre localité . RELIZANE Conseil municipal. Le Conseil munici pal de Relizane s'est réuni mardi dernier en session ordinaire. A rouverture de la séance M. Pérez, 1er adjoint an Maire a exprimé sa joie par la nouvelle de la rentrée en lice de notre seur latine pour prendre part à la défense du Droit et de la Justice contre le barbarisme teuton. i crie: Vive la France! Vive l'Italie! Vivent des Alités! Ces cris sont applaudis et répétés par l'Assemblée qu'a aussitôt adressé un télégramme à M. le Préfet du départe ment. Le Conseil aborde ensuite l'ordre du jour et vote la somme de 1800 francs et le projet modifié des travaux d'améliorations à faire au bâtiment de l'ancien presbytère qui doit être loué au département pour servir de logement au Commissaire de police; il rea voie à M. le Préfet en le priant de vouloir bien l'approuver, le projet de dallage des cours des écoles de filles maternelle au moyen du boni provenant de l'agrandissement des écoles; if fixe à quatre le nombre des journées de prestations dont trois pour les chemins viciñaux et une pour les chemins ruraux et vote le quantum de la taxe locative, les centimes additionnels, les budgets additionnels et primitifs des chemins vicinaux et le tarif de conversion en taches des journées de prestations pour l'année 1916. Sur la demande de M. Rougé , le conseil émet un vou tendant à la mise en état par Ca colonie du chemin qui mène aux bains d'eaux chaudes dit: Sidi Bouabdallah. L'assemblée demande enfin le rétablissement du train de l'Etat qui se rendait à Mostaganem tous les matins ainsi que du train de petite vitesse du P.L.M. qui arrivait à Relizane tous les matins à 11 heures, MOSTAGANEM Arrivée des blessés d'Orient. Un convoi de vingt - quatre blessés destinés à bôpital auxiliaire n ° 1, installé par les Femmes de France, route de la Pépinière, sont arrivés dans notre ville. Toute la population s'était rendue au - devant de ceux qui viennent de verser si généreusement leur sang. A l'arrivée du train, de gracieuses fillettes et les Femmes de France offrent aux blessés des fleurs, des cigarettes et autres objets. Une ovation est faite aux vaillants défenseurs de la Patrie. Les autos, gracieusement offerts et dont la plupart sont conduits par les propriétaires eux - mèmes, sont rangés en file indienne et viennent tour de rôle prendre les blessés qui sont accompagnés ou portes par des so! dats infirmiers. Sur chaque auto une jufirmière prend place. Sur fout le parcours de la gare à l'hôpital auxiliaire les blessés sont l'objet de manifes tations sympathiques. Ils sont couverts de fleurs. Les moins touchés répondent aux ovations et saluent la foule. A l'hôpital les blessés sont maintenant l'objet des soins les plus délicats. Rendons hommage au dévouement et au zèle des infirmières et des dames du Comité des Femmes de France. KLEBER Vérification des poids et mesures. Le Mai- Te informe ses administrés que te vérificateur des poids et mesures sera ici le 12 juin, de 15 h 30 à 16 h. , bureau de la Mairie. Naissances. Lacombe Alfred Charles, Barrionnero Lucie Antoinette, Jacquot Paul Louis René . Nos meilleurs voeux aux parents et aux trois charmants bébés. Conseil municipal. Le Conseil munietpar se réunira le dimanche 6 juin pour la session budgétaire. SAINT - LUCIEN Saint - Lucien en fête. A l'occasion de l'entrée en Tutte de l'Italie, la population de Saint - Lucien a manifesté la joie de cet événement en pavoisant aux couleurs françaises et italiennes. SIDI - CHAMI -Vendredi, Mme Doste a constate dans sa vigne, route de la gare, la disparition de deux charrues Vol PERREGAUX Pour les blessés. Les Femmes de France, Mies les institutrices et Miles Cazalet, Hullo, Beaud et Fabre s'occupent activement à rechercher dans nos familles le linge de corps et de pansement si nécessaire en ce moment à nos chers blessés d'Orient. Grâce au devouement de ces dames et à la générosité de notre population, de nombreux ballots peuvent être expédiés à Mme Vassal. Kermesse et concert. En raison de in « Journée Française » et pour que le succes de cette ceuvre soit complet, Mine Biouet, la dévouée représentante des Femmes de France et les organisateurs des fêtes de charité , ont décidé que le concert et la kermesse qui devaient avoir lieu les 5 et 6 juin, seraient reportés aux 12 et 13 juin. Ce retard permettra d'ajouter au programme déjà très complet, de nouvelles surprises. AIN - TEMOUUHENT Service commémoratif. L'Eglise Réformée évangélique de Guiard et des Trois - Marabouts célèbrera, vendredi prochain, 4 juin, à Temouchent, salle du cinéma Gaumont, un ser vice en l'honneur et à la mémoire des soldats tombés pour la Patrie. Le public est invité à assister à ce service et venir témoigner ainsi sa sympathie aux familles en deuil. Une quête sera faite, dont la recette sera entièrement versée entre les mains du Comité des Femmes de France de la ville pour être affectée aux blessés de la guerre. L'ouverture des portes aura lien à 9 heures du matin et la cérémonie commencera à 10 heures précises. MASCARA Cour criminelle. Les débats de l'affaire Adda - Hanifi se sont continués toute la jour née par l'audition des derniers témoins, le réquisitoire et les plaidoiries de la partie civile représentée par Me Vinci et les défenseurs des inculpés, Mes de Teissères, de Bonneville et Monbrun. Une brillante joute oratoire s'engagen entre ce dernier et l'avocat de la famille Adda- Hanifl. La Cour a renvoyé la fin des débats à 8 heures du soir. Après une duplique de Me Monbrun et rfposte du ministère public, la Cour entra en délibération. A 10 heures 15 seulement le verdict fut rendu: Mokadem Bendanou ben Habib, le principal auteur, est condamné à mort. Lacuedj Belaid ben Belhachemi, aux travaux forcés à perpétuité et Hattab Abdelke der ould Mohained, l'instigateur, à la peine de mort. L'arrêt porte que Mokadem et Hatiab seront exécutés sur une place publique de Mas- AIN - EL - TURCK cara. Pour les mutilés de la guerre. Les cartes. postales de la Croix - Rouge, vendues au profit des mutilés de la guerre, par les anciennes élèves de l'école, ont produit une somme de 50 francs, qui a été adressée par Mme Grana- Clerc au Comité des Dames de France à Oran. AMMI - MOUSSA Service médical de colonisation. I est assuré , à la satisfaction générale, par M. le docieur Isnard, d'Inkermann. Nos récoltes. La moisson les orges est déjà commencée dans la commune mixte. Le rendement sera d'une bonne moyenne. BOSSUET La fête scolaire patriotique. Elle a eu lieu dimanche dernier et a pleinement réussi grace aux bonnes volontés qui ont surgi de toutes parts. Des remerciements sincères sont adressés à ceux et à celles qui ont bien voulu prêter leur concours pour Forganisation de cette fête. A toutes ei à tous, merci. La recette s'est élevée à 85 francs, somme qui a été envoyée à M. l'inspecteur primaire de Bel Abbès, président de cette fete, et qui a bien voulu lui - même par son offrande secourir nos braves soldats. Pour les Mutilés de la guerre. La présitente et le comité des Fumes de France d'Oran, ayant organisé une seconde vente de cartes postales au profit des Mutilés de la guerre, cette nouvelle vente aura lieu dans la première semaine de juin, Mme Dufour espère que la population tant civile que militaire, qui s'est toujours montrée si géné reuse pour nos soldats, voudra bien faire le meilleur accueil à ses élèves, lors de la vente des cartes postales. RIVOLI Nos blessés. Jeudi dernier sont passés à Rivoli les premiers blessés venant d'Orient, se dirigeant sur l'hôpital auxiliaire de Mostaganem, créé par les dames de la Croix - Rouge, Toute la population de notre centre s'était transportée sur les quais de la gare pour venir saluer ces glorieux soldats. Le trare, pendant son court arrêt, a été littéralement pris d'assant par toutes les dames et les jeu nes filles de notre centre qui ont tenu à manifester leurs marques de sympathie et d'admiration et ont offert et distribué à profusion. des gerbes de fleurs, des rafraichissements, des gâteaux, tabac, cigarettes, etc. Les pupit les de la Lyre Rivolienne avaient tenu, eux aussi, malgré l'absence des musiciens inobilisés, à venir leur souhaiter la bienvenue en jouant pendant l'arrêt du train la Marseltlaise et les hymnes nationaux des allies. ASSI - BEN - OKBA Au profit des blessés de guerre. Mmes les institutrices préparent, pour le 13 juin prochain (3 heures du soir) , une matinée dont voici le programine: Première partie. 1. La Marseillaise (pia no et violons) , par Mme Bertreux et Miles. Adèle Pinazo et Emilienne Vogoyeau; 2. Ma soeur se marie (monologue) , par Mile Mireille. Fromental 3. Polka des Bébés: Isidore Pinazo et Lucienne Bertreux, André Defoly et. Hortense Guibert, Gaston Bouyssou et Ger maine Défoly, Marcelin Guibert et Mélanie Rosique; 4. Les Deux Gascons (dialogue) , par Alexandre Guibert et Henri Bertreux: 5. Pensons à eux (piano et violons) : 6. Infanterie et Cavalerie (saynète - duo) , Fernand Simion et Manuel Muñoz. Deuxième partie. 1. L'Algérienne, choeur. par les élèves 2. L'Enfant Terrible (monologue) , Adrien Guiraud; 3. Hymne à la France duo) , par Miles Emilienne Vaugoyeau et Fernande Ducros. Lettre d'une mère fran- çaise à une mère allemande (monofogue) , par Mlle Adele Pazo 5. Le Chant des Anges (piano et violons) , 6. Miss Peackie (saynète) , par Miles Aline Bouysson et Fernande Ducros 7. La Française (choeur) . MAROC ORIENTAL. OUDJDA Une conférence. Hier, à 7 heures du soir, a eu lieu au local de la Société de Préparation Militaire France - Maroc » , la 2e confé rence relative à la guerre actuelle, en ce qui concerne le front oriental. Le comité de cette Société fait de nouveau appel aux jeunes gens de la classe 1917 et aux fils d'étrangers qui ne sont pas encore venus se faire inscrire pour suiv e la préparation inilitaire. C'est, en effet, en ce moment, un devoir patriotique de premier ordre, pour tout Français, ainsi que pour tous ceux qui vivent sur le sol français, surtout s'ils sent loin des hostilités, de faire tout ce qu'its peuvent pour concourir à la défense de la France. Mais, à ce point de vue, il résulte d'une cor respondance d'un des membres les plus dé voués de cette Société , arrivé récemment sous les drapeaux, que, à défaut même du brevet d'aptitude militaire, les premières dif ficultés du service militaire sont bien apianies pour ceux qui s'y sont préparés. ACCOUCHEMENTS. J. KARSENTY sage - femme diplômée de l'Université d'Alger, 1 lauréate médaillée, St - Félix prolong. n ° 8. Prend des pensionnaires. des pensionnaires dans ON PRENDRAIT villa située à El - Kalaa, Tlemcen, 8 fr. par jour. 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Martin Gustave, Madame, née Serna et leurs enfants: le comman dant Vico (de Paris) , Madame, née Antoin et leurs enfants: M. Ludger Antoine, vétéri naire militaire (St - Lo) , Madame et leurs enfants M. Gaston Antoine, médecin - faajor (Angers) , Madame et leurs enfants; M. Thex, fleutenant au 2 zouaves, Madame née Fargues et leur enfant; M. Marianni, Madame, née Martin et leurs enfants; Mme Vve Henri Martin Mme Vve Patureau et ses enfants, Le personnel du Garage Fargues; a Musique Civile d'Oran, Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Louis FARGUES Soldat au... zouaves mort glorieusement au champ d'honneur, à l'âge de 20 ans, le 16 mai. Le Comité et les membres de la Musique Civile d'Oran, ont la douleur de faire part aux sociétaires du décès du camarade Louis FARGUES membre exécutant de la Société et fils du da. voué vice - président, mort au champ d'hon- neur. Mme Vve Ximénès, née Vrolyk; M. Edouard Ximénès; M. Maurice Ximénes; M. Georges Ximénès Mme de Champtassin, née Vrolyk, M. de Champtassin et leurs enfants, de Bel- Abbès; M. Edouard Vrolyk, huissier à Oran, Mme E. Vrolyk et leurs enfants; M. Alfred Vrolyk, administrateur de la commune mixte d'Ain - Témouchent, Mme A. Vrolyk et leurs enfants; Mile Félicité Mignucci Ml Marguerite Stefani et M. Stefani, de Corte: Mme Vve Vrolyk, du Télagh Mme et M. Mia guez, d'Oran; Mme et M. Louis Irr, de Rabat; MM, Heari et Gaston Potter, Mile Gracianne Potter, d'Alger, Ont la douleur de vous faire part de ta perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver et la personne de Monsieur Alfred XIMENES tué à l'ennemi, à l'âge de 26 ans. BEL - ABRES. Mme Vve Henri Deseck, née Montels, et sa filie Simonne: Mme Vve Emite Montels et ses enfants, Gaston et Emile Mine Vve Joseph Montels mère Mme va Delcourt, née Deseck, de Le M et Mmb Louis Deseck et leurs enfanis, de Bruxelles, M. et Mme Arthur Deseck et leur enfant, de Bruxelles M. et Mme Pierre Deseck et feur enfant, de Bruxelles: Mlle Marie Deseck, de Koncke Mme Vve Valcke et ses enfants, de Bruges M. et Mme Berquin, née Deseck, et leurs enfants, de Nieuport e Alice Deseck, de Bruxelles; Mme Vve Xavier loglets et ses enfants: M. et Mme Graule, née Montels; M. et Mme Montels, de St - Gervals - sur- Mare, et leur fils. Les familles Dehayser, Deswarte, de Nietport Montels et Granier, de St - Gervais - sur- Mare (Hérault) Montels et Gensanne, d'oran la Sociéte des Médaillés militaires de Bel - Abbès, Ont la douleur de faire part de la porta cruelle qu'ils ont éprouvée en la personne de M. Henri Louis DESECK Sous - lieutenant au zouaves Décoré de la médaille militaire Titulaire des ordres du Dragon d'Annam, du Cambodge, du Tonkin, du Maroc et de la médaille Marocaine leur époux, père, gendre, peiit - ts, frère, heanfrère, oncle, neveu, cousin et ami, tué au champ d'honneur, le... mars 1915, et cité a l'ordre du jour du régiment. Et prient leurs amis et connaissances (4 bien vouloir assister à la messe qui sera celébrée pour le repos de son âme, demain mardi, jer juin, à 9 heures du matin, en T'Eglise Saint - Vincent. PERREGAUX. Mme et M. Salomon Be narroche et leurs enfants, Félix, Moise, Léon, Alfred, Clarisse, Léonie, Germaine, Alice: Mme et M. Albert Benarroche et leurs enfants; M. et Mme Joseph Benarroche et leurs enfants; Mme Vve Orobida Garçon; Mme Vee Oraonéna Garçon et ses enfants Mme Vya Chaloum Benarroche et ses enfants; M. Jacoo Benguigui, Madame et leurs enfants, de Mas cara. Les familles Benarroche, Garçon, Benalon, Bengouzi, Dray, Forado, de Perregaux Benarroche, d'Ai - Témouchent Rentolila, de Relizane Salama, du Sig: Salama, de Mascara Guerchon, de Bei Ables, Orin et A! ger Bendayan, d'Oran; Bensoussaa, d'Oran Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Isaac BENARROCHE leur fits, frère, oncle, neveu, cousin et allie, mort au champ d'honneur le 9 mai 1915. AVIS DE MESSE Les familles Vogoyeau, Masson el alliées prient leurs amis et connaissances de vouloir bien assister au service funèbre qui sera cé lébré le mercredi, 2 juin, en l'église d'Asst ben - Okba, pour le repos de l'âme de Gustave VAUGOYEAU mort au champ d'honneur, le 26 mars 1915. BRIQUETTE anglaise our BATTEUSES, Loconobiles et Machines fixes. Anthracite Anglais PHE NIX. Economie sur la con- NAVAL sommation. GARDET, à Oran, dock n ° 10. Téléph. 1-16. à Messieurs les Négociants et Motiers. 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    Source : S500747
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                Date : 21 juillet 1920 (47 ans)
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Henri-Louis DESECK<br>Sexe : Homme<br>Résumé de l'article : Mémorial d’Henri-Louis DESACK, sous-lieutenant au 4 zouaves, tué devant Lombartzyde.<br>Naissance : 12 nov 1872  Nieuport, Belgium <br>Military service :  Sous-Lieutenant Au 4 Zouaves <br>Décès : 23 mar 1915  Lombartzyde, Belgium <br>Enterrement : 21 juillet 1920<br>Thème de l'article : Nécrologies et Avis de décès (Obituaries And Death Notices)<br>Journal : La Liberté<br>Publication : 21 juillet 1920 - Paris, Paris, Île-de-France, France<br>Texte : ...zouaves et des marins français. J'ai revu parmi les tombes une grande croix noire portant cette inscription: Ici repose <span class="highlight-text">HENRI-LOUIS</span> <span class="highlight-text">DESECK</span> sous-lieutenant au 4 zouaves, né à Nieuport le 12 novembre 1872, tué devant Lombartzyde le 23 mars 1915. Quelle étrange...<br>Image source : <br>Texte OCR sur cette page : DERNIÈRE HEURE LA POLOGNE EN DANGER Les socialistes polonais expliquent leur attitude Dans un appel adressé aux organisations socialistes du monde entier, le parti socialiste polonais explique son attitude en préBence du danger qui menace la Pologne. " Dès le début de son existence indépendante, dit - il, la Pologne a été contrainte à prendre les armes pour défendre son territoire menacé par l'invasion étrangère, Dès que le premier danger fut écarté et l'ennemi repoussé , les socialistes polonais firent tous leurs efforts pour que la paix fût conclue. Un moment, il semblait que ce résultet tant désiré était atteint. Malheureusemen les pourparlers entamés avec les bolcheviks n'aboutirent pas et la guerre reprit avec une nouvelle violence... » En face de la menace qui se dresse devant notre pays, noue avons adopté la méme attitude que celles que prirent nos camarades français, belges et anglais au début de la guerre mondiale. Nous avons dit aux ouvriers et aux paysans polonais de s'armer pour la défense de la patrie. Ils ont répondu en masse à notre appel et les baïonnettes des soldats de Broussilov se heurteront à la barrière que leur opposeront les poitrines du prolétariat polonais. Dites cela aux dirigeants de la Russie. Dites - leur que nous sommes maîtres chez nous, que, seuls nous nous chargeons de la reconstitution socialiste de notre pays. Nous n'avons pas besoin pour cela de généraux tsaristes. La classe onvrière en Pologne, qui a pris les armes pour la défense de son pays, ne cesse de désirer la paix. Elle espère que cette paix se fera quand même et que le peuple russe reconnaîtra la nécessité de la conclure sur les bases des principes d'une vraie démocratie. Nous exigeons de vous, camarades, que vous compreniez notre attitude et que vous cessiez la campagne que vous menez contre la Pologne. En nous refusant votre concours, vous ne servez pas la cause des révolutionnaires russes, mais vous faites le jeu des impérialistes russes, Broussilov en tête... » LE BLUFF ROUGE EN ALLEMAGNE La crainte de la révolution est avant tout un prétexte pour conserver une armée forte. MUNICH, 19 juillet. (De notre correspondant particulier. ) La résistance au désarmement trouvera ici son foyer le plus actif: la Bavière ne veut renoncer ni à ses gardes de sûreté ni à ses milices. Un de ces grands bourgeois » qu'obsède la manie militariste me disait hier: « Si le Reich réduit ses forces à 100.000 hommes, il faut que sur ces 100.000 la Bavière en conserve 120.000... » La justification plus ou moins sincère de ces belliqueuses exigences est toujours la prétendue imminence du péril rouge. Deux fois par jour les journaux de droite proclament la catastrophe inévitable tastrophe à deux degrés, qui commen cera par la grève générale et s'achèvera par le triomphe du communisme. ca- Tout au long de la conférence de Spa (curieuse coïncidence) les bruits les plus alarmistes n'ont cessé de courir; il faut reconnaître que leur adroite diffusion a produit un certain effet. On affecte dans beaucoup de milieux de croire à l'existence d'une armée rouge dont l'organisation aurait été révélée par la saisie u un courrier bolcheviste. Cette armée rouge comprendrait un étatmajor secret, le K.-O. (Kampf - Organisation, organisation de combat) qui disposerait, dès maintenant, de 380 à 400.000 hommes pourvus d'armes et de fortes réserves à armer au prochain pillage. Pour simplifier d'ailleurs le mouvement, les forc's communistes devraient, automatiquement, prendre la place (et autant que possible le matériel) des gardes de sûreté et des gardes d'habitants à dissoudre. Les contingents rouges se contenteraient, jusqu'au triomphe de la révolution, du titre discret de Ortswehr (force locale) : la fédé ration des forces locales deviendrait l'ar. mée rouge des ouvriers, imitée de l'armée des Soviets. On prétend ici, avec une terreur vraie ou féinte, que la seule force locale de Hambourg atteindrait à près de 40.000 hommes pourvus de sections de mitrailleuses. Et il s'agit d'épargner à Munich le cataclysme prévu à Hambourg. J'ai pu acquérir la conviction qu'une forte part de bluff doit être écartée de ces révélations. RS' AUCUNE AGITATION chez les Mineurs de la Ruhr BERLIN, 19 juillet. Une note commune au Berliner Tageblatt et à la presse de droite donne les renseignements suivants. sur l'opinion du Conseil économique d'Empire relativement aux conditions de Spa: Les propriétaires de mines sont d'ayis que les conditions de Spa ne peuvent pas étre observées, d'autant plus que les ouvriers de la Ruhr manifestent le désir de saboter ces conditions parce qu'ils ne veulent pas être exploités par des adversalres. Cette tactique est mise en relief par l'information suivante du Vorwaerts: « Une certaine agitation causée par l'insuffisance des vivres et la mauvaise qualité du pain s'est produite dans certaines villes de la Ruhr. » La presse réactionnaire s'efforce présenter cette agitation comine une conséquence des depositions de Spa. Aucune raison ne permet d'utiliser dans un but politique le mécontentement des mineurs. Ces derniers sont absolument convaincus que tout a été fait en vue d'éviter l'occupation du bassin de la Ruhr par l'Entente alors que de gros capitalistes de cette région, qui auraient tiré de gros profits de l'occupation, l'auraient vue avec plaisir. Dans certains milieux on tend à croire que les mineurs de la Ruhr ont l'intention de manifester contre les décisions de Spa, 1a claire attitude prise par le Journal des Travailleurs, qui paraît à Essen, à l'égard des procédés maladroits et des intentions secrètes de M. Stinnes prouvent combien cette supposition est fausse. >> de KRASSINE, DOUBLE DE KAMENEFF, REPART POUR L'ANGLETERRE COPENHAGUE, 20 juillet. Un télégramme de Reval annonce que M. Kameneff, président du soviet de Moscou, qui présidera la mission écononaique qui se rend à Londres, accompagné de MM. Krassine, Milioufine, directeur du Conseil suprême éconoinique de Russie et d'autrés délégués, sont arrivés dans cette ville où ils s'embarqueront à bord d'un destroyer britannique qui les conduira en Angleterre. E A TRAVERS LES REVUES Alger de 1830 à 1890 Dans un article de la Revue des Deux- Mondes intitulé : « Sur les terrains du jardin Marengo » , M. Louis Bertrand évoque l'Alger de 1830, qu'il n'a naturellement pas connu, et celui de 1890, qu'il a vu et étudié . Il rappelle cette date historique du 5 juillet 1830, où le dey Hussein signa à El- Biar la capitulation d'Alger. « Cette date, dit - il, brille d'une gloire insigne dans notre histoire du xixe siècle... c'est celle de la fondation de notre empire colonial, non seulement en Afrique, mais dans le reste du monde. » Et il trace à grands traits l'histoire de la conquête et de la pacification, enfin, de la mise en valeur de cette région fortunée, en dépit des obstacles de toute sorte, surtout de l'indifférence et de lapathie des fonctionnaires. « J'étais tombé , en arrivant ici (en 1890) , dans un déprimant milieu de fonctionnaires, pauvres êtres sans joie, sans beauté , sans élan, sans désir d'aucune sorte, sinon de vulgaires félicités matérielles, d'ailleurs complètement annihilés par la poli. tique et les plus sots préjugés. On aurait dit que la torpeur du chat les engourdissait. Suns cesse ils me répétaient lci il n'y a rien à faire! Tout effort est inutile. A quoi bon? On est enterré : c'est pour fongtemps! » D'autres, qui semblaient plus qualifiés, achevaient de décourager mes illusions, de tuer en moi jusqu'à la curiosité de cette terre ardente, où j'arrivais avec des yeux avides, une immense attente de chose inconnues et merveilleuses. Ils ne faisaient que gémir: « L'Algé rie coûte cher à la France! Elle coûte beaucoup plus qu'elle ne vaut... Mauvaise affaire qui ne rapportera jamais rien! » Ils me dépeignaient les colons comme des braillards de cabarets, des ivrognes et des paresseux ou bien des bandits, d'affreuses canailles qui s'engraissaient aux dépens de l'indigène. Rien à espérer de ces gens - là ! Quant au sol, il était voué la stérilité ! Et, par de beaux arguments, naturellement « scientifiques » , on vous dé- L'action bolcheviste Mais, ces faits acquis, il faut bien constater une recrudescence assez troublante de l'action bolcheviste en Bavière et généralement en Allemagne. Les défaites de la Pologne ont, naturellement, intensifié la propagande de Moscou, presque ouvertement. dirigée par l'émissaire des Soviets à Berlin. Ce Kopp, qui, chargé d'assurer l'échan. ge des prisonniers, fait tous ses efforts pour maintenir en Allemagne les captifs russes ils sont plus de 160.000 encore. dispersés sur le Reich, en demi - liberté ou en liberté totale et à la solde de la propagande de 1.énine. J'ajoute que l'Allemagne ne témoigne pas d'un empressement plus vi à revoir ses propres prisonniers, qui maintiennent l'entente avec les rouges. C'est à Nuremberg qu'est maintenu le principal centre d'action bolcheviste, dirigé par le communisle Tabaschnik. Celui - ci est spécialement préposé à l'entrainement « moral et militaire des éléments révolutionnaires, Son action n'est pas douteuse. Mais les Bavarois font preuve d'une imagination cinématographique en le transformant en maréchal rouge, prêt à marcher à la tête d'une artillerie de 400 canons et présidant, dès maintenant, à de grandes manceuvres avec grenades, lance - mines, tranchées et tanks... Si c'était vrai, quel serait donc le rôle des gardes de sûreté ? Ces exagérations tendancieuses offrent un danger dont l'Allemagne doit être mise en demeure de tenir compte. A tant parler de la toute - puissance d'une organisation révolutionnaire (qui existe réellement à l'état embryonnaire) , à proclamer l'imminence de l'offensive bolcheviste, on risque de pousser les éléments faibles et douteux qui folsonnent vers cette force aujourd'hui fictive. Il est indispensable que les alliés considèrent cet aspect du bluff actuel. L'Allemagne invente ou décuple le péril rouge pour sauver ses forces militaires et capitalistes: consciemment ou non, elle parviendra à grossir et à matérialiser ce péril. Et il sera trop tard alors, soit pour la désarmer efféctive. ment soit pour lui imposer l'exécution de ses engagements. La mise au point doit être immédiate et décisive sous les yeux vigilants des alliés, l'Allemagne encore armée doit faire à la fois la preuve et la jus tice de ses terreurs du bolchevisme. - L. montrait péremptoirement que l'Algérie ne pouyait, ne devait rien produire... » Au milieu de ces tristesses, de ces médiocrités somnolentes, un seul être commençait à attirer mes regards: le cardinal / Lavigerie. En cela, je suis bien sûr de ne pas me suggestionner et m'illusionner à distance. Je vois encore la mine ahurie d'universitaires algériens à qui je déclarais un jour, devant la nappe gâcheuse d'une table d'hôte: « Il n'y a qu'un homme. ici c'est le cardinal. C'est un revenant épique, c'est Turpin, l'archevêque de La Chanson de Roland... » Je ne connaissais encore que ses moines en chéchias et en roses de laine blanche, ses couvents, ses églises neuves. Son génie de constructeur, la grandeur impériale de son effort, son rêve de restaurer par l'Eglise l'unité africaine, tout cela m'échappait à demi. Je n'entrevoyais que confusément les racines profondes que son ceuvre a dans le passé . Mais je l'admirais de loin comme un grand foyer d'action d'intelligence. L'apôtre conquérant, l'inspiré qu'il était, cette flamme fervente, cette splendeur de charité fascinait mon regard. Je me souviens toujours avec quelle émotion je suivis, en l'automne de 1893, de cortège de ses funérailles funérailles d'une froideur tout officielle, où la France semblait mesurer chichement les honneurs et la reconnaissance à un de ses plus dévoués serviteurs, où j'entendais jusque derrière le glorieux cercueil, le clabaudage de l'envie, de la sottise, du sectarisme imbécile et malfaisant. Il fallut, pour chasser ces impressions désolantes, le discours que prononca Jules Cambon, alors gouverneur général de l'Algérie, sur le quai de l'Amirauté , devant le catafalque flottant qui allait emporter à Carthage les restes du prihat d'Afrique « Cher et grand cardinal! ... >> Ces paroles d'adieu, avec l'accent de l'orateur, sont restées dans ma mémoire comme une sorte de protestation contre l'inintelligence des contemporains et comme un premier hommage de la posterité . » Pour moi, le cardinal Lavigerie était un vivant, un grand vivant. En ces temps ingrats, où je cherchais l'Algérie vivante, il contribua à me tourner vers elle. » M. Louis Bertrand trace ensuite un tableau coloré d'Alger, tel qu'il était jadís, tel qu'il est aujourd'hui, après les transformations inévitables amenées par l'occupation: LES COMBATS AERIENS SIMULES D'ANVERS Comment M. de Montjou, ancien aviateur, député , interprète les résultats inattendus d'hier Ce n'est pas sans étonnement qu'on a lu les résultats des concours d'aviation et des combats simulés entre aviateurs français et belges qui ont eu lieu hier à Anvers. Fonck, notre as des as, aurait été théoriquement descendu? ... Quelle est la valeur de ces épreuves? ans quelle mesure ces simulacres se rapprochent - ils des combats véritables? Nous avons demandé l'opinion autorisée de M. de Montjon, député de la Mayenne, ancien officier aviateur: « Ce concours, nous dit - il, est extrêmement intéressant. J'ai lu les règlements; iles me paraissent fort bien faits. Les adversaires, n'est - ce pas, devaient prendre l'air à un signal donné et voler l'un vers l'autre, pour engager le combat entre 500 et 1.000 mètres. Le combat durait dix minutes, au cours desquelles les concurrents se mitraillaient huit fois avec un... objectif photographique. On proclamait les résultats d'après les clichés obtenus en considérant la ligne de tir et la mitrailleuse photographique. Le déclic de l'objectif équivaut exactement au déclic de la mitrailleuse, d'où l'on peut conclure à peu près que, si une balle était partie à l'instant de la prise de vue, elle eût atteint le centre de la photographie obtenue. Vous croyez que c'est un moyen infaillible de saisir la position d'un appareil par rapport à un autre. Mais est - ce absolument exact? Ce ne peut être absolument exact. Car dans la lutte réelle i entre des facteurs que je n'ai pas besoin de vous indiquer, qui n'existent pas au - dessus de la ville paisible d'Anvers! -Les résultats ne prouvent dorre que l'habileté des pilotes? Certes oui, et c'est quelque chose. L'INTERVENTION DE M. MILLERAND CET APRES - MIDI A LA CHAMBRE M. Millerand fera cet après - midi, au début de la séance, une déclaration à la Chambre sur la Conférence de Spa. Cette déclaration sera longue et aura toute l'ampleur d'une explication générale sur notre politique extérieure. M. Millerand ne fera aucune déclaration au Sénat aujourd'hui; le Sénat devant commencer la discussion du budget, le président du Conseil se réserve d'intervenir au moment de la discussion du budget des affaires étrangères. Au Congrès international de Chimie Le programme des travaux Le Congrès qui s'est ouvert hier, à la Sorbonne, a inscrit à l'ordre du jour de ses travaux cinq questions de la plus haute importance la chirurgie des gros vaisseaux, rapporteurs MM. Sencert (Strasbourg) , Alessandri (Rome) , Ch. Goodman (New - York) ; l'emploi du radium et des rayons X dans le traitement des tumeurs, rapporteurs: MM. Regaud (Paris) , Neville S. Finzi (Londres) , Mioni (Rome) , Greenough (Boston) ; les examens du sang en chirurgie, rapporteurs: MM. Depage et Govaerts (Bruxelles) , Graham (Saint- Louis) les fractures de la cuisse, rapporteurs: MM. Patel (Lyon) . Sinclair (Netley) , Speed (Chicago) ; prophylarie et traitement du tétanos, rapporteurs: MM. Donati (Modène) , Cummins (Londres) , le médecin inspecteur général Sieur (Paris) , Ashkurst (Philadelphie) . Le secrétaire du Congrès est le docteur Auvray, chirurgien des hôpitaux. LE PROCES DE Mlle PIERAT Ce ne sera décidément pas grave... Mlle Piérat, qui se repose en ce moment au châtean de Monsauve, dans le Gard, près de Sauveterre, canton de Roquemaure, oh! les heaux noms! n'est pas êmue. Elle raconte qu'en 1901, elle avait seize ans, elle désiràit entrer au Conservatoire: « Ma mère se refusant absolument à faire les démarches nécessaires, en raison de mon âge, j'allai trouver mon oncle Bravlet qui me dit: « Je te ferai inscrire. » Il le fit, je ne sais comment. Je subis le concours de façon si brillante que M. de Féraudy se chargea d'en faire part à ma mère qui me pardonna. » Pour cette faute, il doit y avoir prescription... L'oncle Bravlet, qui fit inscrire sa nièce sous le nom de Germaine Bravlet, sa fille, ne pourrait donc pas être inquiété ... Quant à la petite Germaine Bravlet, dont Mlle Piérat prit, sans le savoir, l'état civil, elle est morte à l'âge de... six jours... Alors? ... La comédie est finie. « Dieu merci ce qui en subsiste est encore assez considérable, et d'une couleur et d'un style assez uniques pour forcer l'attention et l'émerveillement du passant. Il suffit de chercher et de regarder on est tout de suite récompensé de sa peine. Et je ne parle pas seulement des anciennes rues. de la haute ville, mais du quartier de la vieille Préfecture, des palais qui bordent le boulevard de l'Amirauté et où l'on a logé des administrations militaires. La Casbah proprement dite, l'ancienne demeure du Dey, la forteresse d'où il dominait sa ville, a élé brutalement coupée en deux tronçons -le Génie l'a enfermée dans des murailles modernes qui en rompent l'ordonnance primitive, et on en a fait une caserne de zouaves. A l'intérieur, une mosquée d'un fort beau caractère, surmontée d'une coupole, ornée d'un mihrab et d'une colonnade de marbre blanc, est devenue la salle des fêtes et la salle de bal du régiment. Dans le bâtiment principal, sur la dernière des galeries superposées qui entourent le patio, s'ouvre le fameux pavillon de l'Eventail, celui où le Dey Hussein frappa au visage le consul de France, ce qui fut la cause occasionnelle ou le prétexte de l'expédition de 1830. Les boiseries peintes de ce lieu historique, d'ailleurs fort vermoulues, achèvent de se flétrir et de s'encrasser sous la poussière. Tout cela laisse une impression navrante non seulement d'abandon, d'ingratitude et d'oubli, mais d'inconsciente profanation. Cette casbah aurait dû être sauvée pieusement par les municipalités algériennes. On devrait la restaurer, la rétablir dans son plan primitif, et en faire le grand musée de lous les souvenirs algériens, où l'on verrait comme un résumé de l'histoire du pays, depuis les poteries puniques de Gonraya, en passant par les mosaïques, les statuettes et les statues romaines de Cherchell, les broderies, les cuivres, les céramiques, jusqu'à l'épée du maréchal Bugeaud. » Pour le centenaire, qui s'approche, de la conquête d'Alger, il faudra, conclut M. Louis Bertrand, restaurer tout cela, le remettre en lumière et en valeur, reprendre aux administrations militaires les palais barbaresques, et notamment ceux de l'Amirauté qui sont tout désignés pour être des musées d'art local, Cette commémoration ne saurait avoir rien de blessant pour les indigènes, qui peuvent s'unir à nous pour saluer, dans cette date de 1830, la renaissance de l'Afri BA LIBERTE MERCREDI 21 JUILLET 1920 * UNE VISITE A LA COTE BELGE Peu à peu disparaissent les traces de la guerre. (De notre envoyé spécial) Juillet 1920. Je viens de parcourir la côte belge, de Nieuport à Heyst, et j'y ai constaté de notables changements. L'an dernier, à pareille époque, les traces de la guerre étaient partout visibles; on avait à peine refait les routes principales et reconstruit les ponts indispensables; les villages en ruines étaient déserts les campagnes, encombrées de ferrailles, de fils barbelés, d'obus, étaient parsemées d'entonnoirs et de tranchées, Aujourd'hui, il y a encore des ruines, bien entendu; mais beaucoup de maisons sont reconstruites; partout l'on voit reluire les tuiles neuves des toits, et l'on rencontre aussi de nombreuses habitations en bois, édifiées par les soins de l'Office de la reconstruction nationale. Mais ce qui frappe surtout et fait le plus de plaisir, c'est l'aspect des champs cultivés. Les terres ont été nivelées, les trous d'obus comblés, les ferrailes rassemblées en tas ou enlevées; les tranchées ont disparu, la charrue a passé et à présent des blé des pommes terre, des légumes, des fourrages remplissent les sillons et font espérer une bonne moisson. Des bestiaux sont en pâture; et là où le sol est aride, des chèvres broutent, des poules picorent. Dans les petites stations balnéaires du littoral, telles que Middelkerke et Westen. de, qui ont particulièrement souffert du bombardement, les villas et les hôtels sont encore en grande partie abandonnés. L'argent et les matériaux ont manqué jusqu'à présent pour les remettre en état. A Blankenberghe et à Wenduyne, on a beaucoup repavé et repeint; mais tout n'est pas occupé , car la question de l'ameublement présente encore de grandes difficultés. A Westende, le village est reconstruit en bois à côté de l'ancienne commune en ruines, Il en est de même à Nieuport, où plusieurs centaines d'habitations, en ciment, en briques ou en bois, s'alignent en plusieurs rues qui forment un quartier nouveau au delà de l'ancienne gare du chemin de fer. On y trouve une église, une mairie, une justice de paix, une école. Des puits ont été creusés et des pompes assurent une distribution d'eau potable. Des boutiques se sont ouvertes là et ailleurs, autour de la vieille ville. J'y ai vu plusieurs boucheries, une boulangerie, des épiceries, cordonneries, lingeries, etc. , même une imprimerie et un magasin de dentelles! Certaines de ces constructions sont fort coquettes; elles ont l'aspect de chalets et sont entourées de jardinets. Dans la ville même de Nieuport, on travaille au déblaiement des décombres, que des wagonnets transportent un peu plus loin. Là , des femmes trient les briques et empilent celles qui peuvent encore servir. Des maçons relèvent les murs et les piliers. de la vieille église, qu'entoure le cimetière des zouaves et des marins français. J'ai revu parmi les tombes une grande croix noire portant cette inscription: Ici repose HENRI - LOUIS DESECK sous - lieutenant au 4 zouaves, né à Nieuport le 12 novembre 1872, tué devant Lombartzyde le 23 mars 1915. Quelle étrange destinée que celle de ce brave qui, après s'être expatrié , est revenu mourir à l'endroit même qui l'a vu naître! De temps en temps, de sourds grondements rappellent la voix du canon ce sont des mines qu'on fait sauter en mer, ou bien des destructions d'ouvrages en béton dans les dunes. Sur les rives de l'Yser, les terrains sablonneux sont encore parsemés de vastes entonnoirs pleins d'eau, dissimulés main. tenant sous les roseaux dont les hautes tiges s'y pressent en abondantes et larges touffes. Des équipes d'ouvriers s'emploient à reconstituer le réseau compliqué des écluses qui ont joué un si grand rôle dans la défense du front belge; des trains de wagonnets, trainés par des chevaux, transportent les matériaux. On travaille activement et avec courage: c'est la loi de vie qui bientôt aura effacé l'oeuvre de mort... EMILE MAHIEU. CONSEIL DE CABINET Les ministres et sous - secrétaire d'Etat se sont réunis ce matin en conseil, sous la présidence de M. Millerand, au ministère des affaires étrangères. Le président du Conseil a mis ses collègues au courant des négociations et des résultats de la Conférence de Spa. Le Conseil a ensuite approuvé , sur la proposition du ministre de l'hygiène, le projet de convention avec le département de la Seine et la Ville de Paris, en vue de la construction d'habitations provisores à bon marché dans la région parisienne. que du Nord, libérée d'une tyrannie et d'une barbarie abominables. Léopold II, roi des Belges. Léopold II, roi des Belges de 1865 à 1909, c'est - à - dire pendant trente - quatre ans, -appartient aujourd'hui à l'histoire. De son vivant, la renommée de ce grand souverain fut atteinte par la chronique scandaleuse, mais tout cela s'atténue avec le temps et n'empêche pas la figure de Léopold II de grandir dans l'admiration et le respect de son peuple. Ce roi travailla, en effet, pendant toute sa vie à développer la richesse de la Belgique et à assurer sa sécurité . Il n'a pas tenu qu'à lui que la Belgique ne fut mieux préparée à soutenir le formidable choc de 1914. Dans une substantielle étude que publie la Revue Universelle, M. L. de Lichtervelde montre quels obstacles de tous genres le roi des Belges eut à vaincre pour créer l'Etat indépendant du Congo, son œuvre maitresse, celle pour laquelle il risqua toute sa fortune et qui fut pour lui, pendant plusieurs années, l'objet de graves préoccupations. Citons ce seul fait lors de l'émission de l'emprunt congolais, en 1889, les titres dégringolèrent en Bourse et le roi dut en racheter près de 50.000. Sa position fut critique à ce point que M. Beernaert, premier ministre, Tui offrit un important prêt personnel, qu'il refusa d'ailleurs. M. Beernaert put heureusement faire voter une loi autorisant l'Etat belge à souscrire pour 10 millions d'actions, ce qui permit la construction de la ligne ferrée du Bas - Congo au Stanley - Pool. En ce qui concerne la Belgique le roi donna tous ses soins à la défense nationale. Il fit fortifier la Meuse, mais il ne parvint à faire accepter le service personnel que bien plus tard: c'est sur son lit de mort qu'il signa la loi que venaient de voter les Chambres. M. de Lichtervelde résume en ces termes l'œuvre de Léopold II: « Léopold II a été dans un pays divisé le défenseur persévérant de l'Etat. Depuis la fondation du royaume, en 1830, l'idée de l'Etat, qui n'avait été que très imparfaite ment comprise par l'esprit public, rebelle de tout teinps aux suggestions des princes et des légistes, ne s'éfait nullement cristallisée comme en Prusse dans les traditions de l'armée ou du corps de fonctionnaires. INFORMATIONS FINANCIÈRES Banque de la Seine Le capital de cette Société est porté de 30 à 60 millions de francs par l'émission, au prix de 550 fr. , de 60.000 actions nouvelles de 500 francs.. Banque de Mulhouse. Cette Société procède, du. 10 au 31 juillet, à l'augmentation de son capital de 36 millions à 72 millions de francs par l'émission de 24.000 actions de 1.500 fr. nominal avec une prime de 20 % soit au prix de 1.800 fr. , jouissance 1er juillet 1920. Ces actions sont offertes par préférence, et à titre irréductible, aux actionnaires actuels, à raison d'une action nouvelle pour 1.500 fr. valeur nominale, d'actions anciennes. Les souscriptions pour les fractions de 1.500 fr. , valeur nominale d'actions anciennes pourront donner droit, si les disponibilités le permettent, à l'attribution d'une action nouvelle entière. Une souscription à titre réductible sera ouverte en même temps. Les titres non absorbés par l'exercice du droit de préférence seront répartis au prorata entre les souscripteurs à titre réductible, actionnaires et non actionnaires, sans privilège pour chacun d'eux. Le 1er versement pour les souscriptions irréductibles sera de 675 fr. (comprenant le premier quart plus la prime payable à la souscription) . Lê solde de 1.125 fr. sera versé le 15 septembre 1920. Pour les souscriptions réductibles, le versement total de 1.800 f par action attribuée sera exigible à la répartition. Les souscriptions seront reçues à la Banque de Mulhouse, à Mulhouse, au siège social, à Paris, 4, rue de la Paix, et 21, boulevard Malesherbes (agence) , ainsi que dans les succur sales et agences de Belfort, Colmar, Epinal; Le Havre, Strasbourg, Montbéliard, Munster (Haut - Rhin) . Les formalités légales ont été remplies. La notice a été publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 5 juillet 1920. Le pros- Témission est envoyé sur demande. Union Européenne Industrielle et Finan cière. Les actions de l'Union Européenne Industrielle et Financière, créée sous les auspices de MM. Schneider et Cie et de la Banque de l'Union Parisienne, viennent d'être introduites sur le marché officiel. Cette Société a un programme extrêmement intéressant et qui mérite de retenir l'attention; elle constitue, en effet, un omnium qui a pour objet non seulement de gérer un portefeuille composé de valeurs industrielles de premier ordre, telles que les actions des Etablissements Skoda, acquises depuis l'armistice par le groupe Schneider en Europe Centrale, et de maintenir ainsi l'influence des promoteurs, mais encore de servir de lien entre les affaires, contrôlées et d'assurer la représentation de leurs intérêts commerciaux, industriels et financiers. Il s'agit donc d'un organisme agissant qui, indépendamment de son rôle de holding Company, interviendra en faveur des affaires contrôlées pour leur ouvrir de nouveaux débouchés, leur procurer des commandes et les représenter soit en France, soft à l'étranger. L'Union Européenne est appelée à recevoir de ce chef des rémunérations spéciales qui constitueront une source de profils appréciables en dehors des revenus de son portefeuille et des bénéfices provenant de la vente des titres dont le maintien en portefeuille ne paraîtra pas nécessaire pour conserver l'influence des promoteurs. Ce titre paraît donc intéressant tant en ral- COURS ET MARCHÉS GRAINS. New - York, 19 juillet, - Blé roux d'hiver dur disuonible, 3.10. Chicago, 19 juillet. Mais juillet, 1,51 3/8; septembre, 1.52 3/8; décembre, 1,39 1/8. Avoines juillet, 90 1/4 septembre, 77 5/8; décembre, 76 1/2. Blé : décembre, 2.59 1/2; mars, 2.65. SUCRES. New - York, 19 juillet. Marché à terme septembre, 16.50; octobre, 16,35; décembre, 15 janvier, 13.29 mars, 12,40. Sucre centrifuge 960 droit payé , 18.31. Paris. Stock des sucres: 35,238 sacs contre 4.059 l'an dernier. PÉTROLES. New - York, 19 juillet. Pétrole raffiné en caisses, 26; en citernes, 13,50; Standard White. 23.50. CAOUTCHOUCS, Londres, 19 juillet. Plantation, 1/10 3/4; Smoked, 1/9 1/4; Para, 1/11. CAFES, Le Havre, 19 juillet. - Juillet, 177 50 août, 177 50; septembre, 177 50 octobre, 175 50; novembre, 173 50; décembre, 168 50 janvier, 168 75 février, 165; mars, 163 50 avril, 164; mai, 160 50. New - York, 19 juillet, Disponible, 13 3/16; juillet, 12 25 septembre, 11 21; décembre, 11 30 mars, 11 36. LAINES. Le Havre, 19 juillet. Juillet, 1.180 août, 1.170 septembre, 1.160 octobre, 1.130 novembre, 1.100; décembre, 1.060; janvier, 1.000; février, 960 mars, 940; avril, incoté mal, incoté ; juin, incoté . COTONS. New - York, 19 juillet. ble, 42 25 juillet, 41,75 septembre, 36.25; octobre, 35.02. Disponi- Le Havre, 19 juillet, Juillet, 625; août, 640 septembre, 630 octobre, 613 novembre, 597 décembre, 578 janvier, 570 février, 561 mars, 550; avril, 546 mai, 544: juin, 543. MÉTAUX. Londres, 19 juillet. Cuivre cpt, 90 7/63 mois, 92 17/6: électrolytique, 106 à 110. Etain cpt, 268.15 / - : 3 mois, 273.5 / - . Plomb anglais, 37; plomb ept, 34.5 / - éloigné , 35.15, Zinc cpt, 41.10 / - éloigné , 43.5 / - . Antimoine Régulus cpt, 60. Argent en barre cpt, 52 d. l'once éloigné , 51 1/2. Or en barre ept, 107. Fonte Cleveland export. , 222/6. Hé L'armée, notamment, n'a joui dans la Belgique du xix siècle que d'un très médiocre prestige, Au milieu des luttes électorales, on avait presque perdu de vue la véritable mission des pouvoirs publics. Les libéraux et les radicaux belges, par un étrange sectarisme, voulaient faire de l'Etat l'instrument d'une impossible unification des doctrines, tandis que certains catholiques, dans leur zèle à défendre contre tout empiètement la conscience individuelle, ne voulaient voir dans l'Etat qu'un mal nécessaire et défendaient soit une décentralisation poussée à l'extrême, soit un affaiblissement exagéré des moyens d'action de l'autorité publique. Léopold II, durant tout son règne, fut un défenseur obstiné de l'Etat. On saisit toute l'ardeur de son zèle quand on voit avec quelle ténacité il poursuivit l'idée de créer des fondations pour mettre à l'abri de toutes vicissitudes quelques oeuvres primordiales; avec quel courage il lutta contre l'antimilitarisme, avec quelle énergie il représenta sans cesse aux Belges les raisons de s'unir et de travailler de commun accord, s'efforçant de leur expliquer sans cesse les conditions suffisantes et nécessaires de l'indépendance. » Léopold II ne paraît pas avoir accordé une grande attention à la politique sociale dont M. Beernaert fut l'inftiateur. Il était animé de tendances manchesteriennes et ce n'est pas un secret que M. Nyssens, le premier titulaire du ministère du Travail, se heurta souvent aux idées du roi. Mais il avait en matière de travaux publics des vues qui corrigeaient ce que ces conceptions avaient de trop étroit. » Léopold II n'avait aucune tendresse pour les socialistes. » Ceux - ci combattaient systématiquement tous ses projets et n'épargnaient à sa personne ni les injures ni les sarcasmes; on comprend son aversion pour un mouvement où l'idée révolutionnaire prend une si grande place; mais le roi ne paralt pas avoir compris l'aspiration des masses à une évolution du régime économique; il a cru que la multiplication de la richesse du pays suffisait à résoudre tous les problèmes, et sur ce point ses conceptions furent indubitablement insuffisantes. Mais sur le terrain du droit public, il a été un précurseur et ses vues hardies se sont révélées comme vraiment conservatrices, » Chose curieuse, mais qui n'èlonne nulle- I ment ceux qui sont quelque peu familiarisés son de ces éléments immédiats de rendement que de ses perspectives d'avenir. Crédit Foncier de France. Le Journal officiel vient de publier le décret autorisant cet Etablissement à élever le chiffre des dé . pôts qu'il est fondé à recevoir jusqu'à concur. rence du montant du capital social. Les obligations foncières et communales ne modiflent pas leurs dispositions. Le 22 juillet aura lieu le tirage mensuel des communales 1912 qui comporte 172.000 francs de lots dont un dé 100.000 francs. Rio Tinto. Les mineurs ont présenté au gouverneur les revendications à l'acceptation desquelles ils subordonnent la reprise du travail. Les grévistes demandent notamment paiement des journées de grève; la réintégration des grévistes congédiés; la réglementation des services sanitaires; l'augmentation des salaires dans des proportions variant de 50 à 80 % . Les chefs du mouvement assurent que les ouvriers sont résolus à ne pas se soumettre et à émigrer si la Compagnie ne cède pas. Union du Rhône. On dément le bruit de l'absorption des Etablissements Poulene. Société d'Electro - Chimie et d'Electro - Métallurgie. La Société va acheter à la Compa gnie Nationale des Matières Colorantes et de Produits Chimiques l'usine de Jarrie (Isère) qu'elle avait louée récemment et où elle fabrique actuellement du chlore liquide et de la soude caustique par le procédé Outhenin- Chalandre, dont elle est proprietaire. Compagnie Française des Cables Télégraphiques. Les bénéfices nets de 1919 s'élèvent à environ 6 1/2 millions de francs au lieu de 4.329.207 fr. pour 1918. Le dividende sera fixé à 30 fr. contre 23 fr. 70 précédemment. Banco el Hogar Argentino. Comme suite à une nouvelle demande de la Société Civile (faite à l'issue de la dernière assemblée gené rale) , le Banco el Hogar a accepté de proro ger jusqu'au 6 août 1920 le remboursement de ses obligations à 550 fr. Coupon n ° 17 attaché pour les obligations 4 1/2 % 1911; coupon no 20 attaché pour les obligations 5 % 1913; coupon n ° 14 attaché pour les obligations 5 % 1913. Energie Industrielle. L'activité des filiales de la Société , les contrats intéressants qu'elle a obtenus pour la fourniture de la force et de ia lumière permettent de considérer que l'exercice en cours se, présentera dans d'excellentes conditions de / productivité . Banque Française pour le Brésil. L'assemblée extraordinaire a autorisé le Conseil à augmenter le capital de 20 à 50 millions de francs par l'émission, en plusieurs fois, de 60.000 actions de 500 francs réservées aux actionnaires actuels à raison de une nouvelle pour deux anciennes. Une première tranche de 10 millions de francs sera éinise vers octobre. Oxhydrique Française. Le bénéfice réali sé pour les 6 premiers mois de 1920 ressort 400.000 fr.: cela sur les ventes d'oxygène et d'hydrogène, mais non compris les bénéfices provenant de l'hydrogénation des huiles. Le dividende de 1919 avait été ramené de 10 fr. à 7 fr. 12 les résultats actuellement obtenus permettraient d'ores et déjà de répartir 10 fr pour l'émission en cours, car cette répartition n'absorberait que 350.000 francs. le matite export. , 265 / - . Fer blanc, 65 / - , le tout par tonne. BESTIAUX. La Villette, 19 juillet. Les arrivages ont très sensiblement diminué et s'élèvent à 2.676 boeufs, 1.522 vaches, 362 taureaux, 2.532 veaux, 8.332 moutons et 1.355 porcs. Cette raréfaction dans les apports provoque une très grosse fermeté générale, surtout que la demande est très active et les réserves peu abondantes. On cote officiellement au kilo net suivant qualités: boeufs et vaches, 5 à 9 taurea 50 5 à 8 veaux, 7 & porcs, 10 à 11.14, 11.80 moutons, 9 à soit une hausse de 50 à 100 fr. par 100 kilos sur le gros bétail, de 150 à 260 sur les veaux, de 20 à 50 fr. sur les moutons et de 14 à 20 fr sur les porcs. INTÉRÊTS 7 0/0 net de tous frais présents ou futura PRIME A SOUSCRIPTION Intéressez - vous au Commerce sans en avoir les inconvénients de gestion, manutention, personnel, etc. , et tout en retirant le maxi mum de profit, sur affaire déjà établie. CAPITAUX TOUJOURS A DISPOSITION Pour tous renseignements, écrire ou s'adresser tous les jours de 9 h, à midi à M. Vésone, 9, rue Bertin - Poirée, Paris Ier, Télé phone Louvre 04-67. Les Bouillons - Restaurants fermeront une fois par semaine Nous avons annoncé dernièrement que la Chambre syndicale patronale des bouillons - restaurants avait décidé de fermer Jes établissements un jour par semaine et par roulement. Ce projet avait été vivement combattu par le Syndicat des travailleurs des bouiltons - restaurants. Mais le comité patronal s'est réuni à nouveau et a décidé de maintenir sa résolution. Elle sera appliquée dans les premiers jours d'août. avec l'histoire, ce sont précisément et M de Lichtervelde le remarque fort justemen les actes politiques de Léopold Il les plus aprement critiqués qui, aujourd'hui, servent le mieux, non seulement sa mémoire, mais encore l'institution dont il fut si longtemps l'incarnation. AUX HALLES Poisson. Depuis quelques jours, les arri vages sont de très moyenne importance. On sent que de fortes expéditions sont faites des ports vers les villes de villégiature. Mais la demande à Paris est secondaire, par suite des Lombreux départs. De sorte que les prix changent peu. Ceux de la sole ont toutefois sensiblement baissé . Beurres et ceufs. Les beurres ordinaires sont les moins abondants, sans doute parce que les producteurs de Bretagne et de Normandie sont plus directement sollicités par les consommateurs. Sur les autres, baisse légère. On cote les laitiers de 11,20 à 15 le kilo, les malaxés de 9 à 11,50, les petits beurres de 9 à 10. Les arrivages d'oeufs ont diminué , mais la demande peut être plus. D'où quelque baisse des prix, qui varient de 510 à 570 le mille. Légumes et fruits. On constate une fois de plus que les produits à bas prix sont dédaignés. Il y a de bons haricots verts à partir de 20 fr. les 100 kilos et il est très difficile de les vendres. La tomate abonde (140 à 250, soit une forte baisse) , ainsi que les pêches (200 à 400) , et les prunes (depuis 40 jusqu'à 400) . Le raison d'Algérie bat son plein (240 à 350) et l'on commence à recevoir du raisin français (250 à 350) . L'abricot a disparu. Un peu de poires (80 à 300) et de figues (150 à 500) . Beaucoup de melons (de 1 jusqu'à 12 la pièce) . Les haricots - beurre valent 40 à 80, mange - tout 60 à 100, à écosser 120 à 200, Baisse sur les pommes de terre (Bretagne 15 à 30, Paris 40 à 60) . Volaille. On ne dépasse pas les prix maxima rétablis, d'accord entre eux, par les mandataires. Les arrivages ne sont pas impor tants. Hausse de 50 à 100 fr. par doo kilos sur les poulets (12 à 16,25le kilo) , de 25 sur l'ole (7,50 à 9) , de 1 à 2 fr. par pièce sur les canards (8 à 24) . Le lapin se vend uniformément 8,60 le kilo. Viande foraine. La hausse du marché de la Villette se répercute ici. Les prix ont mon- te de 20 fr. par 100 kilos sur les bœufs et les demi - porcs, de 50 sur le veau et d'autant sur les 20 et gear qualités de mouton. Jacques Evrard.
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Henri Louis DESECK<br>Naissance : 4 nov 1872 - Nieuwpoort (Nieuport), province de Flandre Occidentale, Belgium<br>Décès : 23 mar 1915 - Nieuwpoort (Nieuport), province de Flandre Occidentale, Belgium<br>Âge au décès : 42<br>Note sur le lieu de sépulture : Cimetière communal de Nieuwpoort (Belgique)<br>Père : Hendrik Joannes DESECK<br>Mère : Maria Louisa DESECK (née DESWARTE)<br>Conflit : 1914-1918<br>Rang et régiment : Sous-Lieutenant - 4ème Régiment de Zouaves<br>Compagnie : 4<br>Note sur la famille : Fils de Hendrik Joannes et de Maria Louisa DESWARTE<br>Commentaires : Aucune donnée complémentaire<br>Référence # : 9032368
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    UID : 610F9B121BCB05463025E5A60AF7FB7C
    Note :

J'ai revu parmi les tombes une grande croix noire portant cette inscription: Ici repose HENRI - LOUIS DESECK sous - lieutenant au 4 zouaves, né à Nieuport le 12 novembre 1872, tué devant Lombartzyde le 23 mars 1915. Quelle étrange destinée que celle de ce brave qui, après s'être expatrié , est revenu mourir à l'endroit même qui l'a vu naître!


    Source : S500010
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Henri Louis InconnuSexe : HommeNaissance : 4 nov 1872 - Nieuwpoort, West-Vlaanderen, België, -, Westv, BELDécès : 23 mar 1915 - Lombardsijde, West-Vlaanderen, België, -, Westv, BELEnterrement : Nieuwpoort Kerkhof, Nieuwpoort, Vlaanderen, Belgium, 8620, Westv, BELPère : Hendrik Joannes InconnuMère : Maria Louisa (née Deswarte)Conjoint : <Privé> (née Montels)Enfant : <Privé> (née Deseck)Frères et sœurs : Clementia Ludovica (Clémence) (née Deseck), Louis Henri Inconnu, Kamiel (Camilus Renatus) Inconnu, Maria Ludovica (Marie) (née Deseck), Arthur Renatus Inconnu, Louise (Ludovica Pelagia Ionna) (née Deseck), Petrus Henricus (Pierre) Inconnu, Ludovicus Inconnu, Henricus Ludovicus Inconnu, Zoé Maria Antonia (née Deseck)
    Source : S500210
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Henri-Louis DESECK&lt;br&gt;Type de document : Military pension&lt;br&gt;Military pension : 1910&lt;br&gt;Naissance : 12 nov 1872 - Nieuport&lt;br&gt;Source : Bulletin des Lois&lt;br&gt;Information supplémentaire : Numéro de décret Bulletin Nº 34 Bis. Décret Nº 5497 Reference Number 1910-34 Bis-5497.P010033
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Henri-Louis DESECK&lt;br&gt;Type de document : Naturalisation&lt;br&gt;Naissance : 12 nov 1872 - Nieuport&lt;br&gt;Naturalisation : 8 avr 1899&lt;br&gt;Source : Bulletin des Lois&lt;br&gt;Information supplémentaire : Numéro de décret Bulletin Nº 3324. Décret Nº 56582 Reference Number 1899-3324-56582.T002707
    Source : S500004
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Henri Louis Henri Deseck&lt;br&gt;Sexe : Homme&lt;br&gt;Naissance : 4 nov 1872 - Nieuwpoort , , Westv, Bel - - , -, Westv, BEL&lt;br&gt;Décès : 23 mar 1915 - Lombardsijde , , Westv, BEL , -, Westv, BEL&lt;br&gt;Père : Hendrik Joannes Hendrik Deseck&lt;br&gt;Mère : Maria Louisa Maria Deswarte&lt;br&gt;Frères et sœurs : Clementia Ludovica Clémence DeseckCamilus Renatus Kamiel DeseckMaria Ludovica Marie DeseckArthur Renatus Arthur DeseckLudovica Pelagia Ionna Louise DeseckPetrus Henricus Pierre DeseckLouis Henri Louis DeseckZoe Maria Antonia Zoe DeseckHenricus Ludovicus Henricus DeseckLudovicus Deseck&lt;br&gt;Photos :
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    Source : S500006
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Henri Louis Deseck&lt;br&gt;Naissance : 4 nov 1872&lt;br&gt;Décès : 23 mar 1915&lt;br&gt;Enterrement : Be-8620 Nieuwpoort Kerkhof, 8620 Nieuwpoort, Vlaanderen, Belgium&lt;br&gt;Contributeur : Employés et amis de MyHeritage
          Evénement de : Record
                Rôle joué par un individu dans un événement : 10147:84663355-:
    Profession : Sous Lieutenant
    Sépulture :
          Lieu : Belgique - WVL Flandre Occidentale - Nieuwpoort 8620 - Nieuwpoort Kerkhof blok 06 nr 59
    Informations de famille :
          avec Montels Emilie (1887 - 1957) :
                Numéro d'identification : MH:F119
                UID : 610F9B13150B15899025E5A60AF7FB7C
                Mariage :
                      Date : 5 juillet 1909 (36 ans)
                      Lieu : Algérie - 44 Aïn-Dafla - Bel Abbes
                Enfant :
                   Deseck Simone Paule Alice (1910 Algérie - 22 Sidi-Bel-Abbès - 2001 France - 06 Alpes maritimes - Nice 06088)

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